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La Nation N° 5946 du 14/3/2014

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Atelier de simulation sur table sur la lutte contre les crises : un nouveau départ dans la gestion des sinistres et catastrophes au Bénin
Publié le lundi 24 mars 2014   |  La Nation




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Face aux catastrophes naturelles, aux crises et autres situations d’urgence nécessitant la protection des populations, le Bénin est désormais un peu plus outillé. Du 17 au 21 mars dernier, des dizaines d’acteurs à divers niveaux ont été formés à travers un exercice de simulation sur table. Ceci, en vue d’agir désormais de manière concertée et de répondre favorablement en cas d’alerte.

Les experts et acteurs mobilisés du 17 au 21 mars dernier à Cotonou, dans le cadre d’un exercice de simulation sur la gestion des catastrophes, au terme de leurs travaux, en sont arrivés à des résultats majeurs. Le premier, c’est qu’ils ont été aguerris pour, à l’avenir, faire efficacement face à la gestion d’éventuelles catastrophes ou crises qui pourraient subvenir. Ensuite, ils ont élaboré un plan stratégique qui, une fois validé et accepté par les éventuels bailleurs de fonds, deviendra un outil efficace de travail.

A la fin des cinq jours de travaux, médecins, agents de santé, autorités à la base, officiers et acteurs des forces armées, personnel à divers niveaux, journalistes sont parvenus à des résultats encourageants, si on s’en tient aux propos du commissaire de police, César Agbossaga, directeur de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC). Selon lui, cet exercice a permis au Bénin «d’aider à l’échelle nationale, les autorités civiles et militaires, dans la validation des rôles et de responsabilités des différents acteurs dans le cadre des interventions prévues».

Ladite rencontre, a-t-il aussi reconnu, a permis de «soutenir les efforts d’intégration civilo-militaire liés à l’utilisation des forces armées et de leur matériel en cas d’urgence, de renforcer les capacités des dirigeants civils et militaires de haut rang en matière de gestion concertée des urgences et d’aide humanitaire en cas de pandémie, de maîtriser les mécanismes des plans d’intervention civils et militaires, de faire des avancées notables pour la mise en œuvre de politiques appropriées». Ayant été récemment confronté à la gestion d’une série de catastrophes comme les inondations et les incendies, le Bénin a été doté par le truchement de cet atelier, d’un plan stratégique.

Lequel, selon le directeur de l’ANPC «marque le début d’un nouveau départ dans la recherche de solutions au règlement des problèmes». Au terme de leurs travaux, les participants se sont aussi engagés à mettre en place un cadre de suivi et de mise en œuvre dudit plan une fois que les partenaires l’auront finalisé.

Pour en arriver à de tels résultats, les personnalités conviées à cet atelier ont bénéficié de l’expertise de nombreux experts, notamment ceux du commandement des forces armées américaines pour l’Afrique (USAFRICOM) et du centre d’assistance aux catastrophes et de médecine humanitaire qui ont aussi mobilisé à cet effet, d’importantes ressources humaines, matérielles, financières et techniques.

L’une des attentes de ces derniers et des bailleurs, portée par le directeur de l’USAID, Kevin Amstrong, à la clôture des travaux, c’est de noter l’impact de cet exercice sur la gestion des catastrophes. Malgré ces avancées significatives, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes (MISPC), Jean Tozé, a quelques appréhensions.

Selon lui, les résultats obtenus au cours de cet exercice ne seront bénéfiques que si, dans le contexte actuel de la décentralisation, les élus locaux qui sont par ailleurs les premiers acteurs de la gouvernance à la base, sont impliqués et se les approprient. Alors, assure-t-il, les résultats de cette rencontre vont permettre au Bénin de connaître «une avancée significative dans la lutte pour la réduction des effets néfastes des sinistres et catastrophes contre lesquels le Bénin se bat depuis plusieurs décennies».


Par Josué F. MEHOUENOU

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