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La Nation N° 5718 du 11/4/2013

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Négociations dans le cadre du futur Accord de l’OMC : Les plans de mise en œuvre de cinq pays africains se préparent à Cotonou
Publié le mardi 16 avril 2013   |  La Nation


Akuavi
© Autre presse par DR
Akuavi Marie-Elise Christiana GBEDO
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Porte-Parole du Gouvernement (GS/MJLDH-PPG)


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La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et l’Organisation mondiale des Douanes (OMD), en collaboration avec le gouvernement béninois, organisent depuis hier lundi 15 avril, au palais des Congrès à Cotonou, un atelier régional sur les plans de mise en œuvre des mesures du futur Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges. Pendant une semaine, les délégués venus de cinq pays africains vont réfléchir sur cinq mesures qui constituent la phase pilote dont les acquis devront être dupliqués sur les autres mesures de la facilitation des échanges nécessitant une assistance technique.
Le Guichet unique, la gestion des risques, les points d’information, les opérateurs économiques agréés et les disciplines concernant les redevances et impositions perçues à l’importation et à l’exportation. Ce sont là les cinq mesures sur lesquelles vont se baser les travaux de l’atelier régional dont la cérémonie d’ouverture a été présidée hier par le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises, Marie-Elise Gbèdo. Les cinq pays africains concernés par les plans nationaux de mise en œuvre des mesures sont l’Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Gabon et le Bénin.
En effet, les négociations sur la facilitation des échanges sont une composante du Programme de Doha pour le développement qui accorde une importance primordiale aux objectifs des pays en développement et à leurs préoccupations de mise en œuvre. Ces négociations, selon le ministre Marie-Elise Gbèdo, visent à élaborer des règles contraignantes au plan multilatéral qui permettront d’accélérer le mouvement, la mainlevée et le dédouanement des marchandises y compris les marchandises en transit. Tout ceci grâce à des mesures de simplification et à l’harmonisation des procédures, la réduction des coûts, des formalités et des documents relatifs au commerce.

Le commerce génère des ressources

Pour Marie-Elise Gbèdo, les pays émergents ont compris que le commerce génère des ressources de façon durable. C’est pourquoi, ils se sont attelés à produire et à promouvoir leurs exportations. Ces pays, ajoute-t-elle, participent activement aux négociations commerciales multilatérales en vue d’assurer un meilleur accès aux marchés pour leurs produits. Elle estime que ces pays doivent aujourd’hui leur développement à la mise en place de mesures de facilitation du commerce des marchandises et des services.
Le ministre en charge du Commerce estime que les pays en voie de développement ont, d’une manière ou d’une autre, l’obligation de leur emboîter les pas. Le gouvernement béninois, selon elle, ne ménagera aucun effort pour accompagner et soutenir tous les programmes d’assistance technique qui concourent au renforcement des capacités humaines et institutionnelles. Des programmes qui visent également à faire de l’administration publique, une administration de développement telle que contenue dans les Orientations stratégiques de développement du Bénin.
Le plan de mise en œuvre de chaque pays, objet de l’atelier régional comporte un bilan général de la mise en œuvre des mesures de facilitation des échanges, les actions à mener pour mettre en œuvre la totalité des mesures considérées, les besoins en assistance technique et financière attendus de la communauté internationale, et le rôle des différents acteurs concernés par le commerce.
Au cours de l’atelier de Cotonou, les différents délégués sont appelés à échanger sur leurs expériences dans l’établissement des plans nationaux de mise en œuvre. Ils vont également initier des projets pour cinq mesures de mise en œuvre sélectionnées sur la base des plans nationaux de leurs pays ; puis apprendre la méthodologie de recherche de fonds auprès des donateurs.
Le représentant de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Jan Hoffmann souligne qu’en initiant cet atelier, c’est parce qu’entre son institution et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), il n’y a toujours pas les mêmes points de vue.
L’administrateur technique de l’Organisation mondiale des Douanes (OMD), Samson Bilangna, pour sa part, estime qu'après toutes les négociations, dans la mise en œuvre des mesures, la douane occupe une place de choix. C’est cette raison qui justifie la présence de l’OMD à cet atelier régional.

Bruno SEWADE

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