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Jean-Baptiste Adjovi, Porte-parole du Collège des associations et groupements professionnels des opérateurs économiques de la CCIB: « Il faut reprendre la liste électorale et non l’apurer »
Publié le mercredi 10 avril 2013   |  L`événement Précis




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Le Collège des associations et groupements professionnels des opérateurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) suit de près le processus électoral dans le cadre de l’organisation des prochaines élections consulaires. A nouveau, par la voix de l’un de ses porte-paroles, Jean Baptiste Adjovi, opérateur économique, il réclame la reprise de la liste électorale afin de permettre à tous les électeurs de voter dans une seule catégorie comme cela a souvent été le cas lors des autres élections. Selon lui, aucun électeur ne doit pouvoir voter pour deux candidats. Et c’est ce que la liste électorale élaborée favorise. Le maintien de cette liste permettrait la fraude fortement dénoncée par les opérateurs économiques qui réclament un bureau efficace à la tête de l’institution consulaire. Par ailleurs, il pense que les autorités devront prendre leurs responsabilités afin que les élections consulaires soient organisées dans la transparence totale.
L’Evénement Précis: Malgré votre rencontre avec le Chef de l’Etat, vous estimez que des problèmes persistent dans le processus électoral, précisément au niveau de la liste électorale de la Ccib, notamment, la catégorisation des électeurs. De quoi s’agit-il?
Jean-Baptiste Adjovi : Il faut dire qu’il y a un sérieux problème au niveau de la liste dont personne ne peut parler. En réalité, si vous avez la liste à votre possession, observez-là bien. Les candidats sont bien enregistrés tel que prévu par les statuts, c’est-à-dire que vous avez une liste de candidats pour le niveau national, et ce sont les groupements et associations professionnels qui ont 54 sièges pour cette catégorie. Mais vous avez une liste de candidats dans chacune des 06 régions. Ce qui fait 42 sièges. Il y a même une autre liste pour les sociétés d’Etat qui fait 03 sièges. Tout est inscrit normalement pour les candidats sauf que dans ce qui est mis dans les statuts, associations et groupements professionnels, ils ont mis ‘’national’’ à la place ‘’d’associations et groupements professionnels’’. Mais quittez la liste des candidats et revenez à celle des électeurs. Comme dans toutes les élections que nous avons connues au Bénin (présidentielles, municipales, législatives) au lieu de classer aussi les électeurs par circonscription, la commission a fait une inscription globale. Dans quel schéma, on ne saurait le dire. Nous avons accepté le consensus, mais l’apurement dont on a parlé ne vise qu’à rejeter les électeurs qui n’ont pas fourni toutes les pièces requises pour être sur la liste et garder ceux qui sont à jour par rapport à tous les critères fixés. Mais personne n’est allé dans la « salade » qui consiste à faire une liste unique pour tous les électeurs où on n’a pas scindé les électeurs en différentes régions alors que les candidats sont, par région, et au niveau national. Avec cela, est-ce qu’on peut faire une correction alors qu’on n’a pas pris les dispositions au départ et que les gens chargés de faire les inscriptions devraient avoir deux états à savoir région et national. Avec cet imbroglio, comment pourrons-nous corriger ce dysfonctionnement afin d’avoir la séparation des électeurs pour chaque circonscription électorale ? C’est une question sérieuse.

Face à cette situation, quelles solutions préconisez-vous ?

Nous sommes embêtés par cette situation parce que le Chef de l’Etat a voulu qu’on apure. C’est vrai, on ne lui a pas donné toutes les informations parce que c’est le ministère qui devait soulever cette difficulté, malgré nos écrits, à la commission, au ministère et à toutes les personnes impliquées. On n’a jamais eu l’occasion de discuter pour qu’ils comprennent que c’est un grand problème qu’on ne peut pas régler par apurement. Ce qui s’impose doit sortir de leur bouche. A partir du moment où nous n’avons pas inscrit les gens par région ou par circonscription électorale, je vais dire tout simplement qu’il faut reprendre la liste électorale. C’est le grand problème que nous avons pour le consensus.

Est ce à dire que le Chef de l’Etat n’est pas informé de cet aspect que vous venez de soulever ?

Vous savez que le Chef de l’Etat est très pris au point où le jour où il nous a reçus, il a dit qu’on en a pour 15 à 30 minutes pour échanger. Mais, je vous dis qu’il nous a consacré 4 heures 30 minutes malgré son calendrier chargé. Et ce n’était pas l’occasion de rentrer dans les détails. Il revenait au ministère de tutelle de nous recevoir pour qu’on inventorie tous les problèmes qu’il y a sur la liste pour voir ce que ça va donner. Et personnellement, je lui ai posé le problème à la réunion et elle m’a dit qu’on va y revenir après, et que, pour le moment, il faut passer à l’étape de désignation des représentants des opérateurs économiques. C’est dommage, et on tire la sonnette d’alarme.

Propos recueillis par Emmanuel GBETO

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