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La Presse du Jour N° 2097 du 21/3/2014

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L’infertilité féminine : L’âge, le stress, l’alimentation et le poids, des causes probables (L’insufflation par gaz n’en n’est pas moins)
Publié le vendredi 4 avril 2014   |  La Presse du Jour




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Chers lecteurs et lectrices de « Vendredi au Féminin », nous avons voulu aujourd’hui vous éclairer un tant soit peu sur une question de santé, précisément d’ordre gynécologique. Nous faisons ainsi référence à l’infertilité qui, selon des études de spécialistes de renom, peut être due à l’âge, l’alimentation, le stress, le poids, etc.

Pouvant être brièvement définie comme un échec de la nidation ou fécondation, l’infertilité rend difficile et parfois impossible la procréation chez la femme qui la présente. Mais l’infertilité ne doit pas se confondre avec la stérilité. Car tandis que la stérilité est définitive, la fertilité, elle, peut être corrigée par divers traitements. En ce qui concerne ses causes, l’on en répertorie plusieurs desquelles nous avons dégagé quatre (04) à disséquer dans cette parution.
En effet, selon des études scientifiques réalisées par des spécialistes occidentaux, il a été révélé que la fertilité des femmes diminue avec l’âge. Ils indiquent que c’est généralement autour de 20 ans qu’une femme a le plus de probabilités de tomber enceinte au cours d’un cycle spontané. Ainsi, selon ces études, à partir de cet âge-là, la fertilité diminue progressivement avec une accélération de ce déclin à partir de 37-38 ans. Mais il existe des cas où le taux de fertilité peut diminuer plus tôt chez certaines femmes, tandis que d’autres par contre seront encore fertiles autour de quarante ans. Tout dépend donc de l’organisme de chaque femme. Toutefois, ce qu’il faut savoir est qu’avec l’âge, il y a une diminution de la réserve ovarienne et un affaiblissement de la qualité ovocytaire chez la femme. Ce qui se manifeste sous la forme d’une augmentation du nombre d’anomalies chromosomiques dans les ovocytes, compliquant la fécondation. Ainsi, au fur et à mesure que les femmes vieillissent, leurs ovules contiennent de moins en moins de mitochondries saines (petits paquets provenant des ovules et qui donnent à l’embryon l’énergie nécessaire pour maintenir sa division cellulaire et croître). Par conséquent, l’embryon ne disposera pas de toute l’énergie nécessaire à son développement, et même s’il est certain que le fœtus produira lui-même ses propres mitochondries, quand il aura atteint un certain développement, si l’embryon ne dispose pas de suffisamment d’énergie pour parvenir à ce point de développement, il se paralysera. Ce qui entraînera un échec de la nidation, un échec de la division cellulaire ou encore une fausse couche. Toutefois, en cas d’épuisement de sa réserve ovarienne, l’on peut recourir à des ovules ou embryons issus de donneurs.
Le stress

