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La Nation N° 5939 du 5/3/2014

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Marche pacifique : Une marche pacifique des étudiants étouffée par les forces de l’ordre
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  La Nation




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Les militants de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (UNSEB) avec à leur tête, André Assé, ont organisé, hier mercredi 5 mars à la place de l’Etoile rouge de Cotonou, une marche pacifique. Soutenant les travailleurs, ils réclament eux aussi le limogeage du commissaire Pierre Agossadou et du préfet Placide Azandé, puis l’annulation des concours frauduleux organisés au profit du ministère de l’Economie et des Finances.


«Non à la ruine de l’école! Non à la fermeture des universités aux enfants des pauvres ! Liberté au peuple ! », «Annulez les concours frauduleux pour offrir la chance aux enfants de pauvres ! Sanctionnez les violateurs des libertés pour la paix au peuple et dans le pays!», «Remboursez les sous défalqués ! Limogez Pierre Agossadou et Placide Azandé ! ».

Ainsi sont libellés les messages que scandaient hier, André Assé et quelques étudiants, militants de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (UNSEB).

A travers leur énième marche pacifique, ils entendaient ne pas rester indifférents à la crise sociale qui secoue le pays en ce moment et surtout, à la menace d'une année blanche. Cependant, ils implorent le retour au respect des libertés démocratiques, à la sécurité des personnes et des biens, à l’équité et à l’égalité.

La Police et la Gendarmerie nationale étaient présentes sur les lieux.
Après avoir observé pendant plusieurs minutes les manifestants faire le tour de la place publique, ils finiront par intervenir, en formant un cercle pour contrer leur mouvement.
Les manifestants, résignés, se sont alors installés à même le sol pour poursuivre leur mouvement. Selon certains agents approchés, cette marche organisée par l’UNSEB et ses partisans n’a pas été autorisée et par voie de conséquence, était considérée comme un trouble à l’ordre public.

Les deux camps qui se sont retrouvés face-à-face comme dans une sorte de coexistence pacifique, s’observaient avec une réelle menace de s’affronter. Mais à l’arrivée, il y a eu plus de peur que de mal.

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