Reconduction ou non de la grève la semaine prochaine : Centrales et Confédérations maintiennent le suspense #aCotonou

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Reconduction ou non de la grève la semaine prochaine : Centrales et Confédérations maintiennent le suspense

Publié le vendredi 28 mars 2014 | Le Matinal

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Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes et Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (En chemise verte)

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Crise sociale (grèves des syndicats, troubles sociaux, etc.)

Contrairement à la tradition depuis début janvier où les mouvements de grève ont démarré au Bénin suite à la répression de la marche des travailleurs à la Bourse du travail, hier jeudi jusqu’à tard la nuit, les Secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales n’ont rien publié comme communiqué sur la reconduction ou non, la semaine prochaine, de leur mouvement de grève.

Ils ont préféré gardé le suspense en dépit de l’annulation par le gouvernement, du concours controversé organisé au profit du ministère de l’Economie et des finances, un de leurs points inscrits dans la plate forme revendicative. Joint au téléphone cette nuit, le secrétaire général de la Cstb, Paul Essè Iko a fait savoir qu’ils vont se retrouver entre secrétaires généraux ce jour pour décider de la suite à donner à leur mouvement. Mais il précise d’ores et déjà que « quelque chose de particulier n’a été fait par le gouvernement ». Paul Essè Iko précise que « deux revendications fondamentales restent à satisfaire ». Et de citer : « le limogeage du préfet Azandé et du commissaire Agossadou puis l’accord des 1.25 que plus de la moitié des travailleurs attendent ». Pour le Sg de la Cstb, ce point est accordé à tous les travailleurs « non seulement au Bénin pour faire face à la crise économique dans les pays ». Sans la satisfaction de ces revendications « en tout cas à la Cstb la lutte continue, le combat se poursuit, mais la Cstb refuse l’année blanche », a-t-il laissé entendre. Tous les regards sont donc tournés ce jour du côté de la Bourse du Travail.

Jacques Boco.

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