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L`événement Précis N° 1242 du 19/3/2014

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Suspension par le front du débrayage dans les établissements scolaires: les enseignants tournent dos à la grève
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  L`événement Précis




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Les établissements publics ouvriront à nouveau leurs portes à la grande satisfaction des parents d’élèves. Et pour cause, l’effectivité de la levée de la motion de grève enclenchée depuis quelques semaines. Elle a été annoncée par les porte-paroles, Lucien Glèlè Langanfin et Fabrice Hounsounou. A l’occasion d’un point de presse donné en fin de soirée ce mardi 18 mars à la Bourse du travail, il a été décidé, dans l’intérêt supérieur du peuple béninois et après délibération de la conférence des secrétaires généraux, à la majorité absolue des syndicats présents, de la suspension de la motion de grève. Ceci à compter du jeudi 20 mars 2014. Le front a fixé un moratoire d’un mois au gouvernement afin que les défalcations de 2012 et 2014 soient restituées dans leur intégralité. Au cours de cette période de dégel, il est attendu de la part du gouvernement, le règlement définitif de la question de sédentarisation des vacataires, ensuite, celui de la définition par le gouvernement d’un échéancier précis d’application de la mesure de revalorisation de 1.25 de l’indice de traitement au profit des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. Et enfin, le gouvernement doit, selon eux, également veiller au règlement des problèmes sectoriels par les différents ministères de l’enseignement. Voilà donc qui vient rassurer le peuple au sujet de la validation de l’année académique en cours.

Des contestations attendues

Les assemblées générales organisées sur toute l’étendue du territoire national, ce lundi 17 mars,n’ont pas été l’occasion d’autoriser la levée de la motion. Du Sud au Nord en passant par le Centre Bénin, les travailleurs n’ont pas donné leur aval pour la suspension. Déjà, des voix s’élèvent pour contester les centrales et confédérations syndicales. Est-ce consciemment ou inconsciemment ? On ne saurait le dire. Seraient-ils manipulés dans le but de faire bloquer ou non, la décision de levée de la motion issue de l’assemblée générale des secrétaires généraux du front d’actions des trois ordres de l’enseignement ? Dans tous les cas, certains membres pourraient même se dissocier du front. En réalité, des trois résultats obtenus par le front au cours de sa rencontre avec le gouvernement, le week-end écoulé, c’est celui portant sur les 25% qui continue de faire objet de polémique et de rejet. Les enseignants exigent dans l’immédiat un échéancier afin qu’ils soient mieux situés.

Voici la décision de levée de grève: le front donne un mois de moratoire au gouvernement

FRONT D’ACTION DES SYNDICATS DES TROIS ORDRES D’ENSEIGNEMENT



MOTION DE SUSPENSION DE LA GREVE EN COURS







- Considérant la motion de grève tacitement reconductible prise par le Front d’Action des syndicats des trois ordres de l’enseignement qui a pris effet pour compter du mardi 28 janvier à zéro (00) heure au jeudi 30 janvier 2014 à minuit pour exiger:

La rétrocession sans délai des défalcations arbitraires opérées sur les salaires de 2012 et de janvier 2014 ;
La jouissance des mesures contenues dans le Décret N° 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation de 1,25 de l’indice de traitement des agents de l’Etat;
La sédentarisation des enseignants vacataires et la revalorisation du taux horaire de vacation à au moins 3.000F ;
Le règlement de tous les problèmes administratifs liés à la formation des
enseignants reversés en agents contractuels de l’état.

Considérant le relevé des conclusions des séances de négociations des 03, 05, 10, 24, 27 février et 04 mars 2014 entre le Gouvernement, les Confédérations syndicales, la FESYNTRA-FINANCES et les facilitateurs dans le cadre de la décrispation sociale en date du 07 mars 2014 ;

- Considérant le relevé de décisions issues de la rencontre accordée par le Chef de l’Etat le mercredi 12 mars 2014 aux Confédérations syndicales et à la FESYNTRA-FINANCES ;

- Considérant le communiqué du gouvernement en date du 14 mars 2014 relatif à la réaffirmation du principe de rétrocession des défalcations opérées sur les salaires en 2012 aux enseignants a partir d’avril 2014 ;

- Considérant la prise du décret n°2014-207 du 14 mars 2014 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale Permanente de concertation et de négociations collectives Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales;

- Considérant la prise de l’Arrêté n°064/MESFTPRIJ/DC/SGM/SA du 14 mars 2014 portant mise en place du comité chargé d’étudier les revendications des enseignants vacataires;

Les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire réunis au sein du Front d’Action des syndicats des trois ordres de l’enseignement

1- fustigent:

L’attitude du Gouvernement qui a laissé perdurer la situation de malaise social au point qu’il tende vers le pourrissement;
Les intimidations dont ils ont été victimes de la part de certains membres des cabinets des ministères en charge de l’Education et de certains directeurs départementaux et chefs d’établissement.
2- Décident, dans l’intérêt Supérieur du peuple béninois et après délibération de la Conférence des Secrétaires Généraux, à la majorité absolue des syndicats présents

De suspendre la motion de grève actuellement en cours pour compter du jeudi 20 mars 2014 ;
De prendre le peuple béninois à témoin pour accorder un moratoire de un (01) mois pour compter du vendredi 21 mars 2014 au Gouvernement pour exiger:
La rétrocession intégrale des défalcations opérées sur les salaires de 2012 en avril 2014 ;
Le règlement définitif de la question de la sédentarisation des enseignants vacataires;
La définition par le gouvernement d’un échéancier précis d’application de la mesure de revalorisation de 1,25 de l’indice de traitement au profit des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire;
Le règlement des problèmes sectoriels par les ministres des enseignements maternel, primaire et secondaire;
En tout état de cause, le Front prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale et rend le gouvernement responsable des déconvenues qu’engendrerait le non règlement de nos légitimes revendications dans le délai du moratoire et invite les enseignantes et enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire à reprendre les cours pour compter du vendredi 21 mars 2014.


Emmanuel GBETO

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