Même s’il est vrai que les liens de cause à effet entre le stress et la fertilité demeurent à ce jour un mystère, selon de nombreuses études publiées dans les plus grandes revues scientifiques spécialisées en reproduction, le rôle joué par le stress en matière de fertilité ne peut être écarté. Ce rôle est significatif aussi bien pour une grossesse naturelle que dans le cadre d’une application de techniques de reproduction assistée. Mais même si l’impact du stress sur le système reproducteur varie d’une femme à une autre, ces études ont révélé qu’un stress excessif peut bloquer le cycle menstruel ou entraîner une anovulation (absence d’ovulation, stérilité). Aussi l’appareil reproducteur féminin contient-il des récepteurs de ‘’catécholamine’’, en réponse au stress, qui peuvent perturber la fertilité en intervenant lors du transport de l’ovule et des spermatozoïdes dans la trompe de Fallope, ou en modifiant le flux sanguin dans l’utérus. En bref, le stress et l’infertilité évoluent souvent dans une relation circulaire dans laquelle un phénomène aggrave l’autre, créant ainsi un cercle vicieux. Par exemple, il n’est pas rare de voir des couples infertiles qui, en état de stress en raison de leur infertilité, commencent à se culpabiliser mutuellement. Une culpabilité qui augmente leur stress et aggrave encore le problème. Pour gérer son stress de sorte à ce qu’il n’influe pas sur sa fertilité, il faut dire : « Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux changer, et la sagesse d’en connaître la différence». D’autre part, certaines études ont prouvé que l’acuponcture peut être très efficace en la matière. Car certaines femmes en traitement d’infertilité, traitées à l’acuponcture, ont montré un taux de grossesse significativement supérieur. Par ailleurs, à de nombreuses reprises, et en réponse au stress, des femmes commencent à manger davantage et en excès. Ce qui va provoquer une augmentation du nombre de cellules de graisse qui, à leur tour, vont perturber l’équilibre hormonal et avoir un impact sur leur fertilité. Ceci nous amène à parler de la corrélation entre l’infertilité et l’alimentation.

L’alimentation

Hormis l’âge et le stress, l’infertilité trouve parfois sa source dans la mauvaise alimentation. Chez la femme, des études ont démontré une corrélation entre une consommation élevée de caféine et des troubles de la fertilité. Mais si abandonner totalement le café vous paraît trop difficile, essayez d’en limiter au moins la consommation à 2-3 tasses par jour ou de prendre du décaféiné, sans oublier que les boissons gazeuses et le chocolat contiennent aussi de la caféine. En dehors de la caféine, les femmes qui n’absorbent pas suffisamment d’acide folique (se retrouvant dans les légumes à feuilles vertes, le foie de poulet, de veau, les lentilles, asperges, papayes, brocolis, œufs durs et germes de blé), ont plus de risque de faire une fausse couche ou d’avoir des problèmes à la naissance du bébé. Il est donc important pour les femmes qui essaient d’attendre un enfant, d’absorber une quantité suffisante d’acide folique (400 microgrammes ou 0,4 milligrammes) avant d’être enceinte. Car le fœtus nécessite cet acide folique dès les premières étapes de son développement pour éviter des déficiences au niveau des gaines nerveuses. Vous devez donc vous alimenter de façon saine et au lieu de vous centrer sur une alimentation spéciale, vous devez mieux vous alimenter d’une manière générale. Cela implique d’avoir une alimentation variée issue de tous les groupes alimentaires, faible en graisses et à teneur élevée en nutriment qui garantira la quantité nécessaire de vitamines et de minéraux suffisante pour optimiser votre fonction reproductive. L’excès en tout aliment est donc fortement déconseillé si l’on veut augmenter ses chances de fertilité. Car une quantité trop importante de vitamines ou de minéraux peut réduire les taux de fertilité ; de même, un régime trop faible en calories, une carence en nutriments et un excès de poids peuvent perturber l’ovulation. Abordons alors la question du poids.

