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Le Matinal N° 4308 du 13/3/2014

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Rencontre Yayi et Centrales syndicales : les travailleurs ne jubilent pas encore
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Campagne de désinformation du gouvernement à propos des négociations : les Centrales syndicales annoncent la rupture


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Démarrée autour de 10 heures, la rencontre entre le Chef de l’Etat Yayi Boni et les syndicats a pris fin autour de 16 heures 30. Pas de très grandes avancées dans son ensemble. Les centrales syndicales attendent le relevé de conclusion pour se prononcer.


La rencontre a eu lieu sous un air très enjoué. Selon le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin) Dieudonné Lokossou, l’atmosphère était très détendue. « Les échanges ont été entrecoupés de blagues et de petites flèches qu’on se lançait réciproquement. », a-t-il déclaré. Mais derrière cette détente, se cachait un sentiment mis figue mi raisin. Les responsables des Centrales et Confédérations syndicales n’ont pas été comblés.

Mais ils ont tout de même apprécié la qualité du dialogue. Le premier point qui a été au centre des échanges était celui du relèvement du Préfet Placide Azandé et du Commissaire central de Cotonou Pierre Agossadou. Par rapport à ce point, les syndicats ont d’entrée rappelé les circonstances de la répression du 27 décembre 2013 à la Bourse du travail. Ils ont par la suite exposé leur position concernant la sanction à infliger aux deux autorités. Le Chef de l’Etat après les avoir écoutés a déclaré qu’il n’a pas pour l’instant compétence à agir parce que l’affaire est pendante devant les juridictions à savoir la Cour suprême et la Cour constitutionnelle.

Les syndicats de leur côté ont estimé que comme la Cour suprême s’est déjà prononcée et que le Chef de l’Etat pouvait s’en tenir et enclencher une procédure disciplinaire à leur encontre. Mais visiblement, selon les déclarations du Secrétaire général de la Csa, le Chef de l’Etat n’a pas bougé. Le second point objet des échanges est la question de la restitution des défalcations de 2012. Par rapport à ce point, le Chef de l’Etat, selon Dieudonné Lokossou, a instruit le ministre des Finances, Jonas Gbian aux fins de procéder à une évaluation à son niveau pour savoir l’effectif des personnes devant bénéficier de cette restitution.

Le troisième point qui a fait l’objet de long débat était celui de la généralisation de la revalorisation des 25% à tous les travailleurs y compris les enseignants. Le Chef de l’Etat a estimé que cette revendication est déjà réglée et qu’il ne faudrait vraiment pas en débattre. Les partenaires sociaux de leur côté ont déclaré que le sujet préoccupe et l’ont instamment sollicité à trancher une fois pour toute. Les échanges ont été longs. Mais au finish, le Chef de l’Etat a souhaité que cette question soit débattue au sein de la Commission permanente Gouvernement-Centrales syndicales.

Les concours frauduleux et la question du Smig

L’autre sujet qui a été suffisamment débattu au cours des échanges était celui du concours de recrutement des agents au profit du ministère des Finances. Les Centrales syndicales ont exposé au Chef de l’Etat les nombreuses plaintes suscitées par ce concours. Elles lui ont demandé de prendre les dispositions qui s’imposent en vue de son annulation pure et simple. Le Chef de l’Etat a déclaré qu’en l’espèce une Commission (la commission Moïse Mensah) est à pied d’œuvre et devra rendre son rapport au plus tard, le 17 mars 2014.

Il a émis le souhait qu’on attende les conclusions de ladite Commission pour les dispositions afférentes à prendre. Les syndicats sur cette question sont pratiquement restés sur leur faim mais ils ont été en revanche satisfaits par rapport au dernier point, celui du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Par rapport à ce point, le Chef de l’Etat a estimé que la durée d’un mois accordée pour l’effectivité de cette mesure est trop longue et qu’il faudra aller vite.

Il a estimé que du moment où les partenaires sociaux et le patronat se sont accordés par rapport à ce point, qu’il n’était plus nécessaire de tergiverser. Dans l’ensemble, les syndicalistes sont retournés du Palais pas très rassurés. Le Sg/Csa Dieudonné Lokossou a affirmé qu’il ne pourra rien apprécier.

« J’attends le relevé de conclusion pour me prononcer. Nous verrons si tout ce qu’on a dit y figure puisqu’on va signer et cela va nous engager. Après cela, nous allons voir notre base, chacun en ce qui le concerne, pour décider de la conduite à tenir. Le Chef de l’Etat a déclaré que c’est la dernière ligne droite et qu’il faut vraiment qu’on se comprenne. Nous l’avons entendu », a-t-il fait savoir.

Hospice Alladayè

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