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Le Matinal N° 4332 du 16/4/2014

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Guéguerre entre les Syndicats du Front : désaccord sur la légitimité du Porte-parole
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  Le Matinal




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Depuis la décision de suspension de la grève, la crise qui oppose les syndicats signataires ou non de la motion de suspension du Porte-parole du Front, Lucien Glèlè Langanfin s’est accentuée.

L’installation du nouveau bureau de transition du Front a aggravé la tension entre les anciens et les nouveaux responsables du mouvement syndical au point où on pouvait penser à un monstre à deux têtes.


Division entre les syndicats du Front, affirmeront certains, monstre à deux têtes diront d’autres. De toute façon, la crise qui ronge les deux ailes des syndicats du Front est latente. En effet, à peine les membres du nouveau bureau transitoire du Front sont installés que l’ex-porte-parole du Front, Lucien Glèlè Langanfin conteste leur légitimité.

En réalité dans sa déclaration signée du 15 avril 2014, il a notifié que l’élection du nouveau bureau transitoire n’a pas respecté le ‘’code de conduite et les usages’’ du mouvement syndical et que par conséquent, tous les actes qu’il a pris est de nul et de nul effet.

En réplique, les nouveaux maîtres du mouvement syndical affirment que Lucien Glèlè Langanfin n’est plus depuis dimanche 13 avril 2014 le représentant légitime du Front. Ils affirment que son mandat est expiré depuis environ 6 mois et pour ne pas laisser le poste vacant, ils ont dû procéder à son remplacement.

« Depuis qu’ils nous a trahis, nous ne le reconnaissons plus comme notre porte-parole. Nous avons déjà élu Thomas Kossi Kakpo comme nouveau porte-parole », a confié le Sg de Unes-Bénin, Charles Kouassi Gnanmey. Pour lui, le vote du nouveau bureau a suivi la procédure normale, car explique-t-il, le comité d’organisation de l’élection a envoyé par deux fois des lettres d’invitation et des messages à tous les Secrétaires généraux du Front.

Pour Adjinan Alexandre, Secrétaire général du Synacees/Gtp, la page de Langanfin est déjà tournée. Il ajoute qu’il n’a plus la confiance d’aucun enseignant. Un autre militant du Front ajoute que Langanfin est un général sans troupe. « Langanfin est comparable à un général qui donne des ordres et que personne ne suit. Langanfin devrait s’en rendre et se taire » a-t-il fait savoir

Le divorce entre les Centrales syndicales et le Front consommé

Après l’appel des Centrales syndicales à la reprise des cours, le divorce entre les militants et elles est désormais consumé. Pour les nouveaux responsables du Front, les Centrales syndicales ne sont plus en mesure de négocier pour le Front.

Ils affirment que s’ils ont suspendu la grève, c’est justement parce qu’elles estiment qu’elles ont eu la satisfaction de la majorité de leurs revendications. « Sur 7 points, ils ont eu 5. Donc c’est normal qu’elles suspendent la grève. Ils n’ont rien négocié pour nous.

La suspension de la grève ne nous profite pas » a rassuré le secrétaire général du Synacees/Gtp, Adjinan Alexandre. Il renchérit en précisant que le Front a toujours fait cavalier seul dans la lutte pour la satisfaction de ses revendications. Selon lui, tous les avantages que les enseignants ont eus par décrets ou arrêtés ont été obtenus à la suite de longues luttes de ce mouvement syndical. Il indique qu’à la rentrée, aucun enseignant ne respectera leur mot d’ordre.

« Aucun enseignant ne suivra leur mot d’ordre. Tout ce que les enseignants ont eu, c’est toujours le fruit de la lutte du Front. Le Front est incontournable aujourd’hui. Le gouvernement sera obligé de négocier avec nous. De toute façon tant qu’on aura pas nos 1.25 et la sédentarisation des vacataires, aucun enseignant n’est prêt à reprendre les cours » a-t-il conclu.

Claude Ahovè

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