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La Nation N° 5962 du 7/4/2014

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Trois ans de Boni Yayi II : un culte catholique pour rendre grâce
Publié le lundi 7 avril 2014   |  La Nation


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© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni


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Le président de la République était présent, hier dimanche 6 avril, à l’église Saint Michel de Cotonou, à la célébration eucharistique des fidèles catholiques. Il s’agissait d’un culte d’action, de grâce pour les trois ans de son second mandat à la tête du pays.


La célébration des trois ans du second mandat du président de la République a été placée sous le signe de l’actions de grâce et de vœux de paix pour le Bénin.

A l’église catholique Saint Michel de Cotonou, le président de la République a pris part au culte dominical marquant, pour les fidèles catholiques, un temps fort de la liturgie de la période de carême. L’évangile du jour évoque le miracle de la résurrection de Lazare qui constitue le septième miracle de Jésus-Christ.

Pour le prêtre célébrant, Félicien Kpofondé, Curé de la Paroisse de Saint Michel, le signe 7 est celui qui introduit la célébration pascale, celle de la plénitude de Dieu. Les enseignements qu’il tire d’abord du retour à la vie de Lazare est que Dieu demande aux hommes de rester dans l’espérance.

«Dieu peut arracher tout homme du mal, quelle que soit la puissance de ce mal. Lorsqu’il y a des difficultés, nous versons souvent dans le découragement. L’évangile nous invite à la vie, de quitter les chemins de la mort à celui de la vraie vie », enseigne-t-il. Le miracle de Jésus-Christ sur la mort de Lazare, poursuit-il, enseigne qu’il faut être l’ami de Dieu pour espérer la résurrection.

« Lazare a pu être ressuscité parce qu’il avait accepté les avances de Jésus-Christ. L’homme qui entre en amitié avec Dieu est celui qui fonde sa vie sur l’espérance », souligne le prélat. Si ce passage de l’évangile révèle les pleurs de Jésus devant la tombe de Lazare, comme une expression de la commisération du Fils de Dieu devant les angoisses universelles, il retient surtout l’esprit de sacrifice qui a animé Jésus-Christ.

En guérissant Lazare, dit le prêtre célébrant, il savait qu’il signait sa propre mort. « Le Seigneur nous invite à ne pas sombrer à l’esprit de sacrifice qui nous galvanise et nous aide à défendre des causes justes, cet esprit de sacrifice qui conduit à souffrir pour que d’autres soient heureux », opine-t-il. Les prières liturgiques ont fortement recommandé la paix des cœurs, la paix aux dirigeants politiques du pays, la paix aux acteurs économiques et sociaux.

Des actions saluées !

Présent à cette eucharistie, Monseigneur Antoine Ganyè, archevêque métropolitain de Cotonou a pris la parole pour saluer les actions entreprises par le chef de l’Etat, durant ces dernières années.

« Merci pour tout ce qui est fait en direction des routes, des œuvres sociales, de l’accès à l’eau, à l’énergie et surtout dans le secteur agricole », déclare-t-il, invitant le président de la République à continuer dans cette lancée en améliorant ce qui se fait pour que les populations puissent s’en trouver bien et mieux.

Le prélat confie avoir été particulièrement touché par la visite du chef de l’Etat à Bruno Amoussou, président de l’Union fait la Nation. «J’attendais ce geste depuis des années», affirme-t-il. Il dit retenir des propos de Bruno Amoussou deux mots : père de la nation et humilité.

« En tant que père de la nation, vous avez tendu les mains. Il faut que vos mains restent toujours tendues pour une politique d’intégration», précise Mgr Antoine Ganyè. Il poursuit que l’humilité grandit les chefs et leur donne de l’importance. Il conseille au chef de l’Etat d’user de cette humilité à l’endroit de tous ses compatriotes.

Mgr Ganyè invite les syndicalistes au pardon !

Il aura été le moment fort de la célébration eucharistique d’hier à l’église Saint-Michel de Cotonou. Monseigneur Antoine Ganyè, archevêque de Cotonou, a invité les syndicalistes à pardonner au nom des enfants. «Tout le monde attend que vous dites un seul mot pour vous applaudir. Les enfants ont les mains tendues vers le ciel et préparent pour vous des bouquets de bénédictions si vous lâchez ce mot, à savoir donner le pardon », exhorte-t-il.

Pour le prélat, c’est pendant l’offense extrême qu’on doit savoir pardonner. « Je vous demande pardon au nom des enfants et des jeunes de ce pays. Pardonnez l’offense qui a été faite. C’est un tournant unique que je vous demande de ne pas laisser passer. Cela va créer la joie et l’épanouissement de tout un peuple, plus particulièrement des jeunes et des enfants », conclut-il. G.A.

Par Gnona AFANGBEDJI

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