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Le Matinal N° 4080 du 11/4/2013

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Policiers, gendarmes et armée de terre unis contre l’insécurité : Benoît Dègla lance l’opération DJAKPATA 2013 / (Ecraser les malfrats et hors-la-loi en 90 jours)
Publié le mardi 16 avril 2013   |  Le Matinal


Benoît
© La Presse du Jour par DR
Benoît Dégla,ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique.


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L’esplanade extérieur du stade de l’amitié de Cotonou a servi de cadre au lancement de l’opération DJAKPATA qui mobilise des milliers de policiers, de gendarmes et de soldats, lancés à l’assaut des malfrats de tout acabit dont les jours sont désormais comptés, à moins qu’ils changent de métiers et se conforment à la légalité.


Des milliers d’agents des forces de sécurité et de défense, une centaine de véhicules légers de patrouille, des véhicules spécifiques de maintien d’ordre et des blindés légers sont mobilisés par le Chef de l’Etat, coordonnés par le Ministre de l’Intérieur et sous commandement du Chef d’état major. C’est cette grosse artillerie que Benoît Assouan Dègla a lancé ce lundi 15 avril 2013 au stade de l’Amitié de Cotonou devant une foule de citoyens totalement rassurée par ce dispositif. Dans son message de disponibilité de la troupe, le Chef d’Etat major général des forces armées à rassuré la Nation de la totale disponibilité de la troupe et de sa détermination à bouter l’insécurité hors du territoire national. Par analogie au venin de la vipère dont le nom en langue nationale Fon est Djakpata, les armes des forces de défense et de sécurité seront aussi terrifiantes et mortelles que le venin du Djakpata.
Dans son message délivré pour lancer les opérations de terrains, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes n’a pas manqué de préciser que la constitution béninoise du 11 décembre 1990 garantit la sécurité à tous les citoyens béninois et étrangers sur toute l’étendu du territoire national. Ces exigences en matière de sécurité, Son Excellence Monsieur le Président de la République en a fait une préoccupation majeure depuis son accession à la magistrature suprême en 2006 en dotant les forces de défense et de sécurité publique des effectifs nécessaires et des matériels adéquats de travail. Mais, pour le Ministre, force est de constater que ces dispositions sécuritaires appréciables sont aujourd’hui mises en mal par une subite recrudescence de la criminalité due à la porosité de nos frontières et à la situation sécuritaire très peu reluisante de la sous région ouest africaine. Ainsi, pour redonner confiance à la population, Son Excellence Monsieur le Président de la République a donné des instructions fermes pour prendre le taureau par les cornes en organisant une opération conjointe de toutes les forces de sécurité et de défense dénommée « Opération Djakpata » dont le lancement explique notre présence en ces lieux, a expliqué le ministre de l’Intérieur. Ainsi donc, pendant trois mois, une lutte sans merci sera menée contre l’insécurité sous toutes ses formes dans toute localité du pays en commençant par Cotonou et ses environs.
Pour assurer à cette opération, il importe que toutes les couches socio professionnelles des populations béninoises y apportent activement leurs contributions effectives par les comités locaux de sécurité dont la mise en œuvre a été récemment lancée au Palais des Congrès de Cotonou.
Le gouvernement vient de lancer la grande offensive contre l’insécurité qui tend à s’inviter chez nous ces derniers temps pour des raisons évidentes de dégradation du climat sous-régional. Un quadrillage systématique de chaque quartier avec des forces mixte de défense et de sécurité dans les grandes agglomérations du pays et une intensification des installations des comités locaux de sécurité dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi et les autres agglomérations du pays. Les patrouilles diurnes et nocturnes seront généralisées avec des opérations coup de poing et une vaste campagne de destruction de tous les nids de malfrats, de tous les ghettos.
Dans ces circonstances, les populations sont invitées à collaborer dans le cadre formelle de la coproduction e la sécurité. Elles doivent adopter les comportements de prudence et donner, de façon systématique toutes les informations suspectes aux forces de l’ordre. Car la sécurité est l’affaire de nous tous comme c’est le cas dans les pays qui ont un niveau de sécurité exemplaire.

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