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Tori bossito : Plus d’une vingtaine d’enfants sorciers dénichés dans une école primaire publique
Publié le mardi 2 avril 2013   |  24 heures au Bénin




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Le phénomène de la sorcellerie prend une autre ampleur dans notre pays. Entre-temps réservée uniquement aux personnes âgées, la sorcellerie, a étendu son champ d’action dans le rang des enfants. A la suite d’un fait étrange qui s’est produit le lundi 18 Mars dernier à Tori Bossito, plus d’une vingtaine d’enfants sorciers ont été dénichés dans une école primaire publique.

Il sonnait environ 16h20 minutes, heure à laquelle la plupart des écoliers jouissent des distractions de la récréation. Dans la cour d’une école publique à Tori Bossito, une commune du BENIN, pendant que les enfants s’amusaient, un de leur camarade , de la classe du CM1, tomba soudainement évanoui. La scène se produisait loin des regards des enseignants communément appelés « maîtres » dans ces milieux. Aussitôt un attroupement se forma autour de lui. Son corps inanimé était devenu objet d’attraction des enfants.

Une dame, parent d’élève, qui passait par là, curieuse de savoir ce qui motivait cet attroupement des enfants, s’approcha d’eux. A sa grande surprise, elle remarqua que c’était le corps inanimé de sa progéniture qui était au sol. Prise de panique, elle alerta les enseignants. Dans la cour de l’école, c’était l’affolement, la panique. Elle appela aussitôt son mari, c’est-à-dire le père de l’enfant. Ce dernier, aux dires de la maman, a ordonné que son enfant soit conduit vers lui. Ce qu’elle fit sans attendre. Le père après avoir prononcé quelques paroles incantatoires, introduisit un produit dans la bouche de son enfant qui se réveilla aussitôt. Il ordonna à ce dernier de raconter tout ce qu’il verra, et à sa mère de le conduire à l’hôpital. Et c’est là que le pot aux roses sera découvert !

En effet, après quelques examens, lorsque l’infirmière s’approcha de l’enfant pour lui faire une injection, il opposa un refus catégorique en criant d’une voix stridente :’’Emile est là, il a une calebasse en main et vous empêche de me faire l’injection’’. L’enfant insista tellement que l’infirmière s’immobilisa stupéfaite sous les regards impuissants de sa mère. Quelques minutes après, elle alla informer ses supérieurs. Ceux-ci, informés, demandèrent à la mère du petit garçon, d’aller vérifier s’il y a un certain Emile dans l’école de son enfant. Sur les lieux, après quelques enquêtes elle apprit qu’Emile était au fait, un camarade de classe de son enfant. Alertés de la situation, les enseignants et parents du petit garçon soumirent Emile à une chaude interrogation. Il lâcha le morceau ! Il reconnait être sorcier et affirma qu’il l’a eu de sa grand-mère. Il avoua également que son frère en classe de CI est aussi sorcier.

A la question de savoir pourquoi il empêchait l’infirmière de soigner son camarade, il répondit :’’ C’est mon papa, lui aussi sorcier, qui m’a demandé d’apporter le cœur et le sang humains afin d’acquérir plus de pouvoir’’. Il décrit ensuite comment se manifeste son pouvoir :’’ la nuit, grand-mère à l’habitude de nous mettre des produits sur les yeux et nous nous retrouvons subitement devant un grand arbre. Elle prononce ensuite des paroles incantatoires et l’arbre s’ouvre. A l’intérieur de cet arbre, il y a un grand immeuble à plusieurs niveaux, et dont chaque niveau était habité par des gens. Personne ne s’intéressait à ce que faisaient ceux qui habitent les autres niveaux. Là bas, on voit des animaux bizarres. Ils ont un tronc humain, mais la tête et les membres sont tantôt semblables à ceux d’un mouton, d’un poulet, d’un porc…. Là bas mon petit frère et moi sommes chargés de faire la vaiselle et on nous surnomme Djabi…’’

Sur insistance de la foule, l’administration convoqua de toute urgence le papa sorcier, qui en réalité n’était que le tuteur du gamin. Lui aussi avoua qu’il est sorcier.

L’enfant ajouta qu’il a transmis la sorcellerie à plusieurs autres enfants de l’école. Il a cité les noms. Plus d’une vingtaine, du CI au CM2. Son mode opératoire est simple. Il se prépare depuis la maison en envoutant des bonbons ou du gari (farine de manioc). Et quand il se met à manger, tous ses camarades qui demandaient à gouter un ‘’peu’’ étaient aussitôt envoutés.

L’affaire a été portée à la connaissance des autorités de la région qui la gèrent certainement.

Il est important de rappeler aux parents de prendre soin de l’éducation de leurs enfants. Surtout leur apprendre à ne pas demander à manger à l’école, ni manger ce qu’on leur offre sans l’avoir montré à la maison.

par Joël Dimitri Vihoundjè

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