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Fraternité N° 3556 du 5/3/2014

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Eglise Catholique Romaine : le mercredi des cendres lance le carême chrétien
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  Fraternité




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(Les fidèles invités au jeûne, à la prière et à l’aumône pour 40 jours) La communauté chrétienne catholique observe ce jour l’imposition des cendres. Ce mercredi des cendres qui vient après le mardi gras, marque le début du Carême. Il constitue un jour particulièrement pénitentiel, où les chrétiens manifestent leur désir personnel de conversion.

Des milliers de fidèles catholiques recevront ce jour l’imposition des cendres en signe du début du carême chrétien. A cette occasion, les homélies ou enseignements devront aller dans le sens d’une invite à la conversion, telle que le recommande la liturgie romaine. « En recevant l’imposition des Cendres dans les églises, on exprime avec humilité et sincérité de cœur que nous voulons nous convertir et croire vraiment à l’Evangile », a expliqué Diane, une fidèle de la paroisse Sainte Thérèse de Godomey. La bénédiction et l’imposition des cendres se font pendant la Messe, après l’homélie. Les formules de l’imposition des cendres sont inspirées des Saintes Ecritures : Genèse 3, 19 et Marc 1,15.

Origine des cendres
L’origine de l’imposition des cendres relève de la structure de la pénitence canonique. Elle commence à être obligatoire pour toute la communauté chrétienne à partir du Xème siècle. La liturgie actuelle conserve les éléments traditionnels : imposition des cendres et jeûne rigoureux. Les cendres viennent des rameaux bénis pendant le Dimanche des rameaux de l’année précédente, suivant une tradition qui remonte au XIIème siècle. La formule de bénédiction rappelle la condition du pécheur qui la reçoit.
Symbolisme
Le symbolisme des cendres est le suivant : condition de faiblesse et de vanité de l’homme, qui avance vers la mort ; condition pécheresse de l’homme ; prière et supplication ardente pour que Dieu lui vienne en aide ; résurrection, étant donné que tout homme est appelé à participer au triomphe du Christ.

Le carême et la pénitence
Le carême est une retraite collective de quarante jours pendant lesquels l’Eglise propose à ses fidèles l’exemple du Christ pendant sa retraite dans le désert, se prépare à la célébration des solennités pascales, dans la purification du cœur, la pratique parfaite de la vie chrétienne et une attitude de pénitence. On appelle « carême » la période de quarante jours (quadragesima) réservée à la préparation de Pâques, et marquée par l’ultime préparation des catéchumènes qui doivent recevoir le baptême le jour de Pâques. Le carême est un temps de prière et de partage. La pénitence peut être marquée par le jeûne ou l’abstinence, comme l’abstention volontaire de viande et laitage, et parfois de nos jours de dessert et de sucrerie. Les anciens rites étant de plus en plus oubliés, aujourd’hui l’accent est davantage porté sur le caractère spirituel du carême. L’Eglise invite ses fidèles à faire du Carême un temps de retraite spirituelle dans lequel l’effort de méditation et de prière doit être soutenu d’un effort de mortification personnelle, laissée à la libre générosité de chacun.

Jeûne, prière et aumône
La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. Les Ecritures insistent surtout sur trois formes : le jeûne, la prière et l’aumône, qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. Elles citent comme moyens d’obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain, l’intercession des saints et la pratique de la charité « qui couvre une multitude de péchés » (1 P 4,8). Le jeûne chrétien est plus spirituel, et chacun choisit la façon dont il va se priver de quelque chose dans sa vie quotidienne, pour se préparer dans la pénitence durant les 40 jours qui précèdent la fête de Pâques.

Les aspects pastoraux pendant le carême
Le temps du Carême est un temps liturgique fort, dans lequel toute l’Eglise se prépare à la célébration des fêtes pascales. La Pâque du Seigneur, le Baptême et l’invitation à la réconciliation, moyennant le sacrement de la Pénitence, sont ses grandes coordonnées.
Il est conseillé d’utiliser comme moyen pastoral : la catéchèse du Mystère pascal et des sacrements ; l’exposition et la célébration abondante de la Parole de Dieu ; la participation, si possible quotidienne, à la liturgie de carême, aux célébrations pénitentielles et, surtout, à la réception du sacrement de pénitence ; les exercices spirituels, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l’aumône et les œuvres caritatives et missionnaires.

