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La Presse du Jour N° 2089 du 11/3/2014

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Conclave avec les Fcbe : Yayi veut lâcher les mauvais gestionnaires
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  La Presse du Jour


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© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni


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Le Président Boni Yayi est visiblement fatigué de cautionner l’impunité sous son régime. Et ce n’est pas trop tôt ! De sources crédibles, il aurait dit à ses partisans, le lundi 17 mars 2014 au palais de la Marina, que si quelqu’un trempe dans la mauvaise gestion, il en subira les conséquences.
« Je ne suis plus candidat à rien ».Tous ceux qui étaient au conclave des Fcbe avec le Président Boni Yayi l’ont entendu. Au-delà de l’appel à la cohésion pour vaincre l’opposition qui serait très active sur le terrain selon le Chef de l’Etat, il y a bien d’autres dossiers qui ont été abordés. Au nombre de ceux-ci, il y a le fait que le Chef de l’Etat est bien déçu de certains de ses partisans et collaborateurs qui ne lui diraient pas la vérité sur tout ce qui se passe dans l’administration et dans le pays. Mieux, des gens gèrent avec trop de légèreté des dossiers de la République. Les informations qui parviennent au Chef de l’Etat et les différentes dénonciations des citoyens montrent qu’il y a problème.

Par rapport à cet état de choses, le Président a, dans un langage à peine voilé, déclaré la guerre à tout éventuel auteur de mauvaise gestion. Pour lui, que tous ceux qui se laisseront aller à la mauvaise gestion des biens publics s’attendent désormais à subir la rigueur de la loi. A entendre certains participants, le Président est décidé et des sanctions pourront tomber dans les jours à venir contre toute personne qui se méprendrait sur la gestion des fonds publics. Chacun répondra de ces actes, car, à la fin de son mandat, le Président n’entendrait pas inscrire son nom dans les archives béninoises comme celui qui aurait cautionné la mauvaise gestion. Voilà qui est si bien dit. Mais qu’en sera-t-il dans la réalité des faits ? Le chef de l’Etat va-t-il pour une des rares fois joindre l’acte à la parole ? Les jours, semaines et mois à venir nous en édifieront.
Junior Fatongninougbo

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