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La Nation N° 5946 du 14/3/2014

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Les femmes de l’ UNSTB : comment l’UNSTB entend impliquer les femmes
Publié le lundi 24 mars 2014   |  La Nation


Troisième
© aCotonou.com par TOP
Troisième Assemblée Générale des organes de Sécurité d’Afrique sur les violences faites aux femmes et aux filles
Mercredi 13 Novembre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : La Direction Générale de la Police Nationale lance les assises de la troisième Assemblée Générale des organes de Sécurité d’Afrique sur les violences faites aux femmes et aux filles


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Le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB), Emmanuel Zounon, a saisi l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme par les femmes de sa Confédération syndicale, pour revenir sur la crise sociale en cours au Bénin. C’était samedi 22 mars dernier à la Bourse du Travail où il a déclaré que l’action syndicale fondée sur la liberté absolue, reste un champ privilégié pour le renforcement des capacités d’implication des femmes dans l’exercice du pouvoir qui est le leur.


« Les événements d’actualité dans notre pays dominés par les tensions sociales dans l’administration publique ont fini par accoucher difficilement de la reprise des cours dans les écoles et collèges en grève, après avoir pris en otage les femmes et surtout les écoliers et les élèves».

artant de cette remarque, à l’occasion des manifestations de la Journée internationale de la femme organisée samedi dernier par le Comité national pour la promotion de la femme travailleuse (CNPFT) de l’UNSTB, Emmanuel Zounon regrette que les femmes soient utilisées à l’occasion des assemblées générales à des fins inavouées.

Pour le secrétaire général de l’UNSTB, les écoliers et les élèves ont été privés d’école très facilement pour faire aboutir des revendications sans fin. Et s’il a été facile de manœuvrer les femmes, estime-t-il, c’est parce qu'elles ne sont pas aux commandes des Organisations syndicales.

Emmanuel Zounon souligne que sur le plan social et notamment à l’occasion des mouvements de grève, on observe une instrumentalisation des femmes et des enfants pour faire aboutir des revendications sociales. Cette chosification des femmes trahit, à son avis, l’engagement politique et les déclarations en leur faveur.

C’est conscient de cette situation, qu’à la faveur de la commémoration de la Journée internationale de la femme édition 2014, l’UNSTB, s’inscrivant dans le thème général « Egalité entre homme et femme, un atout pour le développement », a retenu comme thème à son niveau propre « Appel à tous les affiliés de l’UNSTB pour le renforcement du pouvoir des femmes à travers les syndicats ».

Le choix de ce thème par l’UNSTB, selon son secrétaire général, est inspiré par le seul souci, en raison des difficultés à réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes au plan politique et au plan culturel, d’amener les femmes à utiliser le syndicat comme vecteur de réalisation de cet objectif.
Le SMIG peu incitatif

Le secrétaire général de l’UNSTB a saisi l’occasion de la cérémonie d’ouverture des manifestations de la Journée internationale de la femme par les femmes de l’UNSTB, pour donner son point de vue sur ce qu’il a appelé un autre produit accouché pendant les tensions sociales, à savoir le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui a été relevé de 31 625 F CFA à 40 000 F CFA, soit une augmentation de 26,48%. Alors que l’indice de traitement des salaires dans la Fonction publique est relevé depuis 2010 de 25%.

Pour Emmanuel Zounon, le secteur privé étant considéré comme la machine à créer de la richesse et d’emplois, le relèvement du niveau de salaire est peu incitatif. Contrairement à la tendance observée dans les autres pays, l’Etat béninois paye bien les salariés de l’administration publique.

Cet état de choses, selon lui, encourage les demandeurs l’emploi à aller plus vers l’administration publique que vers le secteur privé ou à s’engager dans l’entrepreneuriat. Pour rester collé à l’actualité, le secrétaire général de l’UNSTB invite le gouvernement à prévoir dans le décret qui va consacrer l’augmentation de 26,48% du SMIG, des dispositions prévoyant la hiérarchisation des salaires dans le secteur privé. B.S


Par Bruno SEWADE

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