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Vulgarisation du français : «100 000 professeurs pour l’Afrique»
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Gabon Review




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La célébration de la Journée internationale de la Francophonie a permis au gouvernement français d’évaluer la place de la langue française dans le monde et d’annoncer un ambitieux projet intitulé «100 000 professeurs pour l’Afrique». Une initiative, d’un modeste budget de 4 millions d’euros, devant permettre de former, sur trois ans, des enseignants de cette langue qui, à leur tour, la vulgariseront dans leur pays.

La Journée internationale de la francophonie, célébration mondiale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), créée en 1998 comme un moyen pour les 70 États et gouvernements de l’OIF de célébrer leur lien commun — la langue française — aussi bien que leur diversité, a été fêtée le jeudi 20 mars dernier. Cette journée est ainsi consacrée à la langue française qui unit 220 millions de locuteurs dans le monde et rassemble 870 millions de francophones. De ce fait, cette journée est l’occasion pour les francophones du monde entier de fêter en exprimant leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité, partageant ainsi les valeurs de la Francophonie.

Autour de cette journée, l’OIF et plusieurs pays organisent désormais la Semaine de la langue française et de la francophonie. Dans un contexte mondial où l’anglais damne le pion au français en se classant comme la langue la plus utilisée sur la planète, si l’on exclu le mandarin parlé par le milliard et quelques milliers de Chinois, les autorités françaises ont jugé opportun de lancer ce programme, «100 000 professeurs pour l’Afrique» qui, d’une part, permettra de former en France des tuteurs qui encadreront ensuite, à leur tour, des professeurs d’université et, d’autre part, de développer des outils de formation à distance libres de droit.

Le nombre de personnes parlant le français ne cesse d’augmenter en effet. Et cette dynamique va perdurer si plusieurs conditions sont réunies: la principale étant corrélée au fait que l’Afrique francophone continue d’utiliser le français dans la scolarisation des enfants. Dans cette hypothèse, on peut estimer à 750 millions les parlants français à l’horizon 2050. Sachant qu’en 2010, on recensait 220 millions de francophones dans le monde.

«En Afrique, une course de vitesse est engagée entre croissance démographique et croissance éducative et il faut que cette dernière l’emporte», a déclaré Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères.

Les enseignants de français sur le continent forment plutôt une population vieillissante (proche de la retraite en moyenne au Gabon et en République démocratique du Congo par exemple), et la maîtrise du français en général se dégrade. En réaction, ce programme vise surtout à «enclencher une dynamique», et à «utiliser toutes les possibilités du numérique pour enseigner le français», a indiqué Laurent Fabius.

Le projet concerne dans un premier temps, huit pays dont : Congo Brazzaville, Niger, Togo, Mali, Madagascar, Maroc, Zimbabwe et Ghana. Ces pays bénéficieront de ce programme, coordonné par l’Institut français qui demeure le principal opérateur de l’action culturelle extérieure de la France. Dans ce sillage, dix missions seront organisées cette année dans les départements universitaires d’enseignement du français dans plusieurs pays.

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