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Le Matinal N° 4330 du 11/4/2014

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Invité de la radio Soleil Fm : Joseph Djogbénou déplore la gestion de la crise sociale par le gouvernement
Publié le lundi 14 avril 2014   |  Le Matinal


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© 24 heures au Bénin par DR
Maître Joseph Djogbénou avocat de Johannès Dagnon


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Professeur agrégé des Facultés de Droit, Avocat au Barreau du Bénin, président d’honneur du parti « Alternative citoyenne », Joseph Djogbénou était dimanche 13 avril 2014, l’invité de l’émission sociopolitique « Le Grand rendez-vous » de la radio Soleil Fm. Au menu, il était beaucoup plus question du décryptage de l’actualité nationale.


Le 22 avril prochain cela fera un an que les députés ont voté la loi portant prorogation du mandat des élus locaux. Jusque-là, pas d’élection. Pour Joseph Djogbénou, c’est une grave pathologie que les élections ne se tiennent régulièrement sous Yayi Boni. Selon lui, la cause n’est pas à chercher loin. « C’est le résultat de nos complaisances avant 2011…

Nous acceptons tout, nous admettons beaucoup de choses », a-t-il regretté. Abordant la question de la Lépi, il a relevé des insuffisances dans l’audit participatif qui, selon lui ne permettront pas de corriger l’outil. Sur le concours de recrutement annulé, l’Avocat à la Cour, demande au gouvernement d’aller au-delà. « Il faut situer et engager les responsabilités », a-t-il martelé.

Au sujet de la crise sociale, le professeur de Droit déplore le fait que pendant que tous les élèves ne soient pas allés équitablement au cours, que le gouvernement ait fixé la date du Baccalauréat. Dans cette crise, Me Djogbénou n’a pas hésité à engager la responsabilité du chef de l’Etat qui, fustige-t-il, n’a pas pu prendre de mesures conservatoires pour suspendre le préfet Placide Azandé et le commissaire central de Police de la ville de Cotonou Pierre Agossadou en attendant toute décision de justice.

Regard sur 8 ans de gestion de Yayi Boni

Le 6 avril 2014, marquant le huitième anniversaire de la Gouvernance Yayi, était également au menu du débat radiophonique. La majorité au pouvoir l’a célébré dans la prière mais aussi dans la bombance, avec des concerts organisés un peu partout. Me Joseph Djogbénou a-t-il sacrifié à la tradition ? Sur la question, il n’a pas été du tout tendre. L’Avocat à la Cour a préféré parler plutôt de trois ans d’un deuxième mandat fait de souvenirs.

Me Djogbénou a ainsi fait allusion aux conditions du déroulement de la présidentielle de 2011 et le résultat qui en est issu. L’invité de Soleil Fm dit être dans le recueillement mais aussi dans la perspective. Il ajoute que le Bénin est malade tout en invoquant Dieu pour sa guérison. Joseph Djogbénou a profité pour faire le point d’une rencontre qu’il a eue le 06 avril à Tchaourou (village d’origine de Yayi Boni) avec des jeunes de la localité qui l’ont sollicité. Pour le praticien de Droit, le discours tenu à Tchaourou était « de vérité ».

Me Joseph Djogbénou, de la société civile à la politique partisane

Sur le Pourquoi de ce choix, le membre actif et président d’honneur de « Alternative citoyenne » s’est d’abord attardé sur la genèse du parti. Selon Joseph Djogbénou, tout était parti d’un simple « questionnement sur ce qui s’est passé en 2011 ».

Et c’est ainsi qu’avec ses collègues Urbain Amègbédji, Orden Alladatin et Joel Atayi Guèdègbé, ils ont entrepris de se libérer de leurs charges de responsables d’association pour faire le bilan de leurs parcours respectifs.

« La conclusion a été que par rapport à notre expérience, à ce que nous avons éprouvé et prouvé, il fallait changer de cadre d’expression », a justifié Me Djogbénou. Cependant, il précise que les idéaux restent les mêmes ; la motivation et l’engagement aussi.

A en croire les propos du défenseur des droits de l’Homme, « Alternative citoyenne » vient renforcer les actions en politique pour de meilleurs choix. Parlant d’accointance qu’on pourrait établir entre ce parti et l’homme d’affaires Patrice Talon, le professeur agrégé de Droit a tenu à clarifier qu’il est devenu Avocat de Talon il y a moins de 3 ans, après son interpellation au Commissariat central de Cotonou.

Et c’est de cette même façon qu’il a défendu et défend d’autres sans voix. Joseph Djogbénou a, par ailleurs martelé qu’il assume cette étiquette qu’on lui colle.

Jacques Boco

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