Le chemin de croix… une dévotion catholique



« Faire le chemin de croix est une cérémonie qui nous fait revivre les évènements de la passion de Jésus-Christ et nous fait réfléchir à la signification de ces évènements. On pense aux souffrances du Christ et on fait l’expérience de l’amour que révèle son attitude. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimés jusqu’au bout. Cette cérémonie nous fait vivre avec amour notre propre croix. "Celui qui veut marcher derrière moi, qu’il se renonce lui même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive", nous a dit Jésus. Nous trouvons dans l’exemple du Christ l’attitude que nous sommes invités à avoir à notre tour. C’est ainsi que nous participons à la croix du Christ », a expliqué Alfred, fidèle à la paroisse Saint Michel de Togoudo. Le chemin de croix est une dévotion catholique. Il ne fait pas partie de la liturgie de l’Église, mais c’est une dévotion recommandée par les papes. En effet, certains mystiques, comme saint François d’Assise qui a reçu les stigmates, Angèle de Foligno, A. Catherine Emmerich, ont vécu d’une manière très intense la passion de Jésus-Christ.

Les retombées d’un bon carême
« Si les fidèles vivent bien la période du Carême, ils doivent obtenir une authentique et profonde conversion personnelle. De cette manière, ils pourront préparer la plus grande fête dans la vie d’un chrétien, la fête de Pâques qui matérialise la résurrection du Seigneur. Cette fête symbolise la victoire du Seigneur Jésus-Christ sur la mort. Si nous croyons en Jésus-Christ et si entre temps nous avons observé les recommandations pour passer un bon carême, nos péchés nous seront pardonnés et nous allons ressusciter avec notre Seigneur Jésus-Christ le jour de Pâques », a indiqué Robert, fidèle de la paroisse Sainte Thérèse de Godomey.

Une réconciliation avec “Dieu”
Pendant le carême, le chrétien tend vers la conversion pour bénéficier des grâces pascales. En effet, se convertir veut dire se réconcilier avec Dieu, s’éloigner du mal pour établir une relation d’amitié avec le Créateur. Cela suppose qu’il faut se laisser aller au repentir et à la Confession de tous ses péchés. Une fois rétablis dans la grâce, nous devons prendre la résolution de changer dans les attitudes tout ce qui ne plaît pas à Dieu.

Période du Carême 2014
Le carême débutera donc le 05 mars 2014, le mercredi des Cendres et se terminera le jour de la fête de Pâques le dimanche 20 avril 2014. A noter qu’il s’agit de 40 jours ouvrables, les dimanches, il n’y a jeûne.

Le Pape François et le carême
Désormais, le jeûne n’est guère pratiqué et se limite essentiellement à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint. Pour respecter le jeûne, on ne doit faire qu’un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale, sans viande. On ne doit rien manger entre les repas. Sont dispensés de jeûner les malades, les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans et les femmes enceintes. Le but du jeûne : se priver momentanément de quelque chose qui nous est nécessaire ou agréable pour se donner le temps de retrouver l’essentiel. Le jeûne chrétien est toujours accompagné par la prière et le partage.

MESSAGE DE SA SAINTETÉ
FRANÇOIS POUR LE CARÊME 2014
Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté (cf 2 Cor 8,9)

Chers frères et sœurs,
Je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de Saint Paul : « Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de saint Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui ? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique ?

La grâce du Christ
Ces paroles nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la pauvreté : « Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous … ». Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre ; il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, « vidé », pour nous devenir semblable en tout (cf. Ph 2, 7 ; He 4, 15). Quel grand mystère que celui de l’Incarnation de Dieu ! C’est l’amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous. Jésus en effet, « a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché » (Conc. œcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et Spes, n. 22.

Une synthèse de la logique de Dieu
La raison qui a poussé Jésus à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi, mais, – dit saint Paul – [pour que] « … vous deveniez riches par sa pauvreté ». Il ne s’agit pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style ! Il s’agit au contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ ! Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés. Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant saint Paul connaît bien « la richesse insondable du Christ » (Ep 3, 8) « établi héritier de toutes choses » (He 1, 2).

Devenir des fils dans le Fils
Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches ? C’est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur le bord de la route (cf. Lc 10, 25ss). Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse : Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils ; sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son « joug qui est doux », il nous invite à nous enrichir de cette « riche pauvreté » et de cette « pauvre richesse » qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né (cf. Rm 8, 29).
On a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints (L. Bloy) ; nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

