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La Nation N° 5955 du 27/3/2014

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Année Scolaire: que pourrait-on faire pour sauver l’année scolaire ?
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  La Nation


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de protestation des Collégiens de Cotonou
Lundi 31 Mars 2014, Cotonou : Les Collégiens de Cotonou effectuent une marche pour protester contre l`éventualité d`une année blanche


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Avec les grèves qui paralysent les trois ordres de l’enseignement au Bénin depuis janvier dernier, on est en droit de nourrir des craintes quant au respect des 36 semaines requises pour que l’année scolaire et universitaire 2013-2014 soit validée. Les inquiétudes sont d’autant plus fondées que le Bénin fait partie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) régie par le principe d’harmonisation des périodes des examens de fin d’année, notamment le Baccalauréat.

Peut-on encore sauver l’année scolaire 2013-2014 au Bénin? La question est préoccupante, vu l’intransigeance des Confédérations et Centrales syndicales (qui peut s’estomper à tout moment) et surtout la contrainte liée au respect de l’harmonisation des calendriers de déroulement du Baccalauréat au sein de l’UEMOA. Sauver l’année scolaire revient à la prolonger pour rattraper le temps distrait pendant les grèves.

Si apparemment aucun problème ne semble se poser pour les classes intermédiaires et les examens du CEP et du BEPC, il n’en est pas de même pour le Baccalauréat. L’organisation de cet examen dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est encadrée par des dispositions communautaires. Parmi celles-ci, figure l’adoption de la mesure faisant obligation au Bénin, membre de cet espace, de respecter le principe de l’harmonisation de la période des examens décidée par les responsables des Offices du Baccalauréat réunis à Ouagadougou les 16 et 17 mai 2006.

Cette mesure indique la troisième semaine de juin comme période commune de composition dans les épreuves écrites de cet examen. Les responsables des structures organisatrices du Baccalauréat visaient ainsi à empêcher les inscriptions multiples qui permettaient aux candidats de se présenter à cet examen dans plusieurs pays de la sous-région au cours de la même année.Dans cette situation, si le Bénin prolongeait l’année scolaire pour la sauver, il ne serait plus dans le schéma du respect de calendrier harmonisé de l’UEMOA.

Et si au contraire, les autorités décident de respecter cette contrainte, les candidats composeront en juin au même moment que ceux des autres Etats de l’UEMOA. Mais cette dernière option implique que les apprenants vont à l’examen sans aller au bout des programmes, à cause du temps perdu du fait des mouvements de débrayage. Les résultats ne pourraient être que catastrophiques. A moins que l’on tienne compte du niveau global atteint dans les programmes pour proposer les épreuves en conséquence.

Par Alain ALLABI

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