Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4310 du 17/3/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Demande du Front à rencontrer Yayi : encore une autre condition bien complexe
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Le Matinal


Campagne
© Autre presse par DR
Campagne de désinformation du gouvernement à propos des négociations : les Centrales syndicales annoncent la rupture


 Vos outils




Au soir de la rencontre des Centrales syndicales avec le Chef de l’Etat Yayi Boni, l’espoir était permis pour les apprenants. Mais hier, tout a changé. Le Front des trois ordres a appelé à la poursuite de la grève. Il demande à rencontrer le Chef de l’Etat. Des questionnements reviennent à l’ordre du jour.

Après les Centrales et Confédérations syndicales, le Front des trois ordres de l’Enseignement demande à rencontrer le Chef de l’Etat. Le porte parole du syndicat Lucien Langanfin Glèlè et ses camarades de lutte n’ont pas consenti à rouvrir les classes. Ils maintiennent fermement leur position et sont prêts à aller jusqu’au bout. Sans s’en prendre à la démarche des Confédérations, ils estiment qu’ils sont toujours restés sur leur faim.

Pour eux, le relevé de conclusion n’a pas comblé totalement leurs attentes. Ils concluent qu’il n’y a rien de consistant qui peut conduire à un quelconque arrêt des mouvements. La fermeté inquiète et avec la durée qui reste pour briser la barrière de l’année blanche, il y a des raisons bien évidentes de se faire du souci pour les apprenants. Les enseignants mettent la pression et rejettent la proposition du gouvernement. Mais une question s’impose tout de même.

On est tenté de se demander ce qui peut bien cacher la démarche du Front. Apparemment selon les syndicats enseignants, le Chef de l’Etat n’a pas bien compris et ils demandent à le rencontrer pour lui présenter leurs préoccupations. Veulent-ils dire que les responsables des Centrales et confédérations syndicales n’ont pas bien défendu leur cause devant le premier des béninois ?

Certainement oui puisque qu’au cours d’une interview à lui accordée sur la Chaine Canal 3, le Porte-parole du Front, Lucien Langanfin Glèlè a déclaré que sur certains sujets sensibles, le Chef de l’Etat n’a pas eu de représentants crédibles pour expliquer les réelles aspirations du Front.

Dans leur communiqué, ils ont demandé à rencontrer le Chef de l’Etat pour disent-ils ‘’vider les contentieux en suspens’’. Pour les enseignants, les responsables syndicaux n’ont pas vidé le contentieux relatif à l’indice 1.25 et à la défalcation de 2012 et ils pensent qu’en rencontrant le Chef de l’Etat, cela peut être réglé.

Et donc, ils maintiennent la grève et conditionnent la reprise à une rencontre avec Yayi. Si ce n’est que pour demander l’échelonnement des défalcations, a-t-on vraiment besoin de rencontrer le Chef de l’Etat ? Il doit y avoir en principe des cadres pour régler ces questions. Il semble qu’il y a un problème interne qui doit être élucidé.

La rencontre avec les ministres

En pleine crise, alors même que les négociations Gouvernement/Syndicats ont démarré, les responsables syndicaux du Front ont été invités par les ministres en charge de l’éducation dans un autre cadre de discussion. Beaucoup de voix se sont levées pour condamner l’initiative.

Dans leur communiqué d’hier, le Front a souligné que les ministres en charge de l’éducation n’ont pas donné suite à la rencontre du dimanche 23 février 2014, notamment la mise en place des diverses commissions devant régler la question de la sédentarisation des vacataires ainsi que les autres problèmes sectoriels.

Ils estiment que les ministres concernés n’ont pas su faire le lobbying nécessaire et souhaitent en parler directement au Chef.

En somme, le Front estime que dans un sens que dans l’autre, les personnes envoyées pour parler en son nom n’ont pas suffisamment fait le ‘’job’’ et il souhaite rencontrer Yayi Boni pour l’en convaincre. C’est décidément la nouvelle condition pour que les classes rouvrent. Pendant ce temps, le décompte de l’année blanche est irréversible.

Hospice Alladayè

 Commentaires