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La Nation N° 5946 du 14/3/2014

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Audit participatif du fichier électoral à Cotonou : Les populations timidement mobilisées
Publié le mardi 18 mars 2014   |  La Nation


Sacca
© Autre presse par DR
Sacca Lafia, Président du Conseil d`Orientation et de Supervision des operations de correction de la Lépi.


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Les opérations de terrain entrant dans le cadre de l’audit participatif du fichier électoral, lancées par le président du Comité d’orientation et de supervision (COS/LEPI) Sacca Lafia, ont effectivement démarré. C’est du moins le constat fait hier lundi 17 mars dans quelques centres de vote des 11e, 12e et 13e arrondissements de Cotonou. Une faible sensibilisation expliquerait la timide mobilisation des populations.


Par Désiré GBODOUGBE & Christel S. JIHOUAN (Stag)


La correction de la Liste électorale permanente tant voulue par les Béninois est désormais une réalité. Elle se fera en trois phases dont la première en 21 jours, la deuxième en 10 jours et la troisième en 7 jours. La première phase démarrée dans le Littoral comme dans les départements du septentrion est malheureusement confrontée à des difficultés.
Au CEG de Gbégamey dans le 13e arrondissement en passant par l’Ecole primaire publique de Houéyiho et celle de Gbégamè Nord, des listes sont effectivement affichées. Quelques citoyens surpris sur les lieux, consultent leurs noms. Mais en quoi consiste cette opération ?
Selon l’agent local d’actualisation, Claude Aïhou assis derrière deux table-bancs d’écolier avec un tas de papiers disposés devant lui, il s’agit d’enregistrer les citoyens qui veulent le faire au bureau de vote de leur choix. «Il leur suffit d’exprimer leurs préoccupations», ajoute-t-il. Mais les mineurs qui se sont fait enregistrer en attendant d’avoir les 18 ans, doivent se faire accompagner de leurs parents ou tuteurs.
Il revient aux populations d’apporter des précisions devant permettre de corriger les erreurs constatées dans leurs données personnelles à savoir : nom, prénoms, profession ou même date et lieu de naissance.
Il y a des personnes qui ont égaré leur carte. Claude Aïhou explique que ce sont ces corrections qui seront prises en compte par le COS/LEPI. Par rapport à ces derniers, des dispositions sont prises pour que leurs préoccupations soient également prises en compte.
Mais sur le terrain, il y a déjà des difficultés.
Les toutes premières observées, hier, concernent la faible mobilisation de la population autour des listes affichées. A cela s’ajoute celle relative à ceux qui ne veulent plus conserver leur ancien bureau de vote. Plus compliqué encore, ils veulent changer mais ne se souviennent plus des références de leur ancien bureau de vote.
«Difficultés du début parce que la population n’a pas été bien sensibilisée dès le départ», a déploré le chef quartier Cadjèhoun Détinsa, Urbain Hounkpatin.
En dehors de ce défaut de sensibilisation, «la liste pose toujours de problèmes parce que c’est «une liste mélangée», se désole-t-il. Il explique que l’obligation est faite aux populations de ne retirer leur carte d’électeur que là où elles auront leurs photos affichées. Mais une fois sur les lieux, quand elles ne sont pas sur la liste affichée dans leur quartier, il leur est très difficile de faire l’opération.
Il a été dit, rapporte-t-il, qu’elles choisiront leur bureau de vote. Urbain Hounkpatin indique que tout est codifié et chaque quartier a son code. «Lorsqu’on prend le cas du 12e arrondissement, il y a des gens qui ne sont pas de cette circonscription électorale, mais qui veulent y opérer. Or, le code du 11e arrondissement n’est pas le même que celui du 12e arrondissement», a-t-il expliqué.
Au nombre des difficultés, on peut aussi retenir l’insuffisance des agents locaux d’actualisation.
De même, il faut pratiquement deux heures avant de se faire recenser.
Ce qui fait que certaines personnes se découragent et rentrent chez elles. Elles promettent de revenir mais ce n’est toujours pas le cas.
A cette allure, «je pense que les 21 jours sont insuffisants pour l’opération», a estimé Urbain Hounkpatin. Il a alors souhaité que le gouvernement organise une sensibilisation plus accrue afin d’éviter les débordements de dernières minutes.


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