Marche des Centrales syndicales pour réclamer les têtes de Azandé et de Agossadou : 10.000 manifestants appelés dans la rue, le gouvernement mis en garde #aCotonou

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Marche des Centrales syndicales pour réclamer les têtes de Azandé et de Agossadou : 10.000 manifestants appelés dans la rue, le gouvernement mis en garde

Publié le mardi 25 mars 2014 | Le Matinal

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Campagne de désinformation du gouvernement à propos des négociations : les Centrales syndicales annoncent la rupture

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Les Centrales et confédérations syndicales ont annoncé pour ce jour, mardi 24 mars 2014, une géante marche sur la Préfecture de Cotonou pour réclamer la démission du préfet Placide Azandé et du Commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou. Près de 10.000 manifestants pourraient se mettre dans les rues pour exiger leur départ.

Les militants des Centrales et Confédérations syndicales du Bénin s’aligneront dernière leurs responsables de la Cgtb, de la Cstb, de la Cosi, de la Csa-Bénin de la Cspib et de la Fesyntra-Finances pour battre le macadam ce jour.

Dans les coulisses, on annonce une forte mobilisation. Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) Paul Essè Iko parle de 10.000 personnes attendues. En plus des syndicats affiliés, la marée humaine qui arpentera la chaussée chaude de ce mardi sera à ses dires composée d’associations d’élèves, d’étudiants, de parents d’élèves et de sympathisants.

Le geste sera spontané pour exiger une chose : Le départ du Préfet de l’Atlantique-Littoral Placide Azandé et du Commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou. C’est pour eux un préalable non négociable. Cette marche qui aura pour point de départ la Bourse du travail échouera à la Préfecture de Cotonou.

A ce niveau, les manifestants exigeront de vive voix le départ du préfet Azandé. L’entreprise est à première vue complexe. Mais les Centrales syndicales affirment avoir pris toutes les précautions pour qu’elle se déroule normalement. A en croire le Secrétaire général de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou, toutes les formalités administratives ont été remplies. « On a déjà déposé la déclaration et on a eu la réponse du maire.

On a ensuite déposé une lettre d’information au Préfet de l’Atlantique, Placide Azandé. Nous avons rempli toutes les dispositions légales » a-t-il confié. Il affirme qu’il s’agira d’une marche pacifique et appelle à une complicité de la Police pour que la marche se déroule sans heurts.

Le scenario de 27 décembre va-t-il se reproduire ?

Doit-on s’attendre au scénario du 27 décembre 2013 ? Dieudonné Lokossou et Paul Essè Iko comptent sur l’esprit de responsabilité des forces de l’ordre. Ils rassurent les populations qu’elles ne s’attaqueront pas elles. Ils en profitent pour mettre en garde le gouvernement contre tous les dérapages similaires aux incidents du 27 décembre dernier qui pourraient se reproduire ce jour.

« Nous ne pensons pas que la Police prendra encore le risque de nous réprimer. Si elle est là, ce sera pour nous encadrer. Si la jeunesse et nous se mettent dans la rue, c’est à notre honneur. Nous allons dire non aux détracteurs de la démocratie et de la sécurité publique.

Nous allons exiger que Placide Azandé démissionne afin que la paix revienne » a-t-il précisé. Pour Paul Essè Iko, aucune autorité ne doit chercher à s’opposer à cette initiative car elle vise selon lui à dénoncer les privations de libertés publiques et fustiger les maux qui minent le développement de notre pays.

Claude Ahovè &
Hospice Alladayè

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