Après les prières commémorant le 06 Avril: Le peuple attend des signaux forts #aCotonou

Politique

Après les prières commémorant le 06 Avril: Le peuple attend des signaux forts

Publié le samedi 12 avril 2014 | Le Confrère de la Matinée

© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni

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- 4/4/2014

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Activités du chef de l`Etat 2014

Tout le peule convié, a communié à la célébration du troisième anniversaire du second et dernier mandat du président Boni Yayi. Mais il attend des signaux forts pour marquer l’événement.

Le peuple a été appelé à fêter les trois ans du second mandat du Chef de l’Etat, Boni Yayi. Partout sur tout le territoire, le peuple a vécu des moments solennels de prières, de chants et danses. La liesse était totale ce 26 Avril, particulièrement à Cotonou où depuis la veille déjà, des messes sont organisées pour rendre grâce à Dieu.

Du Stade de l’Amitié où le peuple a vécu en direct, les moments chauds des manifestations marquant cet anniversaire, le peuple a retrouvé la joie de vivre, oubliant un moment les affres de la grève qui a décimé des valeurs. D’autres régions du Bénin continuent de prendre le relais malgré le temps passé. Le peuple est témoin du règne de ce qu’il a en bien, et peut-être de ce qu’il a en mal.

Mais l’annonce tonitruante qui a précédé l’événement présageait d’un autre événement tout aussi important. Tous du moins certains, attendaient quelque chose qui pouvait ressembler à une annonce solennelle des grands jours de fête pour une nation. Surtout qu’il s’agissait d’une action de grâce en reconnaissance de ce que Dieu a fait en bien pour nous, et même ce que par notre propre faute, nous avons perdu.

L’occasion était propice pour donner un signal fort. Les traditionnelles prières comme il en eu à plusieurs occasions et parfois dans des circonstances presque bizarres, ne pouvaient servir ou produire l’effet d’annonce. L’occasion de messes anniversaires était particulière. Et en recevant cette grâce divine, il était possible d’en partager autrement avec d’autres.

Le Chef de l’Etat pouvait marquer la Nation, surtout que le temps était à l’accalmie et à la pause dans les milieux chauds de grève, en décidant par exemple d’étendre cette grâce reçue à certains compatriotes dont la situation actuelle interpelle la conscience générale. Ces citoyens, on en rencontre dans les prisons et dans d’autres domaines d’activité.
Le Président de la République de façon exceptionnelle, pouvait gracier certains encore privés de liberté et dont le cas pourrait recevoir l’indulgence du Chef.

Il y a aussi des décisions capitales qui pourraient produire un dégel dans la situation actuelle de crise sociale. Il peut en avoir dans le domaine économique, pour accompagner son souci d’amélioration du climat des affaires au Bénin. L’humilité dont a fait cas Monseigneur Ganyé, Archevêque de Cotonou, lors de la messe consacrant les trois ans de gestion des affaires publiques par Dr. Boni Yayi, parait capitale en ce sens que le Chef de l’Etat pourrait faire table rase du passé et convier certains acteurs ou agents économiques à la réconciliation. Cela grandirait le Chef s’il pouvait en être ainsi.

Le peuple attendait de cette célébration, non pas forcément la ripaille et les orgies mais un acte fort du Chef qui donne le déclic pour remettre effectivement au travail, le peuple qui vient de passer des lunes à paresser à l’effet des grèves répétitives et paralysantes.
Le mot attendu n’est finalement pas sorti des lèvres bienheureuses et compatissantes. Peut-être qu’il n’est pas encore trop tard !

Félix MAHOUGNON

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