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Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

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Grognes sociales : La résistance des syndicats face à la médiation du Patronat
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Adjinakou


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© Autre presse par DR
Campagne de désinformation du gouvernement à propos des négociations : les Centrales syndicales annoncent la rupture


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Le bureau du Conseil national du patronat du Bénin a rencontré le vendredi 14 mars dernier à Azalai Hôtel de la Plage, les leaders syndicaux. L’objectif de la rencontre entre les chefs d’entreprises et les centrales et confédérations syndicales est selon Sébastien Ajavon, d’œuvrer pour le dégel de la fronde sociale en demandant un moratoire d’un mois aux partenaires sociaux.

Le bureau du Conseil national du patronat du Bénin vient de dire un mot sur la situation sociale qui perdure au Bénin depuis environ trois mois. C’est à travers la rencontré qu’il a eue le vendredi 14 mars dernier à Azalai Hôtel de la Plage avec les leaders syndicaux en vue du dégel de la crise qui secoue le Bénin depuis janvier 2014.

C’est une démarche responsable qui a permis aux membres du patronat et en particulier à son chef Sébastien Ajavon, de solliciter auprès des partenaires sociaux, une trêve d’un mois en vue de permettre au gouvernement de se pencher sur les points évoqués par les syndicalistes dans un délai raisonnable. ‘’Le patronat vous apporte tout son soutien ; ce que nous demandons, c’est d’accorder un petit moratoire au gouvernement’’ a déclaré M. Ajavon.

La réponse des leaders syndicaux n’a pas été immédiate et totale : ‘’la doléance sera étudiée en Assemblée générale, car vous êtes venus secourir le gouvernement’’ a estimé Dieudonné Lokossou. Pour Pascal Todjinou, c’est une surprise agréable, c’est un élément à mettre dans la balance pour l’avenir. ‘’On ne peut pas faire un moratoire pour l’instant, car le gouvernement est à la solde du Fmi et de la Banque mondiale qui ne veulent plus qu’on augment les salaires’’.

Au total, les partenaires sociaux, sensibles à cette démarche, ont promis au bureau du patronat de rencontrer la base ce lundi et demain mardi, avant de décider de la conduite à tenir. Avec l’implication du patronat dans la gestion de la crise, tout porte à croire que la fin est pour bientôt.

Gathum Gbaguidi

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