Notre témoignage
Nous pourrions penser que cette « voie » de la pauvreté s’est limitée à Jésus, et que nous, qui venons après Lui, pouvons sauver le monde avec des moyens humains plus adéquats. Il n’en est rien. À chaque époque et dans chaque lieu, Dieu continue à sauver les hommes et le monde grâce à la pauvreté du Christ, qui s’est fait pauvre dans les sacrements, dans la Parole, et dans son Église, qui est un peuple de pauvres. La richesse de Dieu ne peut nous rejoindre à travers notre richesse, mais toujours et seulement à travers notre pauvreté personnelle et communautaire, vivifiée par l’Esprit du Christ.
À l’exemple de notre Maître, nous les chrétiens, nous sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à œuvrer concrètement pour la soulager. La misère ne coïncide pas avec la pauvreté ; la misère est la pauvreté sans confiance, sans solidarité, sans espérance. Nous pouvons distinguer trois types de misère : la misère matérielle, la misère morale et la misère spirituelle. La misère matérielle est celle qui est appelée communément pauvreté et qui frappe tous ceux qui vivent dans une situation contraire à la dignité de la personne humaine : ceux qui sont privés des droits fondamentaux et des biens de première nécessité comme la nourriture, l’eau et les conditions d’hygiène, le travail, la possibilité de se développer et de croître culturellement. Face à cette misère, l’Église offre son service, sa diakonia, pour répondre aux besoins et soigner ces plaies qui enlaidissent le visage de l’humanité. Nous voyons dans les pauvres et les laissés-pour-compte le visage du Christ ; en aimant et en aidant les pauvres nous aimons et nous servons le Christ. Notre engagement nous pousse aussi à faire en sorte que, dans le monde, cessent les atteintes à la dignité humaine, les discriminations et les abus qui sont si souvent à l’origine de la misère. Lorsque le pouvoir, le luxe et l’argent deviennent des idoles, ils prennent le pas sur l’exigence d’une distribution équitable des richesses. C’est pourquoi il est nécessaire que les consciences se convertissent à la justice, à l’égalité, à la sobriété et au partage.

La misère morale… début de suicide
La misère morale n’est pas moins préoccupante. Elle consiste à se rendre esclave du vice et du péché. Combien de familles sont dans l’angoisse parce que quelques-uns de leurs membres – souvent des jeunes – sont dépendants de l’alcool, de la drogue, du jeu, de la pornographie ! Combien de personnes ont perdu le sens de la vie, sont sans perspectives pour l’avenir et ont perdu toute espérance ! Et combien de personnes sont obligées de vivre dans cette misère à cause de conditions sociales injustes, du manque de travail qui les prive de la dignité de ramener le pain à la maison, de l’absence d’égalité dans les droits à l’éducation et à la santé. Dans ces cas, la misère morale peut bien s’appeler début de suicide. Cette forme de misère qui est aussi cause de ruine économique, se rattache toujours à la misère spirituelle qui nous frappe, lorsque nous nous éloignons de Dieu et refusons son amour. Si nous estimons ne pas avoir besoin de Dieu, qui nous tend la main à travers le Christ, car nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de l’échec. Seul Dieu nous sauve et nous libère vraiment.

L’Évangile comme antidote
L’Évangile est l’antidote véritable contre la misère spirituelle : le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché et qu’il nous aime gratuitement, toujours, et selon laquelle nous sommes faits pour la communion et pour la vie éternelle. Le Seigneur nous invite à être des hérauts joyeux de ce message de miséricorde et d’espérance ! Il est beau d’expérimenter la joie de répandre cette bonne nouvelle, de partager ce trésor qui nous a été confié pour consoler les cœurs brisés et donner l’espérance à tant de frères et de sœurs qui sont entourés de ténèbres. Il s’agit de suivre et d’imiter Jésus qui est allé vers les pauvres et les pécheurs comme le berger est allé à la recherche de la brebis perdue, et il y est allé avec tout son amour. Unis à Lui, nous pouvons ouvrir courageusement de nouveaux chemins d’évangélisation et de promotion humaine.

Période de privation pour enrichir les autres
Chers frères et sœurs, que ce temps de Carême trouve toute l’Église disposée et prête à témoigner du message évangélique à tous ceux qui sont dans la misère matérielle, morale et spirituelle ; message qui se résume dans l’annonce de l’amour du Père miséricordieux, prêt à embrasser toute personne, dans le Christ. Nous ne pourrons le faire que dans la mesure où nous serons conformés au Christ, Lui qui s’est fait pauvre et qui nous a enrichi par sa pauvreté. Le Carême est un temps propice pour se dépouiller ; et il serait bon de nous demander de quoi nous pouvons nous priver, afin d’aider et d’enrichir les autres avec notre pauvreté. N’oublions pas que la vraie pauvreté fait mal : un dépouillement sans cette dimension pénitentielle ne vaudrait pas grand chose. Je me méfie de l’aumône qui ne coûte rien et qui ne fait pas mal.

Ma prière
Que l’Esprit Saint, grâce auquel nous « [sommes] pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout » (2 Co 6, 10), nous soutienne dans nos bonnes intentions et renforce en nous l’attention et la responsabilité vis-à-vis de la misère humaine, pour que nous devenions miséricordieux et artisans de miséricorde. Avec ce souhait je vous assure de ma prière, afin que tout croyant et toute communauté ecclésiale puisse parcourir avec profit ce chemin de Carême. Je vous demande également de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde.


Réalisation : Isac A. YAÏ, Arnaud DOUMANHOU et Eustache AMOULE

Arnaud DOUMANHOUN

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