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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Trois ans de gouvernance de YAYI ll : les errements, malgré la refondation
Publié le samedi 5 avril 2014   |  Le Confrère de la Matinée


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© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni


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Le 6 Avril prochain, le gouvernement de Yayi ll, placé sous le signe de la refondation, aura 3ans. Et à y voir de plus près, ce n’est que la continuité du gouvernement du changement qui avait déjà habitué le peuple à une succession de scandales sur fond de mal gouvernance et de corruption profonde jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir.

Depuis l’avènement du régime du changement en 2006, les Béninois déchantent. Les scandales dont Machines agricoles, Cen-Sad et Icc Services et Consorts ont montré que la vertu prônée par le Chef de l’Etat était loin d’être une réalité au sein même de son gouvernement.


Pour son second et dernier mandat, Boni YAYI lance alors la refondation qui, aux dires des ténors du régime, est la «restitution de nos valeurs éthiques, morales, religieuses, républicaines ». Tout le peuple a alors espéré une véritable volonté du pouvoir d’en finir avec les maux qui ont miné le premier quinquennat. Mais en 3 ans de gouvernance pour le régime de la refondation, le chiffre des scandales saillants grimpe et ce, à une vitesse vertigineuse.


Quelques mois seulement se sont écoulés quand le dossier PVI-NG éclate et comme bon nombre de dossiers sus cités, des ministres sont sacrifiés sur l’autel de la rédemption.
L’affaire port sec de Tori Bossito est survenue dans la foulée avec l’implication directe de l’administration présidentielle.

Un autre scandale constitue la construction de la centrale mixte gaz et Jet A1 de Maria-Gléta dans la commune d’Abomey-Calavi qui ne présage rien de bon pour les populations environnantes. Pis, le délestage et ses affres continuent de malmener les populations comme si cette centrale ne faisait pas ce pour quoi elle a englouti des milliards. Quant aux violations des libertés, un exemple illustratif est la crise sociopolitique générale née de la répression sanglante de la marche des centrales et confédérations syndicales le 27 Décembre 2013.

Le concours frauduleux organisé par le Ministère de la Fonction Publique au profit du Ministère de l’Economie et des Finances n’aurait peut-être jamais été annulé sans la mobilisation générale de tout le peuple béninois épris de justice. Le retrait du Bénin fin Décembre 2013 par les Etats-Unis de la liste des pays bénéficiant du Millenium Challenge Account, important fonds de développement bilatéral créé par l’Administration américaine est assez éloquent sur la corruption qui mine les dirigeants.

Le chef de l’Etat qui avait promis une lutte sans merci contre corrompus et corrupteurs doit aujourd’hui faire face à un aveu d’échec. Plus vite, il le réalise, mieux il pourra impulser enfin la bonne dynamique pour sauver ce qui reste de son mandat qui, à coup sûr, laissera un arrière-goût amer auprès de tout le peuple béninois.


Johannes TOWANOU

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