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La Nation N° 5955 du 27/3/2014

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Grève des confédérations et centrales syndicales: Azandé et Agossadou bloquent-ils toujours l’accès à l’école?
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  La Nation


Placide
© Autre presse par DR
Placide Azandé, Préfet des Départements de l`Atlantique et du Littoral


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Au nombre des points d’achoppement qui empêchent l’école béninoise de rouvrir ses portes, malgré les concessions déjà faites par le gouvernement aux confédérations et centrales syndicales, il y a encore la question du limogeage du préfet Placide Azandé et du commissaire de police Pierre Agossadou. « Le relèvement de leurs fonctions de Placide Azandé, préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Pierre Agossadou, commissaire central de la ville de Cotonou, auteur de la barbarie du 27 décembre conformément à l’article 19 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990». Voilà l’une des conditions essentielles exigées par les responsables syndicaux pour lever la motion de grève qui paralyse depuis janvier dernier, les activités pédagogiques sur l’ensemble du territoire national.

Certes, quelques concessions ont été déjà faites par le gouvernement, relativement à d’autres revendications. Mais sur ce point, les deux parties ont du mal à s’entendre. Tandis que le gouvernement ne conçoit pas que des manifestations syndicales lui imposent de démettre des responsables promus par ses soins, fussent-ils en faute, les acteurs de la Bourse du travail eux martèlent que le préfet de l’Atlantique /Littoral et le commissaire central de la ville de Cotonou doivent quitter leurs postes actuels de travail.

Sans quoi, il n’y aura pas reprise des cours. Sur cette dernière préoccupation, ils semblent bénéficier même du soutien d’autres Organisations syndicales et de la Société civile. « Nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux », ont-ils souvent dit. Pour preuve, malgré les revendications satisfaites par le gouvernement et la rétrocession des défalcations opérées sur les salaires pour fait de grève en 2014, aucune suspension des mouvements de grève n’a été enregistrée. En clair, tant que cette revendication primordiale ne trouvera pas satisfaction, on craint que les portes de l’école ne puissent s’ouvrir pour accueillir les apprenants et les enseignants.


J. F. M

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