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Fraternité N° 3586 du 16/4/2014

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Dénouement de la crise sociale : l’ouverture des écoles est incertaine…Nécessité de poursuivre les négociations
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  Fraternité


Education
© Autre presse par DR
Education nationale : Les directeurs d`écoles et enseignants de la circonscription scolaire 1, 2 et 3 d`Abomey-Calavi et Sô-Ava ont décidé de fermer les salles de classe


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C’est la grosse question depuis la suspension de la grève mardi dernier par quatre des six centrales et confédérations qui ont appelé depuis quatre mois les travailleurs béninois à un mouvement de débrayage : l’école rouvrira-t-elle vraiment ses portes ? Difficile de répondre à cette légitime inquiétude de beaucoup de Béninois qui, face à la division entre les syndicalistes, ont de bonnes raisons de se poser des questions.

En effet, non seulement en dehors de la Cstb de Paul Essè Iko auquel certains syndicats de l’enseignement sont affiliés, il y a le Front de l’aile gauche conduit par Thomas Kossi Cakpo et Cyrille Tamègnon qui tient mordicus aux modalités de jouissances des 1,25 contenus dans le décret 2011-505 du 5 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices des agents de l’Etat. Pour les membres du Front, un débiteur, dans le cas d’espèce qu’est l’Etat, doit reconnaître sa dette et prendre des engagements négociés.

En un mot, le refus du gouvernement de dévoiler ses propositions par rapport à cette question cruciale peut amener les enseignants à ne pas répondre favorablement à l’appel des quatre signataires de la suspension de la grève.

D’ailleurs, le Front de l’aile gauche, dans son dernier communiqué, n’a pas porté des gangs pour dénoncer le blocage des négociations dans le cadre de la Commission permanente de concertation et de négociation collectives gouvernement/syndicats. Ainsi, les membres du front ont-ils déjà averti qu’ils rejetteront tout calendrier réaménagé de façon unilatérale. Bref, ils tiennent à avoir leur mot à dire par rapport à tout ce qui se fera dans le cadre du sauvetage de l’année scolaire.

Autrement, il faut craindre que la reprise des cours dans tous les établissements scolaires soit loin de ce qu’aurait souhaité le gouvernement et les quatre centrales et confédérations syndicales qui ont clairement fait le choix du dégel.

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