Le poids

Certaines études ont montré que le poids est aussi une cause non négligeable d’infertilité. Elles ont révélé que le poids joue un rôle important dans les chances de reproduction d’un couple. Un changement important de poids normal, qu’il s’agisse d’une prise ou d’une perte de poids, peut donc être une cause d’infertilité aussi bien chez les hommes que chez les femmes et peut même réduire les possibilités de succès des traitements de reproduction assistée. On émet même l’idée que 12% des cas d’infertilité primaire sont liés à des problèmes de poids. A titre explicatif, la graisse corporelle (obésité) a un effet négatif sur la production de l’hormone libératrice de Gonadotrophine (GnRH : hormone essentielle à l’ovulation régulière chez la femme), et par ricochet sur la sécrétion de l’hormone lutéinisante (LH) et de l’hormone folliculostimulante (FSH), toutes deux essentielles pour le développement des ovules, et activées en temps normal par la GnRH. Ainsi, il existe plusieurs troubles communs liés à l’obésité de la femme qui peuvent avoir un impact négatif sur la possibilité de grossesse (qu’elle soit obtenue naturellement ou à l’aide de techniques de reproduction assistée). Dans certains cas, le fait de perdre du poids pourrait présenter le gros avantage de soigner en partie ces troubles. En diminuant simplement son poids de 5%, une femme pourrait parvenir à tomber enceinte. La perte de poids chez les femmes obèses augmente donc leurs chances de grossesse. Cependant, une forte perte de poids ou des maladies comme l’anorexie nerveuse peut aussi avoir une influence sur la fertilité d’une femme. Car la production de GnRH peut aussi diminuer en raison d’un poids trop faible chez une femme. Dans ce cas, l’ovulation peut devenir irrégulière ou même être interrompue. Une perte de production de GnRH peut aussi toucher la formation du revêtement utérin dans lequel l’embryon viendra s’implanter. Toutefois, en récupérant de la manière la plus saine possible un poids normal, les déséquilibres hormonaux s’inversent souvent, et ce retour à la normale permet ainsi de restaurer la fertilité perdue. La maîtrise de son poids reste donc le meilleur des traitements.

L’insufflation, l’autre souci!
Le mauvais traitement d’une trompe bouchée peut aussi être une cause d’infertilité. En effet, en raison d’une malformation de l’utérus, d’un avortement ou d’une infection, il peut être révélé, lors d’une radio appelée HSG, que l’une de vos trompes est bouchée. Ne paniquez pas et n’essayez pas de la déboucher forcément. Car aux dires d’un gynécologue béninois en service au Centre hospitalier Louis Pasteur de Cherbourg en France, qui a requis l’anonymat, c’est généralement « l’insufflation par gaz » qui est proposée au Bénin en la matière. Or il s’agit d’une méthode archaïque qui, explique-t-il, a montré ses limites au fil du temps. Pourtant, certains médecins continuent de la proposer à leurs patientes, confie-t-il. Si l’on vous propose cette solution, n’hésitez donc pas à la refuser. Car selon les explications de ce spécialiste, l’insufflation était par le passé proposée majoritairement dans les cas où les deux trompes sont bouchées. A ce titre, lorsqu’elle vous est pratiquée dans le cas d’une trompe bouchée, non seulement elle ne débouche pas celle-ci, mais elle peut boucher de surcroît la trompe qui était ouverte, la dilater et faire disparaître les petites fibres qui acheminent le spermatozoïde vers l’ovule en vue de la fécondation. Ce qui pourrait donc amenuiser considérablement vos chances de procréer. En d’autres termes, ne cherchez pas coûte que coûte à déboucher votre trompe bouchée. Car des études publiées sur www.bebe.ch/drupal/node/336190 et sur sante-medecine.commentcamarche.net, ainsi que plusieurs cas de femmes intervenues sur divers fora de santé en ligne, ont prouvé que l’on peut aisément procréer avec une seule trompe. Selon ces études, cela se justifie notamment par le fait que même lorsque les deux trompes sont bien ouvertes, c’est au niveau d’une seule que s’effectue la nidation ou fécondation.

Attention donc : Ne vous présenter pas à n’importe quel gynécologue en vue de régler votre problème de trompe bouchée, qui n’en n’est en réalité pas un. Cependant, si vous tenez tant à y remédier, aux dires du docteur Victor Rafano, un gynécologue européen, la méthode de l’insufflation est actuellement remplacée avec succès par « l’hystérosalpingographie », qu’il certifie plus efficace. Mais dans ce cas, adressez-vous nécessairement aux spécialistes béninois de la jeune génération qui se cultivent en permanence et qui pratiquent la médecine moderne et non celle archaïque, dépassée, préjudiciable à la santé humaine, et pratiquée par certains médecins de notre pays qui n’ont que des visées commerciales.

Réalisé par Monaliza Hounnou
Source : www.ginefiv.fr

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