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Fraternité N° 3556 du 5/3/2014

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Crise sociale au Bénin : Les centrales syndicales persistent
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  Fraternité


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© Autre presse par DR
Campagne de désinformation du gouvernement à propos des négociations : les Centrales syndicales annoncent la rupture


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Les Centrales et confédérations syndicales persistent et signent : la grève continue. Pendant que les magistrats, les praticiens-hospitaliers et les agents judiciaires ont suspendu leur motion de grève, ce n’est donc pas le cas des centrales et confédérations.

Hier à la bourse du travail, elles ont tenu une Assemblée générale avec leurs militants pour donner leur position sur la poursuite ou non de la grève. Parlant du discours du Chef de l’Etat et des récentes interventions du ministre du travail et de la fonction publique, chargé du dialogue social, Martial Sounton, ils ont affirmé qu’ils ne sont pas de nature à apaiser la tension sociale.

Selon le Secrétaire de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin, Paul Essè Iko, la motion de grève lancée le mardi 07 janvier dernier ne porte pas sur les défalcations, mais plutôt sur les défalcations sur salaires opérées en 2012, le droit à la liberté, la démission du Préfet Placide Azandé et du Commissaire central de Cotonou, Pierre Coovi Agossadou et l’annulation du concours frauduleux validé le 04 décembre 2013 par l’Etat. « La question des défalcations des mois de janvier et février n’est intervenue qu’au cours de la grève », a-t-il expliqué.

Le Secrétaire générale de la Confédération syndicale autonome, Dieudonné Lokossou a, pour sa part, fustigé le fait que les négociations se soient conclues à la télévision. Selon lui, les négociations doivent être conclues au sein du comité chargé du dialogue Gouvernement-Syndicats et sanctionnées par un relevé des conclusions.

« D’ailleurs, personne ne peut lever la motion de grève autres que les centrales et confédérations syndicales elles-mêmes », a-t-il martelé avant d’insister sur le fait que le chef de l’Etat doit au moins se prononcer le cas du préfet Placide Azandé et qu’il aurait dû fixer les travailleurs sur ce sujet lors de son message à la nation. De même, il dit ne pas comprendre que les travailleurs en grève n’aient aucune information ce qui concerne les concours frauduleux

Pour le Sg de la Fesyntra-Finance, Laurent Mètognon, les revendications formulées dans chaque secteur ne sont pas identiques.

Donc, d’après lui, il ne pourrait y avoir de solutions identiques. « La plupart des revendications de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), du syndicat des travailleurs de la justice et assimilés du Bénin (Syntrajab) et du Collectif des praticiens hospitaliers (Cph) ont été satisfaites.

Quant au Front des trois ordres de l’enseignement, une seule revendication sur quatre a été satisfaite à savoir la restitution des défalcations sur salaires du mois de janvier et février », a-t-il conclu.

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