Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4302 du 5/3/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Limogeage de Placide Azandé et de Pierre Agossadou : qui reculera entre le gouvernement et les syndicats ?
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  Le Matinal


Placide
© Autre presse par DR
Placide Azandé, Préfet des Départements de l`Atlantique et du Littoral


 Vos outils




Les positions sont tranchées entre le gouvernement et les syndicats à propos du limogeage ou non du Préfet de l’Atlantique/Littoral, Placide Azandé et du commissaire central de la ville de Cotonou, Pierre Agossadou. Les deux parties se jettent la pierre et restent intransigeantes autour de la question.


Le gouvernement soutient avec fermeté qu’il ne cédra pas aux injonctions des syndicalistes suite à la barbarie policière du 27 décembre 2013. Défendant la position de l’Exécutif, le ministre du Travail, Martial Sounton, dans l’une de ses interventions, a déclaré que ce n’est pas sous la pression de la rue que le gouvernement procèdera au limogeage des deux autorités incriminées. A cet effet, il a indiqué qu’une commission sera créée pour situer les implications de la répression de la marche des travailleurs.

Visiblement, le Pouvoir n’est pas enclin à lâcher ces deux autorités malgré l’aggravation de la fronde sociale. De leur côté, les syndicalistes ne veulent pas démordre. Pour eux, le préalable pour un dégel de la situation est le limogeage pur et simple des commanditaires de la répression du 27 décembre à Cotonou.

On constate qu’ils tiennent mordicus à la satisfaction de cette revendication préjudicielle. Qui reculera alors entre le Gouvernement et les Syndicats ? Si le Pouvoir en place refuse de céder, les mouvements de grève s’intensifieront. De là, le secteur éducatif sera toujours paralysé avec à la clé les descentes tous azimuts dans la rue des élèves et étudiants. Si le gouvernement fléchissait sous la pression syndicale, il aurait ravalé ses vomissures.

En contre partie, il aurait obtenu la décrispation de la situation. Au cas où il n’entendrait pas raison, les travailleurs auraient-ils la sagesse de lâcher prise en raison de la menace d’une année blanche qui pointe à l’horizon ? Difficile de le dire. Toujours est-il que rien ne présage de l’aboutissement heureux de la crise sociale actuelle. A cette allure, l’optimisme s’envole au point où l’on se demande si les deux parties pourront accorder leurs violons sur le sujet.

Jules Yaovi Maoussi

 Commentaires