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La Presse du Jour N° 2107 du 4/4/2014

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Présentation du point de préparation du baccalauréat 2014 : Le Bac 2014 aura bel et bien lieu, selon le ministre Abiola
Publié le mardi 8 avril 2014   |  La Presse du Jour


François
© Autre presse par DR
François Abiola, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique


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Hier, lundi 07 avril 2014, le directeur de l’Office du baccalauréat, Dr Alphonse da Silva a présenté au ministre d’Etat, Pr François Abiola, le point des préparatifs du Bac édition 2014. Il ressort de la séance de travail que le Bac 2014 aura bel et bien lieu. Le ministre d’Etat chargé de l’enseignement supérieur n’entend pas passer outre les directives de l’Uemoa pour changer la date de l’examen. Cependant, il n’écarte pas l’hypothèse d’un réajustement du calendrier en tenant compte de l’incidence d’une telle décision sur les établissements privés.

Les 110.884 candidats inscrits composeront le lundi 16 juin 2014 pour la session unique du Baccalauréat édition 2014, conformément au calendrier académique en vigueur au Bénin et en respect des directives de l’Uemoa, sauf changement de dernière heure. Mais quel que soit le cas de figure, le Bac édition 2014 aura lieu au Bénin. C’est du moins la conclusion de la séance de travail qui a regroupé autour du ministre d’Etat en charge de l’enseignement supérieur tous les directeurs centraux, les directeurs techniques de son ministère, les présidents de jury, les superviseurs du Baccalauréat et le directeur de l’Office du Baccalauréat, Dr Alphonse da Silva. A l’entame de la séance, en présence de la presse nationale, le directeur de l’Office du Baccalauréat, Dr Alphonse da Silva a laissé entendre que « l’arrêté interministériel n°001/MESRS/MESFTPRIJ/MEMP/DC/SGM /DECESRS/DOB/DEC-ESFTPRIJ /DEC-EMP/SP précise que l’examen du Baccalauréat démarre le lundi 16 juin 2014. A l’Office du Baccalauréat, nous fonctionnons comme si cette date ne changera pas. Notre chronogramme d’activités est strictement respecté. Pour y arriver, même les week-ends les agents de l’Office travaillent. Si un autre arrêté change les dates du Baccalauréat, nous nous y conformerons. Mais n’oublions pas que pour ce qui concerne le Baccalauréat, il existe une directive de l’UEMOA qui nous oblige à démarrer l’examen dans la première semaine de la deuxième quinzaine du mois de juin. Or les normes internationales ou communautaires sont au-dessus de nos textes. Nous devons forcément avoir l’autorisation de l’UEMOA avant de changer les dates… Il ne revient pas à l’Office du Baccalauréat de prendre cette décision…
In fine, je dirai que les travaux d’impression des épreuves ont commencé. Compte tenu de la délicatesse et du degré élevé de discrétion que nécessite cette phase sensible, le Dob est déjà en cabine pour le tirage des millions de pages nécessaires pour finaliser les préparatifs d’ordre technique et confidentiel ». Après avoir présenté le point des préparatifs dans les différents compartiments, les membres du Comité de direction (Codir) et les experts du Bac se sont rendu compte de l’évolution et surtout du respect strict du chronogramme imposé par les ministres à l’Office du Baccalauréat. C’est ainsi que le ministre d’Etat, en concluant la séance, a encouragé le Directeur de l’Office du Baccalauréat à continuer à préparer le Bac 2014 sans désemparer. Il l’a remercié pour les succès éclatants qu’ont connus les réformes courageuses concernant la sécurité et la qualité de la phase préparatoire au travers du scanning des photos sur les listes d’inscription et d’émargement au Bac depuis l’édition de 2013. Eu égard à l’expérience du décalage de trois semaines du Bac 2012 qui a coûté énormément aux établissements privés à l’interne et bousculé d’énormes lignes au niveau de l’Uemoa, le ministre d’Etat est très prudent sur la piste d’un report éventuel du Bac. Cependant, le ministre d’Etat se réserve le droit de consulter son collègue de l’enseignement secondaire pour apprécier le niveau de retard dans l’exécution des programmes dans les classes de terminale afin de prendre la juste décision qui s’imposera. Mais il n’entend pas s’écarter des directives de l’Uemoa.

Le point des préparatifs du baccalauréat 2014 à l’Office

Nombre de candidats inscrits
110884 candidats sont régulièrement inscrits après le traitement (dépouillement, saisie, collationnement, suppression des ajournés CL) des dossiers d’inscription au Baccalauréat 2014 contre 103050 candidats en 2013.

Ceci donne une augmentation de 7834 candidats correspondant à un accroissement de 7,60 %. Rappelons que le baccalauréat béninois comporte 5 séries (A1, A2, B, C, D) pour l’enseignement général, 8 séries (E, F1, F2, F3, F4, G1, G2, G3) pour l’enseignement technique et commercial et une filière (EA) pour l’enseignement professionnel. Les deux tableaux N°1 et 2 indiquent le nombre de candidats inscrits par département et par série.

Une lecture des statistiques sur les inscrits du baccalauréat, session unique de juin 2014, permet de faire les remarques suivantes :

· le total des inscrits dans l’enseignement général est de 100907 soit 91 % contre moins de 10000 candidats pour l’enseignement technique ;
· la série D compte à elle seule 59652 candidats soit un pourcentage de 53,80 %, c’est-à-dire plus d’un candidat sur deux est de la série D. Au cours de mes visites vers les établissements secondaires, on constate que les effectifs dans les classes de D sont pléthoriques ;
· la série C ne compte que 2177 candidats. Les mesures d’incitation prises par le Ministre d’Etat pour la discrimination positive avec l’octroi prioritaire de bourses pour les bacheliers de cette série, seront visibles dans deux ans car les promotions de seconde C cette année compte un peu plus d’effectif ;

· la série E est en voie de disparition avec un effectif de 12 candidats. Cette année le seul établissement qui a inscrit des candidats dans cette série est le Lycée Technique de Bohicon avec 06 candidats. Les 06 autres ne sont que des candidats libres. Pourtant cette série est intitulée « Mathématiques et Techniques ». Les spécialistes de l’éducation devront étudier cette situation lors du prochain forum sur l’éducation.

