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Les militants à la base maintiennent la grève, les élèves dans la rue pour réclamer les enseignants
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  24 heures au Bénin


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© Autre presse par DR
Des acteurs politiques en grève


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La grève continue dans le secteur de l’éducation au Bénin. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale tenue hier dans les locaux de l’école urbaine centre de Porto-Novo. Ceci suite à la tentative infructueuse des leaders syndicaux que sont Pascal Todjinou, Christophe Dovonon et Firmin Langanfin au sujet de l’arrêt du mouvement lancé depuis le 02 Janvier 2014. Un arrêt de mouvement négocié et obtenu lors de la rencontre de dégel initiée par le patronat béninois.

Les grèves se poursuivent dans les établissements publics au Bénin. C’est la constat fait dans certains collèges et lycées du département de l’Ouémé. Une stratégie pour empêcher les enseignants briseurs de grève d’honorer leur engagement vis-à-vis desdits établissements.
A Djègan-Kpèvi, Danto, Lycée Béhanzin, Davié comme Koutongbé, Adjarra, Avrankou et Missérété ; la situation est pareille. Au même moment, les élèves de certains établissements de la ville capitale ont pris d’assaut les rues pour réclamer la reprise des cours.

Un appel qui concorde avec la démarche des secrétaires généraux des confédérations très décriés par les militants à la base, lesquels ont opposé un refus catégorique à la démarche des responsables syndicaux qui vise à solliciter l’arrêt des mouvements de perturbation en cours.
Cette attitude des syndiqués reste à en croire les informations glanées ça et là à exiger la satisfaction d’un certain nombres de doléances. Il s’agit entre autres du respect scrupuleux de la jouissance sans entraves des libertés démocratiques, le relèvement du préfet des départements de l’Atlantique-Littoral et du commissaire central de Cotonou de leurs fonctions respectives.

A cela s’ajoutent le paiement des 25% acquis en 2011, le relèvement du SMIG à 60.000 francs cfa et la restitution des défalcations sur salaire sans oublier l’annulation pure et simple des concours organisés au profit du ministère des finances et de l’économie etc..
Malgré la bonne foi des responsables syndicaux, le chaos persiste parce que les militants à la base refusent de jeter un regard dans le rétroviseur en faisant preuve d’extrémisme dans un contexte où les indicateurs pour une année blanche sont au rouge.

Nicaise AZOMAHOU

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