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Assemblée nationale:Les 9 députés désignés pour corriger la Lépi
Publié le vendredi 5 avril 2013   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Le siège de l`Assemblée nationale à Porto-Novo (Bénin)


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C’est finalement hier jeudi 4 avril 2013 que les députés ont désigné leurs représentants devant sièger au sein du Conseil d’orientation et de supervision chargé de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Après quelques heures de tractations, les candidats sont connus et la liste des 9 députés validée par la plénière.


Karimou Chabi Sika pour le groupe parlementaire « Refondation et émergence », Nicaise Fagnon pour le groupe parlementaire « Refondation paix et développement », Epiphane Quenum pour « Nation et développement », Hélène Kèkè Aholou pour « Refondation et Progrès », Augustin Ahouanvoebla et Charlemagne Honfo pour « l’Union fait la nation-Prd », Léon Basile Ahossi et Louis Vlavonou pour « l’Union fait la nation » puis Sacca Lafia pour « Umpp-Unité Solidarité et progrès. (Ndlr : photo dans l’ordre à la « Une ») Ce sont les neuf députés désignés pour siéger au sein du Conseil d’orientation et de supervision (Cos) chargé de la correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi). Pour en arriver à cette désignation, il a fallu encore des tractations. C’est d’abord à une suspension demandée par le président Mathurin Nago que les députés ont eu droit après l’ouverture de la plénière. Chaque groupe parlementaire est allé se concerter pour finaliser ses choix. Les contestations étaient dans tous les camps en tout cas. Si elles ne sont pas si visibles au sein des Fcbe (majorité parlementaire), il est important de souligner que la désignation de Hélène Kèkè et Chabi Sika Karimou n’a pas été facile. Aussi, les pronostics ont-ils été déjoués au niveau de l’« Un ». Quant à la Renaissance du Bénin, elle s’est contentée de donner satisfaction au député Epiphane Quenum. Finalement, le processus électoral est intervenu vers 17 h 30 pour formaliser le choix de chaque groupe parlementaire. Le principe proposé par la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme était celui de la liste unique. Finalement, la liste unique soumise au vote a été adoptée à 74 voix pour, 01 contre, 01 abstention et 01 nul. Les deux autres membres pour compléter le nombre à onze (11) sont déjà connus. Il s’agit des directeurs de l’Insae et de l’état civil. Il reste à les installer pour accélérer le processus de la correction. Rappelons que les organes de pilotage de l’actualisation sont le Conseil d’orientation et de supervision (Cos), le Centre national de traitement (Cnt) et la Commission communale d’actualisation (Cca). La Cca est composée de 5 membres à savoir le responsable du service en charge de l’Etat civil et de la population de la Commune, deux membres désignés par la majorité parlementaire et deux membres désignés par l’opposition parlementaire.

Situation confuse à l’Un et à la Rb

Le choix des deux représentants du groupe parlementaire « Un » n’a pas chose aisée au cours des négociations. Pendant plusieurs heures, les noms de leurs représentants ne sont pas parvenus au président Mathurin Nago jusqu’à la reprise de la plénière. Le président Nago annonçait six (06) groupes sur sept (07) qui ont déposé les noms de leurs candidats. Le processus électoral lancé, le groupe parlementaire « Un » a enfin annoncé ses deux représentants. Ce sont les députés Ahossi Basile et Eric Houndété qui sont cités ces derniers jours. A la grande surprise, l’honorable Louis Vlavonou a été désigné pour seconder Basile Ahossi. Ainsi, le député Houndété ne pourra plus faire partie des neuf représentants du peuple pour corriger la Liste électorale permanente informatisée. A la Renaissance du Bénin, c’est le député Epiphane Quenum qu’a été choisi au détriment de son collègue Nazaire Sado dont le nom a été abondamment cité ces derniers jours.

Discussions autour du rapport de la commission

Les modalités consacrées dans cette loi qui corrige la Lépi pour faire une répartition détaillée des sièges du Cos et des Cca adoptées à 69 voix pour, o contre et 01 abstention. Les discussions ont été lancées pour le compte du débat général. Le député Eric Houndété a fait noter que depuis décembre que cette loi a été votée, le gouvernement de Boni Yayi chargé de l’application des lois n’a pas bougé d’un iota. Aussi, a-t-il fait noter le déséquilibre au niveau du Cos en faveur de la majorité. Enfin, il appelle le gouvernement à s’empresser pour promulguer le code électoral une fois voté pour que les élections puissent se tenir. Le député Augustin Ahouanvoébla est revenu sur le mode de calcul opéré par la commission des lois pour faire la répartition des sièges. Certes, la qualité du rapport est appréciable, mais il souffre d’insuffisances a fait remarquer ce dernier. Lesquelles insuffisances n’entachent pas les résultats attendus. « Nous avons au terme de l’article 6 de cette loi qui corrige la Lépi, nous avons dit que la majorité aura 5 à désigner et la minorité 4. Il faut partir sur la base de députés qu’il y a dans la majorité et dans la minorité et c’est sur cette base qu’il faut faire la règle de trois. La majorité a 60 députés, la minorité à 19 députés et c’est sur cette base que la règle de trois devrait être faite. », a expliqué le député Ahouanvoébla. Il a été soutenu par le deuxième vice-président Boniface Yêhouétomè.

Thobias G. Rufino
(Br Ouémé/Plateau)

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