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La Nation N° 5937 du 3/3/2014

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Lancement de la campagne de commercialisation de la noix d’anacarde : le marché ouvert en priorité aux unités de transformation locales
Publié le lundi 3 mars 2014   |  La Nation




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La campagne de commercialisation 2013-2014 de la noix d’anacarde a été lancée, samedi 1er mars dernier à Kétou. C’est par consensus que les acteurs de la filière ont fixé le prix du kg à 200 F CFA. Toutefois, pour permettre d’abord aux unités de transformation installées sur le territoire national de s’approvisionner, les premiers chargements au port de Cotonou qui sont destinés à l’exportation ne commenceront pas avant le 16 mars.

La campagne de commercialisation 2013-2014 de la noix d’anacarde a été lancée, samedi 1er mars derni


La campagne de commercialisation 2013-2014 de la noix d’anacarde a été lancée, samedi 1er mars dernier à Kétou. C’est par consensus que les acteurs de la filière ont fixé le prix du kg à 200 F CFA. Toutefois, pour permettre d’abord aux unités de transformation installées sur le territoire national de s’approvisionner, les premiers chargements au port de Cotonou qui sont destinés à l’exportation ne commenceront pas avant le 16 mars.

Après 2009, Kétou a une nouvelle fois eu l’honneur d’accueillir samedi 1er mars dernier la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation 2013-2014 de la noix d’anacarde. L’événement qui a eu lieu à la place du centenaire de la renaissance de la commune, a connu la grande mobilisation des différents acteurs de la filière dont le Conseil national des exportateurs de cajou (CoNEC).

En dépit des difficultés auxquelles ils sont confrontés, tous ont réaffirmé leurs engagements à contribuer au développement de cette spéculation, la deuxième après le coton, en termes de produits d’exportation au Bénin.

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Yacoubou Touré, la production d’anacarde est une spéculation qui s’est imposée d’elle-même comme une filière d’opportunité au Bénin. Elle l’a fait de façon stratégique en tant que spéculation de types familial et industriel qui participe énormément à l’accroissement de la richesse nationale.

Une filière d’avenir

La cérémonie de lancement de l’édition 2013-2014 de cette campagne de commercialisation, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce, Adam Ahantchédé, atteste de la volonté renouvelée du gouvernement de mettre au centre de ses préoccupations la promotion de cette filière. « La dynamique observée au sein de la filière anacarde, donne l’espoir que sa contribution à la mobilisation des devises pour développer l’économie nationale ira en s’accroissant.

Vos efforts de production, de transformation et d’exportation au sein de la filière contribuent à développer des chaînes de valeurs créatrices d’emplois, de revenus et de valeurs ajoutées au Produit intérieur brut », a indiqué le directeur de cabinet, en témoignant la reconnaissance du gouvernement aux acteurs qui œuvrent pour augmenter sa production et sa rentabilité.

Adam Ahantchédé a toutefois déploré les dysfonctionnements constatés dans la commercialisation, les exportations sans contrôle qui ne permettent pas de disposer de statistiques fiables, le peu d’engouement pour la pratique de la vente groupée.

Ces difficultés qui constituent, selon lui, des freins pour le développement harmonieux de la filière, ont été dénoncées au cours de la précédente campagne. Aussi, le ministère de l’Industrie et du Commerce s’est-il engagé à veiller davantage au suivi et à la traçabilité des opérations d’exploitation des noix d’anacarde.

200 F CFA le kg

Le Bénin, faut-il aussi le préciser, transforme moins de 10% de sa production nationale. Ainsi, pour la campagne de 2012-2013, seules 4 992 tonnes l’ont été pour une production estimée à plus de 100 000 tonnes.

Pour encourager les efforts des opérateurs qui se sont lancés dans l’installation d’unités de transformation au Bénin, et les assurer de son soutien, le gouvernement leur a accordé la priorité de s’approvisionner du 1er au 15 mars prochain. «Aucun chargement de noix de cajou dans le port de Cotonou ne sera admis avant le 16 mars 2014 », a averti le directeur de cabinet Adam Ahantchédé.

Le prix « first » des noix de cajou retenu par consensus, à l’issue de la réunion de la Commission permanente des acteurs de ladite filière, mardi 21 janvier dernier, est de 200 F CFA le kg. Des dispositions ont été prises pour faire respecter le mécanisme de son application.

Le faux bond du gouvernement à Kétou

A l’heure de la campagne du coton, celles des autres filières n’ont plus droit à la moindre considération. En témoigne le lancement de la campagne de commercialisation 2013-2014 de la noix d’anacarde dont la cérémonie qui a eu lieu samedi 1er mars dernier à Kétou, n’aura finalement enregistré la présence d’aucun ministre du gouvernement.

Grande a été la frustration du maire de la commune, Salami Saliou Osséni et ses populations, lorsqu’ils apprirent que le ministre Raphaël Edou annoncé pour sauver les meubles en l’absence de ses collègues de l’Industrie et du Commerce, Naomie Azaria et de l’Agriculture, Fatouma Djibril, occupées par le coton, ne sera plus à leurs côtés.

Et pourtant, l’anacarde représente, selon le secrétaire général du CoNEC-Bénin, Rigobert Koura, le 2è produit d’exportation du pays. Cette filière contribue pour 8% au revenu d’exportation nationale et 24,87% à celui de l’exportation agricole.

Le Bénin est aujourd’hui le 9è producteur mondial de cajou et le 3è au niveau africain. En 2012, il a exporté 155 929 tonnes contre 36,487 tonnes en 2001. Quelque 200 000 ha sont emblavées aujourd’hui contre 30 000 ha en 1996. M.G

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