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Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

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Négociations Gouvernement-Syndicats : des avancées, mais la grève continue
Publié le lundi 10 mars 2014   |  Adjinakou




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Une nouvelle rencontre des négociations gouvernement –syndicats s’est tenue ce vendredi 07 Mars à l’INFOSEC de Cotonou. Une énième rencontre soldée par un échec. Si une légère avancée est à noter au niveau des points relatifs à la rétrocession des fonds défalqués en 2014 et du relèvement du SMIG, rien n’a été précis du côté du limogeage des deux autorités exigé par les syndicalistes. Ces derniers maintiennent donc la pression sur le gouvernement.


Cette sixième rencontre de négociations gouvernement-syndicats a duré toute la journée du vendredi 07 mars 2014. Par rapport à la rétrocession des fonds défalqués sur salaire pour fait de grève les discussions se sont poursuivies. Tandis que les syndicalistes exigent la rétrocession de 2012, le gouvernement n’accepte accorder que celle de janvier et février 2014 et ce, à la fin du mois de Mars 2014. S’agissant du SMIG, il faut reconnaitre que les deux camps se sont accordés sur son relèvement à 40 mille francs.

En ce qui concerne le limogeage de Placide Azandé et de Pierre Agossadou, le gouvernement déclare ne pouvoir céder à une telle exigence tant que la culpabilité des deux personnalités n’est pas établie par un conseil de discipline. Mieux, le gouvernement souhaite que ces deux derniers points soient versés à la commission chargée du dialogue sociale. En ce qui concerne l’annulation du concours frauduleux exigée par les partenaires sociaux, tout en versant ce dossier à la commission Mensah, l’exécutif donne jusqu’au 21 Mars prochain pour un règlement.

Malheureusement, les responsables syndicaux sont restés sur leur faim. Pour Laurent Mètognon de la Fésyntra-finances à l’issue des négociations, cela ne suffit pas pour une levée de la motion de débrayage. ‘’La grève continue’’ a-t- il dit.

Charles Honvoh



Lire le communiqué du front des trois ordres de l’Enseignement

FRONT D’ACTION DES SYNDICATS DES TROIS ORDRES D’ENSEIGNEMENT

97 11 27 15/ 97 32 48 00 / 96 64 57 79 / 97 74 40 20

COMMUNIQUE DE PRESSE
Les organisations syndicales évoluant au sein du Front, après décryptage minutieux du relevé des conclusions ayant sanctionné quinze heures de négociation lors de la sixième rencontre Gouvernement /Centrales, Confédérations et FESYNTRA FINANCES au sujet de la tension sociale engendrée par la barbarie du 27 décembre 2013, tiennent à faire les observations suivantes :

1. Le relevé des conclusions, à la lecture, a banalisé les revendications spécifiques des enseignants, notamment la restitution des défalcations illégales de 2O12 et les modalités de jouissance des 1,25 de revalorisation du point indiciaire accordé à tous les Agents de l’Etat par le Décret 2011-505 du 5 aout 2011 et la sédentarisation des vacataires, objets de la motion du Front en vigueur depuis le 24 janvier 2014 ;

2. Les 1,25 de revalorisation du point indiciaire est un droit acquis et la rétrocession des défalcations arbitraires de 2012 est une dette qui n’exigent que modalités et délai de satisfaction ;

3. Le renvoi de ces points très importants dans la Commission Nationale Permanente de Concertations et de Négociations Gouvernement / Centrales et Confédérations Syndicales qui n’existe plus juridiquement est une manœuvre dilatoire qui sera effective tant dans la prise du nouveau Décret devant consacrer les nouveaux acteurs au nom du Gouvernement que dans sa convocation ;

4. Le Gouvernement ne semble pas prendre la mesure de la détermination des enseignants des sous secteurs de la maternelle, du primaire et du secondaire qui ne sont pas prêts à faire une reprise citoyenne ou patriotique qui sacrifierait leurs justes et légitimes revendications ;

5. L’entrée résolue des enseignants vacataires dans le débrayage depuis le 4 mars et la pression des apprenants pour éviter le spectre de l’année blanche constituent une nouvelle donne qu’on ne saurait banaliser.

Au regard de tout ce qui précède, le Front :

a) invite les enseignantes et enseignants des sous-secteurs de la maternelle, du primaire et du secondaire à poursuivre résolument le mouvement de grève pour ne pas retomber une fois de plus dans la duperie gouvernementale déjà vécue en 2012. Ils attendent des réponses concrètes, notamment un échéancier précis de remboursement des défalcations de 2012 et de la jouissance échelonnée des 1,25 ;

b) rappelle aux Centrales, à la FESYNTRA FINANCES, aux Facilitateurs et au Gouvernement que les négociations véritablement démarrées le vendredi 07 mars 2014 ne sont pas terminées : il faut les conclure sur les points encore objets de divergences entre les deux parties ;

c) exhorte les Ministres en charge de l’éducation à donner une suite à la rencontre du dimanche 23 février 2014 aux fins de mettre rapidement en place les diverses commissions devant régler la question de la sédentarisation des vacataires et les autres problèmes sectoriels ;

d) rassure l’opinion nationale qu’il est résolument engagé dans la voie de la décrispation de la tension sociale dans l’éducation à travers des engagements francs pour une véritable sortie de crise rapide et honorable pour l’école béninoise : les enseignants sont prêts à consentir tous les sacrifices nécessaires.



Seule la lutte paie !!!

Pour le Front,
Les Porte-Parole



Fabrice F. HOUNSOUNOU


Lucien GLELE LANGANFIN

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