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Le Matinal N° 4313 du 20/3/2014

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Lucien Glèlè Langanfin à propos de la réaction des dissidents du Front : « Elle ne repose sur aucune motivation réelle »
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Le Matinal




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Le Porte-parole du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement, Lucien Glèlè Langanfin déplore la réaction de protestation des syndicats non signataires de sa décision de suspension de la grève. Pour lui, elle ne repose sur aucune motivation réelle. C’était à la faveur de l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golfe Tv/Fm, hier dimanche 23 mars 2014.


« Ils font de la diversion. C’est du canular. Ils ont trahi le secret de la délibération. C’est de l’affabulation », a dénoncé le Porte-parole du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement, Lucien Glèlè Langanfin. Il a fustigé les actes de protestation des syndicats non signataires de sa motion de protestation du mardi 18 mars 2014.

D’après lui, ces syndicats affiliés au Front constituent une minorité qui est dans une logique d’instrumentalisation. Il déduit à travers ces actes de protestation, une cabale gratuite contre sa personne. « Je ne regrette pas ma décision. Ceux qui disent qu’on a délibéré sans eux mentent » a-t-il clarifié. Face à cette levée de bouclier suite à sa décision, le Porte-parole du Front se dit très confiant et prêt à recommencer la même chose si l’occasion lui est encore offerte.

Face aux accusations selon lesquelles il a cédé devant le pouvoir de l’argent, il a précisé qu’il est un philosophe qui ne se préoccupe pas du matériel. « Moi, j’ai reçu une bonne éducation. Mon éducation n’est pas rivée sur l’argent. Si je devrais être riche, je ne serais pas enseignant. Je ne peux pas prendre de l’argent et suspendre cette paralysie » a-t-il indiqué. Justifiant sa décision de suspension, Lucien Glèlè Langanfin a confié qu’elle est celle de la majorité.

Il explique qu’après leur tournée à la base, la majorité des membres du bureau a voté pour la suspension de la motion de grève. Il ajoute que face à l’année blanche qui pointe à l’horizon et les nombreux engagements pris par le chef de l’Etat pour satisfaire leurs revendications, il fallait faire un petit pas « A notre Assemblée générale, certains sont pour la poursuite de la grève, d’autres sont contre.

Après analyse, le bureau a décidé de prendre en compte la proposition de ceux qui optent pour un moratoire d’un mois afin de permettre à l’Etat de régler tous nos problèmes dont celui de la sédentarisation des enseignants » a-t-il expliqué. Mieux, il confie que cette initiative fait suite aux pressions des autorités ministérielles et aux recommandations des Centrales syndicales qui lui ont demandé de prendre son destin en main.

Langanfin s’en prend aux Centrales

Dans ses propos, le porte-parole du Front a fustigé la réaction des certaines Centrales syndicales qui ont fustigé sa décision de suspension de la motion de grève. Il se demande comment est ce qu’elles vont lui demander de prendre son destin en main et se permettre aujourd’hui de critiquer sa décision de suspension de la grève.

Pour lui, elles ne sont pas qualifiées pour lui donner des cours d’éthique. « Nous n’avons pas de contrat avec elles. Dès qu’on a eu leur autorisation, on n’a plus consulté les Secrétaires généraux. On a pris notre décision en toute liberté » a-t-il confié avant d’inviter les enseignants à reprendre le chemin des classes dès la semaine prochaine.

Claude Ahovè
La base du Front méprisée

Au cours de son intervention sur les ondes de Golfe Tv/Fm, le Porte-parole du Front a expliqué que les militants à la base ont opté pour la poursuite de la grève et qu’après analyse, les membres du bureau du mouvement syndical ont décidé autrement en suspendant la grève. Il ajoute : « en 2012 un scenario du genre s’était produit et à l’époque le Porte-parole du front a pris une décision contraire à celle de la base.

A analyser cette déclaration, on peut déduire sans se tromper qu’elle conforte la réaction de désapprobation des syndicats non signataires qui ont affirmé que la décision de suspension de la paralysie prise par le Front n’a pas pris en compte leur avis. Et elle confirme davantage les allégations de certains militants du même mouvement syndical qui estiment que leur Porte-parole a mal agi.

Langanfin évite le débat contradictoire sur Océan Fm

Le Porte-parole du Front est décidément dans de sales draps. Pendant que le peuple voulait un débat contradictoire entre l’un des militants dissidents et lui sur Océan Fm pour mieux comprendre sa décision de suspension de la grève, il n’était pas au rendez-vous.

En effet, après avoir rassuré la radio Océan Fm, qu’il serait sur le plateau pour débattre du sujet avec son opposant, il annule au dernier moment le rendez-vous. Malgré toutes les propositions dont le journaliste lui a fait part pour que le débat contradictoire ait lieu, il a préféré ne pas affronter ses idées contre celles du général du Front trésorier.

Pour d’aucuns, cette attitude pourrait s’interpréter comme une fuite de responsabilité. Pour d’autres, c’est un manque de considération pour les journalistes. Mais il aurait dû répondre à ce débat contradictoire qui va permettre au peuple béninois d’être situé sur cette décision qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.


C. A

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