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La Nation N° 5967 du 14/4/2014

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Construction de l’aéroport de Tourou : Boni Yayi satisfait de l’avancée des travaux
Publié le mardi 15 avril 2014   |  La Nation


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© La Nation par DR
Visite de chantiers: Boni Yayi galvanise les promoteurs hôteliers
Samedi 15 mars 2014.Cotonou.Le chef de l’Etat a visité plusieurs chantiers de construction d’hôtels.


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Le chantier de l’aéroport de Tourou avance à grands pas, à la satisfaction du chef de l’Etat qui s’est rendu dimanche 13 avril dernier sur le terrain..

Les travaux de construction de l’aéroport de Tourou ont atteint leur vitesse de croisière, depuis la signature en mai 2013, d’un avenant entre le gouvernement et les diverses entreprises intervenant sur le chantier. De passage dimanche dernier sur le site, le président de la République a noté des avancées qui gagent de la livraison du chantier dans un délai raisonnable.

Les voies d’accès à l’aéroport longues de 6 km à partir du tronçon Parakou-Djougou sont entièrement achevées. Les chaussées aéronautiques construites sur une vaste étendue de terre sont presque bouclées, y compris la piste d’atterrissage de 2400 mètres, le tout montrant une grande installation aéroportuaire en perspective.

Les bâtiments de l’aérogare passagers, du bloc technique et de la Tour de contrôle dont la construction a moins avancé que les chaussées, font déjà ressortir l’architecture du futur aéroport du septentrion. Le coût global des travaux est de 40 milliards FCFA. Selon le rapport de la mission de contrôle, le taux d’exécution physique des travaux au niveau de la voie bitumée d’accès, une composante du Lot1 du chantier exécuté par l’entreprise Colas est de 88,01%.

Les chaussées aéronautiques toujours comprises dans le Lot 1 sont de l’ordre de 62%. Ces chaussées sont composées de la piste d’atterrissage longue de 2400 mètres sur 25 mètres de largeur avec une bretelle de 207,25 m, d’une aire de stationnement de 225 mètres sur 100m, d’un prolongement d’arrêt de deux fois 23 mètres ainsi que des accotements au niveau de l’aire de stationnement.

La construction de bâtiments, 2e Lot du chantier a été confiée à l’entreprise SEIB. Il est composé de l’aérogare passagers, du bloc technique et de la Tour de contrôle. Si les travaux de l’aérogare piétinent avec un taux d’exécution de 10%, ceux du bloc technique et de la Tour de contrôle sont plus avancés au niveau des gros œuvres avec un taux d’exécution de 40 %. Quant aux équipements aéroportuaires composant le Lot 3, leur installation n’est qu’à un taux de 5%. Vision futuriste !

Initialement prévue pour 2400 mètres, la longueur de la piste d’atterrissage sera prolongée à 3300 mètres selon les exigences du gouvernement, confie Aké Natondé, ministre des Travaux publiques et des Transports.

Ce prolongement devrait induire un coût supplémentaire de 12 milliards FCFA. Des travaux confortatifs sont également prévus. Les plus urgents concernent la construction de la clôture de sûreté de 17 km, de la brigade des transports, de la caserne des sapeurs, la station météorologique.

Ces travaux cumulés avec le rallongement de la piste d’atterrissage doivent faire mobiliser 26 milliards francs CFA supplémentaires au gouvernement.«Nous voulons faire de l’aéroport de Tourou, un aéroport de standard international.

il faut qu’il réponde alors aux normes internationales», déclare le président de la République, visiblement satisfait de l’état d’avancement des travaux. Pour lui, cette exigence relève surtout du fait que l’aéroport de Cadjèhoun n’est plus extensible à cause de la proximité de la mer. Boni Yayi estime que Tourou répond à une vision futuriste.

«Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est pour 50 à 100 ans. Rêvons afin qu’on soit fier d’avoir sur le territoire national un aéroport qui répond parfaitement aux exigences du futur. Nous allons souffrir aujourd’hui pour être heureux demain.

Pour être heureux à un point, il faut avoir souffert à un point», martèle-t-il. Le chef de l’Etat indique que la construction de cette infrastructure vient compléter le projet de chemin de fer Cotonou-Parakou-Niamey, pour offrir aux citoyens de la sous-région, des choix de mobilité qui boosteront nos économies.

«Tout concourt au bien-être des citoyens de la sous-région. Nous devons aller vite en terme d’infrastructures. Nous avons besoin de route, de chemin de fer et d’aéroport. Nous voulons arriver à un stade où lorsqu’on parle de l’émergence, tout citoyen où qu’il se trouve ait la capacité de satisfaire ses besoins. C’est cela le développement», conclut Boni Yayi.


Par Gnona AFANGBEDJI

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