Pascal Irénée Koupaki sur des centres de l’audit participatif samedi dernier : «La Lépi, d’abord un instrument de développement» #aCotonou

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Pascal Irénée Koupaki sur des centres de l’audit participatif samedi dernier : «La Lépi, d’abord un instrument de développement»

Publié le lundi 7 avril 2014 | La Presse du Jour

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Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki

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Le samedi 5 avril 2014, Pascal Irénée Koupaki était sur certains centres de l’audit participatif de la Lépi à Cotonou. L’ancien Premier ministre était allé s’enquérir des nouvelles donnes sur le terrain. Est-ce que les populations sortent massivement pour se faire enregistrer sur la liste électorale permanente informatisée ?

Pascal Irénée Koupaki a trouvé la réponse à son interrogation au sujet du recensement des populations à l’occasion de l’audit participatif. Oui, pour la plupart, les populations sont sorties. Sur le terrain le samedi 5 avril 2014, l’ancien Premier ministre a constaté qu’il y a eu plus ou moins d’affluence dans les centres de recensement parcourus. En tout cas, mieux qu’il n’y en a eu dans les premières semaines de l’opération. Les populations ont attendu les derniers jours et même le temps de la prolongation pour sortir massivement. Partout où il est passé, Pascal Irénée Koupaki a souhaité que l’on facilite la tâche à ceux qui arrivent en faisant en sorte qu’ils ne passent pas beaucoup de temps lors de l’enregistrement. Il a apprécié le fait que l’on n’a pas forcément besoin de la carte d’identité pour se faire enregistrer. A la fin de la tournée, M. Koupaki a confié aux hommes des médias que ce n’est qu’au Bénin que la Liste électorale permanente informatisée est un instrument politique alors qu’avant tout, c’est un instrument de développement. Une opération qui permet de catégoriser les citoyens et d’avoir un fichier représentatif de la population. La Lépi permet de découvrir, par exemple, les bras valides dans l’administration publique et privée, d’identifier ceux qui travaillent dans tel ou tel secteur d’activité, a ajouté Pascal I. Koupaki. Il a notamment salué l’initiative du Cos/Lépi qui a prolongé le délai de l’audit participatif. L’ancien Premier ministre a par contre regretté que malgré cette prolongation de délai, tout le monde ne peut pas s’inscrire car tout le monde n’appréhende pas encore l’importance de la chose. Ce fut une journée marathon pour Pascal I. Koupaki qui ne s’est pas contenté de mener sa démarche citoyenne seulement à Cotonou. Pour le même exercice, l’ancien Premier ministre était également allé, dans la même journée du samedi 05 avril 2014, à Sègbohouè, dans la commune de Kpomassè. « Sègbohouè était un grand centre commercial, mais qui a perdu de son rayonnement au fil du temps. Je me retrouve chez moi à Sègbohouè qui est mon arrondissement de résidence. Je suis dans mon centre de vote, Sègbouhouè centre Ecole Primaire Publique ABC. Et je suis avec mes frères et sœurs qui sont chargés du recensement pour l’audit participatif et l’actualisation de la Lépi. Je suis venu leur remonter le moral et m’assurer que les résultats au terme de l’opération seront excellents. », a-t-il laissé entendre. Pascal I. Koupaki a été informé de ce que sur une population de 6.000 habitants, il y avait à cet instant précis 4290 personnes enregistrées. Un résultat qui devrait évoluer avant la clôture des opérations. Et à l’ex Premier ministre de repréciser : C’est un devoir citoyen que de se faire enregistrer. Cela n’a l’air de rien mais lorsqu’on ne le fait pas, on prive sa localité de politiques publiques. L’Etat ne peut définir et soutenir véritablement les populations que lorsqu’il a une idée exacte de leur importance. Je compte sur les élus locaux, c’est un effort de développement. C’est un acte civique qu’il faut accomplir en tant que citoyen ».

Euloge Badou

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