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Quels sorts risques pour les syndicalistes jusqu’au-boutistes ?
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  24 heures au Bénin


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© Autre presse par DR
Campagne de désinformation du gouvernement à propos des négociations : les Centrales syndicales annoncent la rupture


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A l’opposé des autres organisations, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè Iko et la Fésyntra-Finances poursuivent les mouvements de grève, faisant ainsi planer les risques d’une année blanche sur l’école béninoise. Mais à l’allure où vont les choses, le jusqu’au-boutisme des militants de la Cstb et de la Fesyntra-Finances risque de leur coûter cher de manière irrémédiable.

La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) et la Fésyntra-Finances sont des organisations des rouges (Communistes). Ils sont connus pour leur jusqu’au-boutisme en matière de revendications syndicales.

Pris comme tels, ils tiennent toujours tête à tous les gouvernements au Bénin. C’est ce qui fait d’ailleurs leur force dans le monde syndical. Contrairement aux autres organisations syndicales, la Cstb est plus enracinée dans l’enseignement. A cet effet, plusieurs syndicats du secteur éducatif lui sont affiliés. Les résultats aux élections professionnelles l’ont démontré à plusieurs reprises.

Forte de cet acquis, la Cstb de concert avec la Fésyntra-Finances poursuit les mouvements de débrayage jusqu’à la satisfaction totale de la plate forme revendicative en dépit de la suspension des grèves par leurs alliés de la Cgtb, de la Csa-Bénin, la Cosi-Bénin et la Cspib. Mais, là où le bât blesse est que les ténors

de la Cstb et de la Fésyntra-Finances risquent de se retrouver seuls devant la machine à broyer du gouvernement, en cas de véritables menaces d’une année blanche sur l’école béninoise.

Au moment opportun, le Chef de l’Etat, comme à l’accoutumée, par le populisme qu’on lui connaît depuis 2006, aura des arguments pour livrer à la vindicte populaire Paul Issè Iko, Laurent Mètongnon et leurs lieutenants. Il les traitera de tous les noms surtout que les autres Confédérations syndicales ont publiquement reconnu que le gouvernement a fait assez d’efforts après le déclenchement de la grève en janvier dernier.

Il s’agit notamment de l’annulation du concours frauduleux, objet de la marche du 27 décembre 2013, la rétrocession des défalcations sur salaires et la reconquête des libertés syndicales. C’est dire que l’Exécutif aura les coudées franches devant l’opinion publique pour opérer les défalcations sur les salaires des enseignants membres de la Cstb et de la Fésyntra-Finances. Cette fois-ci, en cas de la prise d’une telle mesure, la probabilité est faible pour qu’il ait rétrocession. Les Béninois donneraient raison au Chef de l’Etat en de pareilles circonstances.

A cette allure, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin et la Fésyntra-Finances risquent d’exposer leurs militants à la foudre du gouvernement et de l’opinion publique craignant une année blanche. Alors, il va falloir que les responsables prennent la mesure de la situation pour savoir l’attitude à tenir dans les jours à venir.


JM

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