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La Presse du Jour N° 2074 du 18/2/2014

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Négociations pour le dégel de la crise sociale au Bénin : Gouvernement et Syndicats séparés dos à dos
Publié le mardi 25 fevrier 2014   |  La Presse du Jour


Lancement
© Ministère par DR
Lancement des activités du Ministère de l`Enseignement Secondaire dans les tours administratives
Lundi 21 Octobre, Cotonou : Le Ministère de l`Enseignement Secondaire a officiellement rejoint ses nouveaux locaux dans les tours administratives Photo : Le ministre de l`Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l`Insertion des Jeunes, M. Alassane Djimba Soumanou


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Le 4è round des négociations Gouvernement-Syndicats hier, lundi 24 février 2014, qui portait tous les espoirs, n’a rien conclu pour la levée de la motion de grève des travailleurs. La rétrocession des défalcations faites aux grévistes a été durant la journée le principal point sur lequel les deux parties, durant cinq heures d’horloge, n’ont pas accordé leurs violons. Au finish, Gouvernement et Syndicats se sont encore séparés pour la quatrième fois dos à dos.
Encore un échec ! La quatrième rencontre des négociations Gouvernement-Syndicats tenue hier, lundi 24 février 2014, n’a rien donné de concret pour la décrispation de la crise sociale qui secoue le pays depuis deux mois. Une crise caractérisée par des grèves perlées dans l’administration publique et les écoles, collèges, lycées et universités publics. De 15h30 à 20h42 minutes, les deux parties à l’Infosec de Cotonou ont longtemps échangé sans avoir eu un terrain d’entente. Pour que les travailleurs arrêtent les grèves, les syndicalistes ont posé une première condition. Ils ont exigé la restitution des défalcations arbitraires sur les salaires des travailleurs pour fait de grève qu’ils ont qualifiée de « licite ». Sur ce point, le gouvernement, avec des arguments qui n’ont pas convaincu les syndicalistes, a expliqué que ce mouvement de débrayage en cours depuis deux mois est illégal. Le gouvernement, représenté par les ministres : Alassane Soumanou Djimba, Dorothé Kindé Gazard, François Abiola, Laurence Sranon, Eric N’dah et Martial Sounton, n’a pas cédé sur ce point. Et du côté des partenaires sociaux, sans la satisfaction de ce point, il n’est pas question de démordre. Sur les différents points de revendication inscrits dans la motion de grève, seul le point lié à la défalcation était au cœur des débats hier. La prochaine rencontre est pour une date ultérieure. Déjà les syndicalistes menacent : « Sans la satisfaction de nos revendications, pas de levée de notre motion de grève ».
Au nombre de ces revendications, nous pouvons citer le respect des libertés fondamentales, le respect scrupuleux et la jouissance, sans entrave, des libertés démocratiques et syndicales, l’annulation pure et simple des concours frauduleux organisés par le ministère de la fonction publique au profit du ministère de l’économie et des finances en août 2012, le paiement aux agents de l’Etat, y compris les enseignants, des 25% d’augmentation décidés en 2011, et la restitution des défalcations arbitraires sur salaires pour fait de grève licite. Parmi ces revendications figurent aussi le relèvement du Smig à hauteur de 60.000 Fcfa au moins, par mois, dans les secteurs privé et parapublic ; de même que le relèvement de leurs fonctions, de Azandé Placide, préfet des départements de l’Atlantique-Littoral, et de Agossadou Pierre, commissaire central de la ville de Cotonou, qui, selon les syndicalistes, sont les auteurs de la répression de la marche des travailleurs le 27 décembre 2013.

Les impressions à la sortie des négociations

François Abiola, Ministre d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : « Les négociations continuent dans les 48 heures qui suivent »
« La rencontre de ce soir est assez fructueuse. La première chose est de savoir si la grève déclenchée par les Centrales syndicales est légale ou illégale. Lorsque nous avons parcouru la loi portant autorisation des grèves en République du Bénin, nous avons constaté que cette loi recommande des procédures pour aller en grève. Ce que les centrales n’ont pas respecté. Sur les deux mois de défalcations, nous avons accepté de rétrocéder un mois et demandé aux syndicats d’appeler à la reprise du travail. Ils ont estimé qu’il ne faut défalquer ni janvier ni février, et qu’il faut rétrocéder les défalcations opérées en 2012. Mais les négociations continuent dans les 48 heures qui suivent ».

Dieudonné Lokossou, Sg Csa-Bénin : « Les défalcations opérées ont été arbitraires »
«Les gens ont défalqué de façon arbitraire ; c’est de cela que nous avons parlé. Nous n’avons pas abordé les autres points. Nous, nous avons parlé de relèvement du préfet ; il a sorti un papier qu’il a envoyé pour dire qu’il y a baisse alors qu’on est en pleine tension. Ensuite, nous avons parlé des libertés et de l’annulation des concours frauduleux. Il y a une commission présidée par le haut commissaire à la gouvernance concertée qui est mise en place ; mais nous nous attendons toujours les résultats ».

Noël Chadaré, Sg Cosi-Bénin : « Il y a une avancée timide des négociations »
«Les lignes n’ont pas véritablement bougé. Il y a eu achoppement sur le point des défalcations. Nous ne nous sommes pas vraiment entendus ; donc il y a une avancée timide. On se voit demain pour continuer les négociations».

Propos recueillis par
Victorin Fassinou et Boniface Kabla (Stg)

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