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La Nation N° 5936 du 28/2/2014

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Cinquième round des négociations gouvernement-syndicats : Aucune avancée, la grève se poursuit
Publié le vendredi 28 fevrier 2014   |  La Nation


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes et Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (En chemise verte)


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Aucune avancée ne s’est dégagée de la cinquième rencontre tenue hier jeudi 27 février à l’INFOSEC de Cotonou, entre le gouvernement et les responsables des Confédérations et Centrales syndicales signataires des motions de grève qui paralysent actuellement le fonctionnement de l’administration publique. Faute de consensus et campés sur leurs positions respectives, les deux parties se sont séparées dos à dos. Ce qui entraine de facto la poursuite de la grève des travailleurs.

Par Josué F. MEHOUENOU


Une lueur d’espoir avait vu le jour dès la fin du quatrième round des négociations entre le gouvernement et les responsables syndicaux signataires des motions de grève en début de semaine. Même si elle n’avait débouché sur aucune entente concrète, l’énonciation des propositions de concession faites par chaque partie avait été interprétée comme un début de décrispation. Mais à la suite de la rencontre d’hier, il y a lieu de conclure à un fiasco. Ainsi que l’ont reconnu les deux parties à la fin des négociations, il n’y a eu aucune avancée.
Tout semblait pourtant bien parti et la sérénité affichée de part et d’autre à 15 heures 52 minutes, au début de la concertation donnait à nouveau l’espoir que quelque chose allait changer. Mais il n’en sera rien. De l’extérieur de la salle, on pouvait entendre par moment les voix de certains intervenants, ce qui laissait croire à une certaine tension. Effectivement, il y avait tension et cela se fera savoir à 16 heures 43 minutes, avec une suspension.
Et c’est là, qu’on s’entendra dire que «le gouvernement ne veut pas faire des efforts». A en croire les indiscrétions de certains membres des délégations des travailleurs, le gouvernement «s’entête» dans sa logique et «ne veut rien concéder».
La suspension a également donné lieu à de vifs échanges. En dehors des secrétaires généraux Pascal Todjinou, Dieudonné Lokossou, Paul Essè Iko, Noël Chadaré et Christophe Dovonon occupés à échanger entre eux comme d’habitude, les membres de leurs délégations ont ouvert aussi des discussions dans le sens de la poursuite ou non de cette grève qui «commence par faire souffrir les travailleurs».
En effet, face aux défalcations constatées sur les dernières payes, d’aucuns proposent que leurs responsables adhèrent aux propositions du gouvernement. Mais visiblement, cet avis n’est pas partagé par tous.
Avec le niveau atteint déjà par ce mouvement de débrayage, l’unanimité est plutôt faite autour d’une position jusqu’au-boutiste.
C’est d’ailleurs là le point de vue des signataires des motions de grève qui font constater que le gouvernement est resté dans sa logique.
A 17 heures 10 minutes, les ministres François Abiola, Alassane Soumanou, Dorothée Akoko Kindé Gazard, Laurence Sranon, Martial Sounton, Marcel de Souza et Eric Nda, tout comme les médiateurs Nicolas Adagbè et Moïse Mensah retournent dans la salle des négociations, mais pour seulement une demi-heure. Puisqu’à 17 heures 42 minutes, la grande salle de conférence de l’INFOSEC va s’ouvrir de nouveau, pour laisser sortir en premier les membres du gouvernement. Les deux parties étant restées chacune sur leur position, les débats ont été ajournés à une date ultérieure. Mais en attendant, les syndicalistes eux restent fermes, affirmant que « la grève se poursuit ».

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