Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Education

Education : Les écoles toujours fermées, les enseignants dans les rues demain
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  Adjinakou


Les
© Autre presse par DR
Les enseignants des universités publiques en grève illimitée


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Désormais le mouvement de paralysie générale de l’Administration publique se remarque essentiellement dans les écoles. Mieux, les enseignants ne sont pas prêts à baisser la garde. A u contraire, ils projettent une marche sur l’Assemblée nationale pour demain.

Les travailleurs béninois et surtout ceux de Porto-Novo et environs sont décidés à aller au bout de leurs déterminations. Les nouvelles menaces de défalcations et de radiation des fonctionnaires grévistes brandies par le pouvoir semblent ne pas les intimider.

Cette semaine, les travailleurs se sont une fois encore abstenus d’aller au service. Ils ont largement suivi le mot d’ordre de grève et se sont ainsi retrouvés en assemblée générale à l’école urbaine centre de Porto-Novo. Si depuis le début de son lancement, il y a deux mois la motion de grève était très peu suivie dans les lycées et collèges vu la présence des vacataires, hier, ce fut le contraire. La plupart des écoles et collèges d’enseignement général de la ville de Porto-Novo, était quasiment déserte dans la matinée d’hier.

Les enseignants dans leur majorité notamment les vacataires étaient absents. Par endroit, les élèves ont interdit l’accès aux salles de classe aux enseignants non grévistes les obligeant à se rallier à leurs collègues en mouvement. Hier, ce ne fut pas seulement l’école qui était paralysée par les mouvements de débrayage, les recettes et perceptions sont bloquées.

Contrairement aux semaines précédentes, la grève de 72 heures déclenchée par les centrales en réponse à la violente répression de la marche pacifique du 27 décembre dernier contre la privation des libertés démocratiques, la corruption et les concours frauduleux a été largement suivie. Selon Joseph Aimansè, responsable du comité de lutte des travailleurs de l’Ouémé et du Plateau, à Porto-novo , Adjarra , Avrankou , Pobè , Sakété , Ifangni et Kétou le mouvement a été largement suivi malgré les intimidations du gouvernement.


Charles Honvoh

 Commentaires