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Le Matinal N° 4310 du 17/3/2014

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Négociation d’un moratoire par le Cnp auprès des syndicats : Ajavon réussit là où Yayi a échoué
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Le Matinal


Sébastien
© Autre presse par DR
Sébastien Ajavon veut qu’on fasse confiance au secteur privé


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Pour éviter que la crise sociale qui persiste ne s’accentue, le Conseil national du patronat du Benin, (Cnp-Benin) a tenu vendredi 14 mars 2014, à Azalai Hôtel à Cotonou, une rencontre d’échanges avec les Centrales syndicales. L’objectif était d’obtenir de la part des leaders syndicaux un moratoire.

Les responsables du Conseil national du patronat du Bénin, (Cnp-Bénin) sont touchés par la fronde sociale qui défraie la chronique depuis quelques mois. Au cours de la rencontre du vendredi dernier, le président du Cnp-Bénin, Sébastien Ajavon a fait remarquer que la situation entrave le développement des entreprises privées et compromet les activités économiques du pays.

Il a donc demandé aux Centrales syndicales d’accorder un moratoire d’un mois au président de la République, Yayi Boni, afin de lui permettre de satisfaire leurs revendications. « Je vous soutiens. Je comprends vos préoccupations. Mais je vous demande de baisser la garde. Je sais que je peux compter sur vous. Je sais que vos mandants vous font confiance et que vous pouvez les persuader. Je sais que vous en avez les capacités » a-t-il confié.

Le président du Cnp-Bénin a insisté pour que sa demande soit acceptée. S’appuyant sur son amère expérience avec ses propositions sur le renforcement du partenariat public-privé, il a affirmé que si en dépit du moratoire d’un mois, le gouvernement fait la sourde oreille, le peuple saura qui est le principal coupable dans cette crise sociale. « Si vous lui accordez le moratoire d’un mois, et que les choses ne rentrent pas dans l’ordre, le Cnp-Benin avisera.

On n’a rien à vous cacher. S’il y a année blanche demain, tout le monde saura qui incriminer. C’est ce que je veux vous dire. Par exemple, par rapport au dialogue public-privé, tout le monde sait où on en est. Nous on a voulu réagir parce que nous ne voulons pas qu’on nous dise demain qu’on a rien fait. Je sais que c’est la mauvaise gestion et la corruption entretenues au sommet de l’Etat qui font qu’aujourd’hui, on en est là » a-t-il indiqué.

La réponse des leaders syndicaux

Les partenaires sociaux ont apprécié cette démarche du patron des patrons des entreprises privées béninoises. Tour à tour, Paul Esse Iko de la Cstb, Pascal Todjinou de la Cgtb, Dieudonné Lokossou de la Csa-Benin, Noël Chadaré de la Cosi-Bénin et Laurent Mètongnon de la Fesyntra-Finances ont répondu au président du Cnp-Bénin de se référer à leur base avant de prendre une décision. « Nous vous remercions pour ce geste. Votre demande sera prise en compte au cours de nos prochaines assemblées. Cela va peser lourd dans la balance.

On ne peut pas vous donner une réponse toute de suite. Nous allons soumettre les relevés de conclusions que nous avons eus à nos militants dès lundi. Ils vont les apprécier et donner leur accord. Ce n’est qu’après cela, que nous allons vous donner une réponse », a déclaré Paul Esse Iko. Une réponse confirmée par Noël Chadaré. Pour Pascal Todjinou, cet acte du président du Cnp-Bénin est un démenti formel des allégations selon lesquelles c’est lui qui finance les mouvements de débrayage. Tout en louant ce geste, il a promis de ne pas le décevoir.

Claude Ahovè

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