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La Nation N° 5946 du 14/3/2014

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Mortalité d’hippopotames et braconnage d’éléphants dans les réserves de faune : L’éclairage du colonel Kocou Téblékou
Publié le vendredi 21 mars 2014   |  La Nation


Les
© Autre presse par DR
Les chutes de Koudou au Parc W du Bénin


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Le directeur général du Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF), le colonel Kocou Téblékou, était face à la presse, hier jeudi 20 mars. Il a confirmé la nouvelle selon laquelle il y a braconnage des éléphants. Mais en rectifiant pour la 2e espèce, le nombre d’hippopotames victimes probablement de maladies, les thèses de l’empoisonnement et de braconnage ont été écartées.


Par Didier Pascal DOGUE


Les faits selon lesquels les carcasses d’hippopotames dans le parc national de la Pendjari sont en putréfaction ne sont pas faux sauf sur le chiffre et le lieu, a déclaré hier le directeur général du CENAGREF, Kocou Téblékou
Pour lui, c’est plutôt 9 carcasses du pachyderme en putréfaction avancée qui ont été repêchées. Cette espèce, selon le colonel est redoutée dans la mesure où elle renverse les pirogues et attaque les hommes qu’elle rencontre.
L’événement qualifié de situation anormale par le directeur du parc s’est produit, dans un bras de la rivière Pendjari à environ 500 m de la mare aux canards, « un lieu qui n’est pas habituellement fréquenté» selon lui.
Les résultats de l’analyse du prélèvement fait par un groupe pédagogique du Département de production animale de l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi sur une probable maladie se sont révélés négatifs. L’observation sommaire des carcasses n’a pas laissé entrevoir d’impact apparent de balles, ce qui permet d’écarter la thèse du braconnage, explique le directeur général du CENAGREF.
Pour circonscrire le phénomène, Kocou Téblékou dit avoir engagé des échanges avec ses collègues burkinabè, vu que le parc national d’Arly au Burkina Faso, contigu à celui de la Pendjari ayant connu une situation similaire, les vétérinaires burkinabè avaient soupçonné le charbon et l’anthrax.
En ce qui concerne les éléphants, il a reconnu que le braconnage exercé sur eux est de notoriété publique. Un phénomène qu’il dit ne pas être particulier au Bénin, mais dont la recrudescence est avérée ces derniers mois ou années.
Il s’agit, a poursuivi Kocou Téblékou, d’un phénomène qui sévit dans la sous-région et qui fait l’objet de plus en plus d’une attention particulière de ses homologues. « Je pus vous rassurer que les dispositions sont prises au niveau tant national que sous-régional, pour la maîtriser », a certifié le directeur général du CENAGREF.
Informant de l’attention plus globale qui est portée sur les parcs au niveau régional, il a informé que c’est pour endiguer le phénomène devenu général que les ministres en charge des aires protégées, du Programme d’appui aux parcs de l’Entente (PAPE) ont demandé à l’Union économique et monétaire ouest-africaine et au Bureau régional de coordination du programme à prendre des mesures urgentes de lutte contre le braconnage lors de la session du Conseil des ministres dudit programme tenue en mars 2013 à Cotonou.
«Je vous rassure qu’il n’y a pas péril. C’est dans nos réserves qu’il y a encore des guépards et la plus grande population de lions ; les lions se nourrissent des antilopes et d’autres espèces», a rassuré le colonel Kocou Téblékou.
Pour lui, le Bénin dispose des parcs les plus enviés et les mieux entretenus, des parcs nationaux labels que les gens envient. Il s’est engagé à travailler pour maintenir la tendance et préserver ainsi les 2500 têtes d’éléphants du complexe et des autres espèces qui constituent la raison d’être des agents du CENAGREF.


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