· On peut également noter une constante régression des autres séries de l’enseignement technique et commercial. En ce moment où le gouvernement prône l’auto-emploi et l’orientation vers les filières technologiques, on doit s’inquiéter de cette situation et certainement dynamiser les structures chargées de l’orientation des apprenants.

Le nombre de filles inscrites au Baccalauréat est de 34899 soit un pourcentage de 31,47 %. Ce pourcentage est encore plus faible pour l’enseignement technique.

Centres de composition
Les candidats sont répartis dans 134 centres de composition en 2014 (voir tableau N°3) contre 127 en 2013. Les communes de Matéri (CEG Matéri), de Ouinhi (CEG Ouinhi) et de Zogbodomey (CEG Zogbodomey) abriteront pour la première fois un centre de composition amenant le nombre de communes disposant de centres à 53.

Ces centres créés ont pour but de rapprocher les centres de composition des candidats et de contenir le flux des candidats dans les diverses contrées du pays. L’objectif est d’avoir au moins un centre par commune pour amoindrir la souffrance des jeunes candidats en quête du premier diplôme universitaire. Les candidats de Ouinhi devaient parcourir plus 35 km et aller à Covè. Ceux de Matéri 35 km pour se rendre à Tanguiéta et la plus part à pied.
Tant que c’est possible techniquement d’ouvrir un centre pour permettre aux candidats de composer dans de bonnes conditions, l’Office du Baccalauréat n’hésitera pas. Le Baccalauréat est aussi social.

Je profite de cette occasion pour avoir une pensée pour les candidats de ségbana qui doivent toujours se rendre à Kandi, ceux de Péhunco et Kérou qui doivent toujours se rendre à Kouandé. J’ai parcouru le Bénin et je vois combien certains souffrent avant de composer.
En plus de ces trois centres, d’autres centres ont été créés à savoir :

· Lycée Technique de Natitingou, le Lycée des Jeunes Filles de Parakou, le CEG Pahou pour contenir l’effectif croissant dans ces communes ;
· Les CP St Félix de Hêvié et St Mathieu pour contenir les candidats habituellement envoyés au CEG Godomey fermé à cause des problèmes d’inondation qui se posent à chaque édition du baccalauréat dans ce centre.
Pour ces nouveaux centres, des recommandations ont été formulées à l’endroit de leurs autorités pour que les candidats puissent composer dans de bonnes conditions. Les personnes de bonne volonté sont exhortés appuyer les efforts de ces établissements pour abriter avec succès l’examen de cette année.

Au sujet des irrégularités constatées
Lors des travaux de dépouillement, mes services ont constaté plusieurs irrégularités lors des inscriptions. C’est ainsi que :
· certains établissements non fonctionnels continuent de toujours faire inscrire des candidats ;
· des établissements avec un très faible effectif inscrivent au Baccalauréat des centaines de candidats ;
· des structures non autorisées préparent des candidats en cours du soir ;
· l’inscription au baccalauréat par certains établissements d’élèves de classes de seconde et de première ;
· beaucoup de candidats libres ont fait usage de faux en produisant de faux certificats.

Au sujet des fraudes
Malgré toutes les mesures prises pour décourager les fraudeurs, tous les candidats n’ont pas compris que l’Office du Baccalauréat à une bonne longueur d’avance sur eux dans la lutte contre les cas de substitution. Malgré le scanning des photos et la possibilité pour tout le monde de constater l’identité réelle du candidat sur le site de l’Office, il existe des candidats qui tentent encore de passer les mailles du filet de l’Office du Baccaluaréat. Pour le baccalauréat 2014, certains ont été déjà découvert et confié à la justice comme le candidat du nom de KPOCHAN Joseph du CEG Hlassamè.
Je profite de cette occasion pour demander à tous les candidats de travailler réellement et efficacement. Le Baccalauréat n’est pas un concours.

Au sujet des dates de composition
L’arrêté interministériel n°001/MESRS/MESFTPRIJ/MEMP/DC/SGM/DECESRS/DOB/DEC-ESFTPRIJ/DEC-EMP/SP précise que l’examen du Baccalauréat démarre le lundi 16 juin 2014. A l’Office du Baccalauréat, nous fonctionnons comme si cette date ne changera pas. Notre chronogramme d’activités est strictement respecté.

Pour y arriver, même les week-ends les agents de l’Office travaillent. Si un autre arrêté change les dates du Baccalauréat, nous y conformeront. Mais n’oublions pas que pour ce qui concerne le Baccalauréat, il existe une directive de l’UEMOA qui nous oblige à démarrer l’examen dans la première semaine de la deuxième quinzaine du mois de juin. Or les normes internationales ou communautaires sont au-dessus de nos textes. Nous devons forcément avoir l’autorisation de l’UEMOA avant de changer les dates.

Monsieur le Ministre d’Etat, je dirai que les travaux d’impression des épreuves ont commencé. Compte tenu de la délicatesse et le degré élevé que nécessitent cette phase sensible, le Dob est déjà en cabine pour le tirage des millions de pages nécessaires pour finaliser les préparatifs d’ordre technique et confidentiel.

Tobi Ahlonsou

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