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Les 4 Vérités N° 456 du 5/3/2014

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Après la suspension de la grève par les médecins, les magistrats et les auxiliaires de justice, Les parents d’élèves attendent le moratoire des syndicats des enseignants
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  Les 4 Vérités


Education
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Education nationale : Les directeurs d`écoles et enseignants de la circonscription scolaire 1, 2 et 3 d`Abomey-Calavi et Sô-Ava ont décidé de fermer les salles de classe


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Par Guillaume C. AGBO

Les praticiens hospitaliers, les magistrats et les auxiliaires de justice reprennent le travail. Ils mettent ainsi fin à une série de grève qui aura marqué plus d’un béninois. Et le souhait des populations aujourd’hui, c’est la reprise des cours dans les trois secteurs de l’éducation afin que les examens de fin d’année se déroulent. Les parents d’élèves ont été très contents d’apprendre la restitution des deux mois de défalcation de l’année 2014 par le chef de l’Etat, Dr Boni Yayi. Selon eux, le Gouvernement a fait un pas de géant pour une sortie de crise. C’est pourquoi ils attendent le moratoire des syndicats des enseignants.


Le chef de l’Etat, Boni Yayi, a annoncé la restitution des défalcations au cours d’un message à la nation. Ce message a été prononcé vendredi 28 février 2014 date très importante dans l’histoire de la démocratie au Bénin puisqu’elle commémore la fin de la conférence des forces vives de la nation de février 1990. C’est donc un acte de haute portée, qui loin d’être un discours vaseux est un engagement fort qui témoigne de la volonté manifeste du Chef de l’Etat dans la résolution de la tension sociale. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de mettre en place une stratégie pour éviter une année blanche aux élèves et étudiants, relève de demain.
Et le souhait des Béninois aujourd’hui après ce pas du chef de l’Etat, c’est que les travailleurs grévistes mettent de l’eau dans leur vin et fassent une concession en reprenant le travail, surtout les enseignants. Le cri de détresse des parents d’élèves doivent les amener à avoir pitié des élèves, dont les résultats de fin d’année aux différents examens ne sont pas reluisants durant les trois dernières années. A l’image des magistrats, des praticiens hospitaliers et des auxiliaires de justice, les enseignants devront faire le pas pour que l’école ouvre véritablement ses portes. Les enseignants devront reprendre le chemin des classes en donnant un moratoire de six mois au Gouvernement. Cela est possible.
Le Gouvernement ne fait que suivre la volonté des travailleurs grévistes qui ont posé comme condition préalable la restitution des défalcations opérés pour fait de grève. Et si les enseignants vacataires entrent dans la danse des mouvements de grève, ce serait très regrettable. L’heure est à une sérieuse sortie de crise. Les vacataires doivent donc comprendre la nécessité qu’il faut aujourd’hui sauver l’année scolaire et éviter de mettre de l’huile sur le feu.
Les parents d’élèves ne veulent pas d’une année blanche pour leurs enfants. Leur seul souci, c’est la reprise des cours. Les vacataires devront donc bien mesurer la portée de leur décision d’aller en grève. Il ne faut donc pas qu’ils compromettent la volonté du Gouvernement œuvre pour leur insertion dans la famille des agents permanents. Faut-il le souligner, un élève du secteur public coute pour un parent environ 350.000 fcfa tandis que celui d’un lycée coute environ 750.000 fcfa.
Les centrales et confédération syndicales sont aussi invités à lever leur motion de grève tout en poursuivant les négociations avec le gouvernement. Pourquoi ne pas donner un moratoire au gouvernement comme les magistrats et les auxiliaires de justice sans oublier les médecins ? Comme le dirait l’autre, en temps de guerre on demande souvent un cessez-le-feu et les parties en guerre se retrouvent à la table de négociation. Pour tuer le coq, on lui donne souvent de l’eau à boire, dit-on. Les enseignants devront faire preuve de patriotisme. De sources concordantes à prendre avec des pincettes, le Front des trois ordres de l’enseignement devrait se prononcer dans les heures qui viennent. Pourquoi ne pas alors demander aux enseignants de reprendre les cours en attendant la poursuite des négociations ?!

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