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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Amélioration du climat des affaires au Bénin : enfin le bout du tunnel?
Publié le samedi 5 avril 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.


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La décision du gouvernement en date du 1er Avril, de se pencher « en urgence » sur les tâches à accomplir en vue de l’amélioration du climat des affaires au Bénin, permet d’espérer que bientôt, des dispositions idoines seront prises pour accompagner et renforcer tout aussi le partenariat Public-Privé dont les conclusions des travaux sont gardées presque sans suite depuis des lustres. Pas un Poisson d’Avril ?

La date de prise de cette importante décision gouvernementale interpelle une fois sur l’engagement et la détermination du gouvernement à s’impliquer effectivement dans la recherche de solutions aux difficultés que rencontre le monde des affaires au Bénin.

Mais passons !
Le gouvernement en sa séance du mardi 1er Avril 2014, s’est intéressé une fois encore à l’amélioration du climat des affaires et est même allé plus loin en instruisant « tous les ministres, aux fins d’exécuter dans les soixante-douze (72) heures les diligences attendues de leurs départements respectifs et d’en rendre compte au Conseil.
Aussi, le Secrétaire Général de la Présidence de la République a-t-il été chargé d’assurer la transmission de la communication sur le climat des affaires… ».

Ce passage extrait du relevé du conseil des ministres témoigne de l’engagement actuel du gouvernement qui fait du climat actuel des affaires, une préoccupation essentielle.
En effet, les affaires et les hommes qui les portent sont au creux de la vague depuis des lustres, voire des années. Les difficultés que vivent les opérateurs ne sont pas favorables à un développement économique probant.

Ces difficultés sont surtout liées aux relations institutionnelles, c’est-à-dire, entre l’Etat garant du développement national et les acteurs du secteur des affaires, qui portent l’économie par la quantité de leurs chiffres d’affaires. Ces rapports sont le plus souvent conflictuels. Et c’est pourquoi l’avènement de la Table Ronde économique a été salué comme vecteur de l’assainissement du climat des affaires et porteur des germes d’une « croissance à plusieurs chiffres » (Cf. déclaration de l’homme d’affaires Sébastien AJAVON).

Mais depuis que ces assises ont eu lieu et les conclusions déposées à qui de droit, la décision et la volonté de les mettre en application pour le bonheur de l’économie nationale tardent à venir. Partant, le climat des affaires qui devraient s’en porter mieux si au moins il y avait eu un début d’application des mesures convenues, s’est davantage détérioré. Tout le pays sent les conséquences d’une telle attitude laxiste. Et il urge aujourd’hui de se jeter à l’eau et de prendre le taureau par les cornes. Il faut alors briser le carcan qui limite singulièrement la marge de manœuvre en matière d’affaires.

Urgence signalée
Les solutions pour reprendre langue avec les acteurs économiques du secteur privé, pourvoyeurs des caisses de l’Etat, de même que les propositions pour sortir l’économie de l’ornière existent. Ce qui restait, c’était la volonté affichée au plus haut niveau de les mettre en œuvre pour tous, sans exclusive aucune.

Cette fois-ci, la situation l’exige et le gouvernement semble prendre la mesure de l’urgence : « Dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Bénin, et au regard de l’urgence des tâches à accomplir… », dispose le fameux conseil du 1er Avril qui n’est pas à notre avis un vœu pieux. Les tâches à accomplir étant connues depuis l’excellente Table Ronde qui a diagnostiqué et apporté des approches de solution, il ne reste qu’à leur donner forme et corps.

Enfin, osons-nous croire, le dialogue Public-Privé longtemps rangé au placard pourra être vivifié, activé, actualisé et actuel. Car l’urgence signalée l’exige. Dès lors, nous pourrons espérer être vraiment loin du spectre du 1er Avril, date de tous les faux mirages.

Félix MAHOUGNON

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