Miss Bénin 2013 au palais de la Marina : Il aurait fallu Miss France 2014 #aCotonou

Politique

Miss Bénin 2013 au palais de la Marina : Il aurait fallu Miss France 2014

Publié le samedi 15 mars 2014 | Fraternité

© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.

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La visite officielle au Bénin de Flora Coquerel, Miss France 2014, maternellement originaire du Bénin, ne saurait passer inaperçue. Tout au moins pour la simple raison qu’elle a permis à la miss nationale, Nadia Gertrude Dossa, de franchir officiellement les marches du palais de la Marina. Un privilège qu’elle n’oubliera sans doute pas de sitôt, et devrait être éternellement reconnaissante à sa sœur Flora Coquerel. Il est un secret de polichinelle que ce qui vient de l’extérieur a bien plus de mérite que le made in Bénin.

Tenez. Alors qu’il avait un calendrier très chargé le mardi dernier, le Chef de l’Etat a dû choisir entre recevoir Miss France 2014 en visite officielle, les syndicalistes béninois au sujet de la crise sociale et aller au chevet du Président Ivoirien qui a rejoint son pays après quelques ennuis de santé. Naturellement, la Miss et Ouattara l’emportent. Rien d’anormal, même si certaines hautes autorités auraient privilégié l’intérêt national en ces temps de crise.

Anormal !
Aurait-il fallu l’arrivé de Miss France 2014 pour que Miss Bénin soit reçue au plus haut niveau ? Une chose est sûre, depuis 2006, Boni Yayi n’a jamais officiellement reçu une Miss Bénin en audience.

De plus, les artistes béninois qui ont hissé très haut les couleurs nationales à Abidjan en décrochant les trophées Koras 2013 : Sessimè, Yvan et les frère Guèdèhounguè, n’ont jamais été reçus en audience pour être remercié. Sont ils moins méritants ? Peut-être qu’on attend l’arrivé au Bénin d’un autre artiste de renommée internationale afin de les recevoir comme des figuratifs. Il y a de ses habitudes qui portent entrave au développement d’une Nation. « …Nul n’est prophète chez soi », dira-t-on.

Mais il faut bien promouvoir nos valeurs afin qu’elles soient considérées à l’extérieur. En dehors du monde artistique, les chercheurs béninois ne sont pas moins victimes de la non reconnaissance au plus haut niveau. Il est temps de renverser la vapeur, il faut que ça change.

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