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Adjinakou N° 2380 du 6/2/2014

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Fin de mandat et présidentielle de 2016 : Entre Yayi et Nago, affrontements en vue
Publié le lundi 14 avril 2014   |  Adjinakou


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© Autre presse par DR
le président Boni Yayi (à droite), le président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago.


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Le climat de défiance entre le président de la République Boni Yayi et le président de l’Assemblée nationale Mathurin Nago s’accentue.

Après l’effet d’annonce provoqué par les déclarations du professeur Mathurin Nago lors des cérémonies de présentation de vœux de nouvel an au Palais de la Marina et au Parlement, les deux premières personnalités du Bénin ne ratent plus aucune occasion pour afficher leurs divergences. Les dernières nominations à la Présidence de la république et le discours d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2014 prononcé par le n°1 des députés ne sont pas anodins.

Au regard de l’évolution de l’actualité nationale et des différentes prises de positions du président de la République et du président de l’Assemblée nationale, nous nous demandions notre parution n°: 2374 du mercredi 29 janvier 2014, si c’était déjà la lune de fiel entre Boni Yayi et Mathurin Nago. Eh bien, ce questionnement est toujours d’actualité avec les derniers faits marquants la vie politique au Bénin. En effet, le syndrome de fin de mandat semble altérer les rapports interrelationnels entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale.


Du tic au tac

Toutes les occasions sont désormais bonnes pour Boni Yayi et Mathurin nago qui semblent avoir des comptes à se régler. C’est du moins ce que laisse penser le corsé discours prononcé par le président de l’Assemblée nationale lors de l’ouverture ce vendredi 11 avril 2014 de la première session ordinaire de l’année 2014 de son intuition. Alors qu’on le croyait définitivement rangé, le controversé débat sur le rejet par les députés du Budget général de l’Etat exercice 2014 déchaine une fois de plus les passions.

Le président de l’institution parlementaire s’est vu obligé, à l’ouverture de la nouvelle session, de lever certaines équivoques. Dans un discours fait de paraboles, dénonciations et insinuations, Mathurin Nago venait de faire un second procès des acteurs et députés de la mouvance, après celui de janvier 2014 « … dans ce dossier budgétaire, la seule et unique exigence qui m’a guidé a été, à défaut de consensus, l’application stricte et rigoureuse des textes de loi qui régissent le fonctionnement du Parlement.

En tout cas, ce fut ma seule motivation, contrairement à ce que certaines mauvaises langues tentent de faire répandre et de faire croire dans un souci de déstabilisation, de dénigrement et de salissure », a déclaré le président Nago, dénonçant les agissements et comportements des députés de la mouvance suite au rejet du Budget, exercice 2014. « Je comprends, même si je n’en suis pas d’accord, qu’il y ait des gens, dans leur prise de décision, dans leur comportement, qui soient surtout motivés par d’autres choses, notamment l’argent ou le matériel», a clarifié le président de l’Assemblée nationale comme pour dire que ces députés qui se opposés farouchement au rejet dudit budget ont été intéressés. Mais par qui et pourquoi ?

Du côté de Boni Yayi, l’intention de déstabiliser sinon, de fragiliser un homme dont les ambitions, à priori gênantes, se confirment ne manque pas. En témoigne la nomination à la Présidence de la république de deux personnalités des départements du Mono-Couffo et très proches du président Nago. Théophile Soussia et Isidore Tossou pour ne pas les nommer, ont été promus respectivement aux postes de conseiller technique aux affaires douanières et conseiller technique à l’Economie.


Avenir politique

De l’avis des observateurs, la chamaillerie en le président de l’Assemblée nationale et le président de la république trouve sa raison d’être dans les ambitions politique inavouées du professeur Nago. Ce dernier conscient que l'alterne se gagne dans la capacité de faire la rupture à défaut de tuer le père, multiplie les actes de bravoure auxquels il veut donner le cachet de la défiance.

Mais en face, Bon Yayi qui n'en est plus à sa première tendance homicide fraternelle n'hésite pas à lui planter des banderilles en attendant l'estocade. C’est dire donc qu’au fur et à mesure que les échéances approcheront, la tension pourrait se raviver. Une rupture totale envisagée n’est donc pas exclue.

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