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La Nation N° 5961 du 4/4/2014

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Sécurisation des espaces frontaliers du pays : La contribution des hauts cadres militaires et civils sollicitée
Publié le vendredi 4 avril 2014   |  La Nation


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© Autre presse par DR
M .François Houéssou, ministre béninois de l`Intérieur, de la sécurité publique et des Cultes.


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Afin de porter à leur connaissance les menaces actuelles qui font obstacles à la sécurisation et au développement des espaces frontaliers du Bénin, des cadres militaires et civils ont été conviés à une concertation hier jeudi 3 avril à Cotonou. L’initiative est de l’Agence béninoise de la gestion intégrée des espaces frontaliers.
La cérémonie d’ouverture des assises a été placée sous l’égide du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes, François Houessou.


Par Sabin LOUMEDJINON

Les généraux de l’Armée béninoise aussi bien en fonction qu'à la retraite, les inspecteurs généraux de la Police nationale à la retraite ainsi que le haut commandement militaire ont tous répondu à l’appel de l’Agence béninoise de la gestion intégrée des espaces frontaliers.
Ils étaient à ce rendez-vous, pour être informés sur les questions liées à la sécurisation des frontières du pays et apporter leurs expériences dans la recherche de nouvelles stratégies afin de riposter contre les menaces grandissantes.
En d’autres termes, les assises visent à faire un état des lieux des problèmes qui se posent au niveau des différentes frontières internationales du pays, présenter les menaces actuelles et défis nouveaux à la sécurisation et au développement desdits espaces frontaliers, rechercher les causes de l’insécurité aux frontières puis proposer des stratégies pour faire face aux menaces en vue d’une meilleure sécurisation des frontières.
Dans son mot de bienvenue, le directeur de l’Agence béninoise de la gestion intégrée des espaces frontaliers, Marcel A. Baglo, a fait une brève description de la situation et expliqué que pendant longtemps, la gestion des frontières du pays a été confondue à la délimitation et à la démarcation, ce qui faisait d’elles de véritables barrières.
Il précise que c’est pour inverser la tendance que depuis 2007, la gestion de ces frontières a été élevée au rang de priorités nationales et consignée dans les Orientations stratégiques de développement (OSD) 2006-2011 et dans le Document de Stratégie de croissance et réduction de la pauvreté, 2011-2015.
Il rappelle la nouvelle vision du pays qui est de « faire des zones frontalières de véritables espaces de développement durable et de bon voisinage avec les pays limitrophes, espaces où les conditions de vie des populations sont nettement améliorées ».
Pour le ministre de l’Intérieur, François Houessou qui procédait à l’ouverture des travaux, la sécurisation des frontières doit être érigée comme une priorité surtout en cette période de crise politique où les armes de toute nature circulent partout dans la sous-région. «Il devient une nécessité impérieuse que les forces de défense et de sécurité de notre pays maîtrisent ces espaces sensibles, siège de tous les dangers», a dit le ministre qui précise que la frontière est ce qu’un pays a de plus précieux. «C’est un élément de sa souveraineté », selon lui.
Sur tout autre plan, le ministre François Houessou rappelle que les frontières regorgent d’énormes potentialités minières longtemps négligées par notre pays, mais convoitées et laissées à l’exploitation des pays limitrophes.
Après avoir salué les efforts faits pour pallier la chose, le ministre insiste sur la situation sécuritaire qui connaît dans son ensemble des difficultés caractérisées par l’insuffisance des postes qui, quand bien même ils existent par endroits, ne répondent pas aux normes de sécurité particulières aux postes frontaliers pour assurer effectivement les missions régaliennes de défense, de surveillance et de sécurité prescrites par la Constitution béninoise qui stipule que «la défense de la nation et de l’intégrité du territoire de la République, est un devoir sacré pour tout citoyen ».
Il se dit persuadé que les travaux permettront d’approfondir les compréhensions des défis qui doivent être relevés, pour la mise en œuvre des politiques de gestion des frontières en matière de sécurité.


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