Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2081 du 27/2/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Décryptage par Irénée Agossa du message présidentiel du 28 février 2014 : Un acte solennel d’ouverture au dialogue et à l’apaisement social
Publié le lundi 3 mars 2014   |  La Presse du Jour


Irénée
© L`événement Précis par DR
Irénée Agossa, le président du mouvement le Nationaliste


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Invité de l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv hier, dimanche 02 mars 2014, Irénée Agossa a affirmé que loin d’être du sensationnel, la décision du chef de l’Etat, vendredi dernier, de rétrocéder aux grévistes l’intégralité des défalcations opérées sur leurs salaires de janvier et février 2014 est une ouverture au dialogue et à l’apaisement social pour une République équilibrée.

Pour le conseiller technique du Président de la République chargé du contrôle de l’exécution des projets, Irénée Agossa, le discours prononcé par le Chef de l’Etat, le vendredi 28 février dernier, témoigne de sa volonté et de celle du gouvernement d’ouvrir la porte au dialogue et à l’apaisement social dans notre pays.

Et il croit dur comme fer que le Chef de l’Etat respectera sa promesse dans les jours à venir. Ainsi, selon l’invité de « Ma part de vérité » sur Golfe Tv hier, le message du Président Boni Yayi, annonçant la restitution aux grévistes des défalcations opérées sur leurs salaires des deux derniers mois, nonobstant les vices de procédure de déclenchement desdites grèves, traduit sa disponibilité à dégeler la crise sociale qui secoue le pays depuis plusieurs semaines.

Mais à la question de savoir pourquoi le chef de l’Etat n’a pas pris cette décision depuis le déclenchement de la crise, et surtout pourquoi avoir choisi pour le faire le 28 février, date du 24è anniversaire de la Conférence nationale de 1990, Irénée Agossa rétorque qu’il s’agit d’une coïncidence heureuse qui n’a rien à voir avec du sensationnel.

Il affirme que le gouvernement et son chef avaient déjà entamé le processus de décrispation de la tension sociale bien avant le 28 février, et que c’est la nature qui a choisi avec le chef de l’Etat cette date qui rappelle que l’orientation des crises dans notre pays a toujours été ancrée dans l’âme du consensus, de la concorde et de la paix.

Aussi, Irénée Agossa indique qu’il ne s’agit pas d’une décision prise par le Chef de l’Etat par contrainte ni parce qu’il avait le dos au mur. Mais qu’au contraire, il a voulu satisfaire aux doléances du peuple béninois de le voir intervenir pour le retour d’un climat de paix dans notre pays. Ainsi, renchérit-il, c’est au regard de la souffrance que vivent les victimes de ces grèves perlées, soit les apprenants dans les rues, les malades dans les hôpitaux et les citoyens ayant besoin des services de la justice,… que le chef de l’Etat, en tant que garant de la cohésion sociale, a pris cette décision.

L’invité de golfe Tv a souligné que face à la situation actuelle, l’important à avoir à l’esprit est que l’ennemi N°1 que tout citoyen béninois doit œuvrer à abattre est la pauvreté qui crée un fossé social criard entre les couches démunies et celles riches.

Pour une République plus équilibrée

Interpellé sur le fait que dans son message le chef de l’Etat a laissé entendre que les syndicalistes mènent des mouvements de grève qui participent à « un vaste plan de déstabilisation du système démocratique du pays et des Institutions de la République », une accusation tendant à faire croire qu’en l’état le dialogue proposé par le président est biaisé, Irénée Agossa affirme qu’il revient aux syndicalistes de prouver au peuple entier que leurs revendications sont sincères.

Il ajoute qu’ils ne doivent pas s’arroger les prérogatives du politique, mais se limiter à leur rôle social et moderniser leur syndicalisme. En ce sens, ne jugeant pas cette décision du chef de l’Etat comme une victoire des syndicalistes ni une capitulation du gouvernement, Irénée Agossa insiste que le Président Boni Yayi ouvre ainsi la voie à la poursuite du dialogue pour une République plus équilibrée où chaque Béninois sera respecté.

Ainsi, il a précisé que le point de chute du discours du chef de l’Etat montre clairement que le gouvernement reconnaît sa part de responsabilité dans cette crise et est disposé à trouver de justes solutions afin que les consciences des uns et des autres soient mieux équilibrées.

Pour lui, le Chef de l’Etat scelle ainsi un pacte stratégique avec les syndicalistes en particulier et tout le peuple, dans un esprit patriote et de responsabilité. L’invité de Golfe Tv indique qu’en la matière, la consolidation du dialogue interreligieux est capitale pour l’apaisement et la cohésion sociale à laquelle le Président vient ainsi d’ouvrir la porte. Il exhorte donc toutes les composantes de la société à travailler pour un pays apaisé, développé et où le respect de l’autorité sera une réalité.

Monaliza Hounnou

 Commentaires