Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Autres articles



Comment

Société

Pour promesses non tenues : Le cri de cœur de l’Anoper à Yayi
Publié le lundi 8 avril 2013   |  Le Matinal




 Vos outils




La 2ème assemblée générale statutaire de l’Association nationale des organisations professionnelles des éleveurs de ruminants (Anoper) tenue à Gonounou les 3 et 4 avril 2013, s’est achevée par une conférence publique. A cette occasion les membres de l’Anoper ont rappelé à l’assistance les promesses non tenues par le chef de l’Etat, Yayi Boni, à leur encontre. Ils ont souhaité bénéficier du président de la République plus d’attention.


Les éleveurs de ruminants de 54 communes du Bénin se sentent marginaliser et oublier par le père de la Nation, le président Yayi Boni. A la faveur d’une conférence publique, tenue à la suite de la 2ème assemblée générale statutaire de leur Association, ils ont exprimé leurs ressentiments et leurs sentiments d’enfants abandonnés par la République. En effet, disent-ils, dans la chaîne des acteurs du système agro-Silvio-pastoral, seuls les éleveurs sont marginalisés. Et pourtant, il existe des projets relatifs à la filière viande. Ils se demandent comment peut-on réellement pratiquer la filière viande sans avoir une politique conséquente et adéquate de l’élevage. Une telle politique, selon les responsables de l’Anoper, ferait du sous secteur élevage un levier de développement et de promotion de la République du Bénin au plan international. A titre d’exemple, ils ont cité la France et la Hollande qui ont bâti leur puissance économique et leur réputation, entre autre sur l’élevage du bovin. Alors le bureau du président de l’Anoper, Alfa Tidjani Aboubakar, dont les rapports, moral, d’activités et financier ont été approuvés au cours de l’assemblée ordinaire, sollicite une bienveillante attention du chef de l’Etat à l’égard des professionnels de l’élevage qui, est indissociable de l’agriculture. Plusieurs autres points, notamment la considération qui doit être due aux éleveurs en général et des Peulh en particulier ont été débattus. Ce groupe sociolinguistique représente, d’après les conférenciers, une proportion importante des communautés du monde en général et du Bénin en particulier. Enfin, ils ont souhaité une nouvelle rencontre avec le Chef de l’Etat pour mieux lui faire connaître leurs préoccupations aux fins d’une réelle promotion et épanouissement de la communauté Fulfuldé du Bénin.

Jean-Claude Kouagou (BR Borgou-Alibori)

 Commentaires