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Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

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Election présidentielle de 2016 Me Houngbédji veut un dauphin valable
Publié le mercredi 26 fevrier 2014   |  Adjinakou


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© Autre presse par DR
Nouvel Porto-Novo : Me Adrien Houngbédji leader du parti du renouveau démocratique Prd


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(Quand le Prd cherche désespérément un nouveau leader)

Dans la plupart des états-majors des formations politiques béninoises, les tractations vont bon train dans la perspective de la Présidentielle de 2016. Les candidatures s’annoncent, et se confirment déjà. Le Prd à l’instar de bien d’autres partis participera à ces joutes. Mieux il aura son propre candidat comme on peut s’en douter. L’annonce a été faite il y a quelques jours par Me Adrien Houngbédji qui ne semble ne pas être toujours fixé sur le profil de son dauphin, ce qui porte à croire que le plus grand parti de l’opposition risque de s’aventurer une fois de plus dans la course à la Marina avec les mêmes impréparations qu’on lui reproche.


Participera ou ne participera pas ? C’est la question que se posent toujours , la plus grande majorité des Béninois au sujet de la candidature du Prd pour la prochaine élection présidentielle de 2016. De fait, le président du parti a levé l’équivoque depuis Ifangni où il a animé un géant meeting politique. Me Adrien Houngbédji a certainement répondu en partie à la préoccupation des Béninois puisque beaucoup sont restés sur leur faim. Mieux, le discours du leader des Tchoko-tchoko anime une polémique qui ne dit pas son nom.


Confirmation

Le parti des Tchoko-tchoko n’a toujours pas de successeur pour son président actuel qui ne peut plus se présenter à une élection présidentielle au Bénin pour raison d’âge. Une situation qui préoccupe à plus d’un titre les militants du parti et même les observateurs de la vie politique au Bénin. Place donc aux spéculations : pendant que les uns discutent encore le nom du dauphin de Me Adrien Houngbédji, d’autres pensent par contre que le Prd ne participera même pas à la prochaine présidentielle. Pour mettre fin à ces supputations qui peuvent parfois vilipender le parti, le président Adrien Houngbédji est monté au créneau pour situer les uns et les autres. « Le Prd aura son candidat en 2016… Le parti regardera le vent de la victoire pour se positionner car nous voulons participer au pouvoir dès 2016. Nous avons été victimes de deux choses lors des dernières élections. Nous avons travaillé à éviter ces choses d’abord …», a-t-il déclaré.


Impréparation ou repli tactique?

Après analyse des propos du premier responsable du traditionnel parti de Porto-Novo, on peut bien se convaincre que le Prd n’a toujours pas une idée du profil de son candidat pour 2016. Le challenge du parti est plutôt de ne plus être contraint à l’oppositiona semblé dire Me Adrien Houngbédji en affirmant que « le parti regardera le vent de la victoire pour se positionner ». On peut également déduire de ces propos que le Parti du renouveau démocratique est dans une démarche de révision de sa position et de ses stratégies pour la conquête du pouvoir. Autrement préoccupé par la magistrature suprême, les échecs successifs de Me Adrien Houngbédji semblent avoir atteint son moral car visiblement, l’homme parait disposé à jouer les seconds rôles, que dis-je, à se mettre dans la position d’un faiseur de roi. Sinon comment peut-on comprendre qu’à deux ans des joutes électorales en vue, Me Adrien Houngbédji ait pu changer aussi facilement de discours : le Prd n’entend plus exercer le pouvoir, mais de « participer au pouvoir dès 2016 ».


A bien y voir, le grand bruit autour de la participation du Prd à la prochaine élection présidentielle est bien lié à l’absence d’un dauphin pour le leader du parti qui ne devrait plus tarder à déposer les armes. A faire foi au discours de Me Adrien Houngbédji, le Prd aura un candidat en 2016, mais qui ? Là reste la plus grande question. Quand on sait que le parti ne dispose pas encore d’un homme fédérateur et dont le leadership favoriserait l’atteinte des objectifs du parti, ne peut-on pas penser que le fait de ne pas travailler à dégager au plus tôt le candidat dont parle Me Houngbédji apparait déjà comme un premier signe de faiblesse pour la candidature du Prd en 2016 ? A moins que le meilleur perdant des trois dernières élections présidentielles soit dans la logique d’un simple soutien à l’un des candidat des autres courants surtout qu’il dit déjà vouloir « regarder le vent de la victoire pour se positionner »…


Vitali Boton

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